Abolir les commissions scolaires n'est pas une priorité pour les Québécois

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Une structure sans réelle importance


Alors que le gouvernement Legault s'apprête à abolir les commissions scolaires, tout indique que revoir les structures du système d'éducation n'est pas une priorité pour les Québécois.


C'est du moins ce que démontre un sondage obtenu par TVA Nouvelles.


Lorsqu’on demande aux Québécois quelles sont leurs priorités en éducation, «améliorer les structures scolaires» arrive au dixième rang des actions les plus urgentes, loin derrière «améliorer les services aux élèves» ou «avoir plus de spécialistes en milieu scolaire».


Bien que 41% des répondants pensent qu'il faut abolir les élections scolaires, 49% d'entre eux croient qu'il faut les maintenir telles quelles ou les jumeler avec les élections municipales.


«Quand on demande aux gens ce qu'est une commission scolaire, ils ne le savent pas. Ça, c'est notre responsabilité de mieux expliquer le droit qu'on est en train de retirer aux Québécois», explique Alain Fortier, président de la Fédération des commissions scolaires du Québec.


Vers une adoption sous le bâillon?


Le projet de loi déposé par le ministre de l'Éducation prévoit que les postes de commissaires scolaires seront éliminés dès le 29 février 2020.


«Je ne peux pas croire qu'un gouvernement qui s'apprête à enlever un droit aux citoyens va le faire sous le bâillon. Ça ne fait aucun sens», lance Alain Fortier.


Ce sondage SOM a été réalisé, en ligne, du 24 au 29 septembre 2019 auprès de 1 119 internautes adultes québécois.








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