Année 2009

Le tableau

Tribune libre

L’année 2009 a été marquée par de nombreux événements sur la scène québécoise et internationale qui ont, l’espace de quelques jours, retenu l’attention et que nous avons l’obligation de garder en mémoire :
Le sommet de Copenhague sur les changements climatiques se termine sur une note optimiste: les dirigeants politiques s’accordent pour continuer à polluer jusqu’à ce que mort s’en suive.
Après quelques mois au pouvoir, Barack Obama reçoit le prix Nobel de la Paix et annonce l’envoi de soldats en Afghanistan.
L’ancien Premier ministre canadien, Jean Chrétien, se voit décerner l'Ordre du mérite par la reine Élisabeth II pour souligner sa longue et fructueuse carrière politique.
Pour rendre hommage au grand bâtisseur canadien Jean Charest, le Président français et ami de Paul Desmarais, Nicolas Sarkozy, lui remet la légion d’honneur.
Le gouvernement Charest refuse une enquête publique sur la corruption qui sévit dans l’État qu’il gouverne.
Jean d’Amour, qui fait l'objet d'une enquête du commissaire au lobbyisme, est choisi comme député par la population de Rivière-du-Loup.
Le représentant municipal de la mafia montréalaise et des Anglais, Gérald Tremblay, est réélu maire de la métropole. L’ancienne ministre péquiste, Diane Lemieux, devient son bras droit.
Quelques mois après les élections, Mario Dumont, Monique Jérôme-Forget, François Legault et Camil Bouchard décident de se retirer de la politique.
Les images de la visite du prince Charles et de son épouse du bâtiment militaire des Black Watch, par l’entrée arrière, font le tour du monde.
Encouragé par son ami Paul Desmarais, Nicolas Sarkozy envoie balader le « ni ingérence ni interférence » de la France envers le Québec. Le Québec, estime-t-il, doit se fondre dans le Canada.
Armand Vaillancourt indispose Jean Charest par ses propos indépendantistes tenus aux funérailles du cinéaste Gilles Carles.
Le fils du cinéaste Pierre Falardeau secoue les péquistes lors des funérailles de son père en les exhortant à se sortir la tête du cul, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire.
Pierre Curzi supplie les Québécois de revenir à Montréal pour rendre à la ville son statut perdu de deuxième plus grande ville en importance de langue française.
Le PQ hésite à se prononcer sur l’obligation par les immigrants de fréquenter les cégeps français.
L’UQAM offre des cours en anglais.
La Saint-Jean souhaite la bienvenue aux artistes anglophones.
L’unilingue ontarien Michael Sabia est nommé à la tête de la Caisse québécoise de dépôt et de Placement en vue d’augmenter ses pertes.
L’ADQ prend du plomb dans l’aile, perd son chef et… prend du plomb dans l’aile et perd son chef…
En visite en Chine, Stephen Harper fait la leçon aux dirigeants chinois sur la question des droits de l’homme.
La Cour suprême du Canada, donne le feu vert à l’anglicisation du Québec par le biais de ses écoles.
Tandis qu’à La Haye, la question de la déclaration de l’indépendance du Kosovo est débattue, le ministre kosovar des Affaires étrangères, Skender Hysen assure que « L’indépendance du Kosovo est irréversible et le restera ».
L’ancien Premier ministre démissionnaire du Québec, Jacques Parizeau, revient à la charge avec l’idée d’un référendum volé dans un livre qui a pour titre LA SOUVERAINETÉ DU QUÉBEC D’HIER AUJOURD’HUI ET DEMAIN.
Quand il est demandé au récipiendaire du prix Médicis, Dany Laferrière s’il faut ranger ses livres parmi les romans québécois ou haïtiens « il rit doucement. Le classement n’est pas sa tasse de thé ».
Grâce au RRQ, la reconstitution canadienne de la défaite des Plaines est annulée et le Moulin à Paroles voit le jour. L’évènement jugé trop indépendantiste est boycotté par les politiciens canadiens du Québec.
Le chef de l’État québécois en visite à l’étranger, Jean Charest, choisit de prendre la parole en anglais au nom des Québécois qu’il représente.
Le gouvernement libéral canadien du Québec, s’inspirant de la Charte canadienne des droits et libertés, place la religion au-dessus de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Le cours d’Éthique canadienne et de Culture religieuse mécontente de plus en plus les Québécois.
Les soldats de Valcartier continuent à se battre et à mourir pour le Canada en Afghanistan.
L’équipe des Canadiens de Montréal fête ses 100 ans d’existence. Le club est à l’image de la population : red necks, joueurs venus d’ailleurs et qui refusent de s’abaisser à parler français, deux Québécois, des boss anglais.
Merci de compléter le tableau !

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Caroline Moreno476 articles

  • 261 048

Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2010

    Caroline,
    Il faudrait ajouter sur ta liste, les funérailles nationales, presque d'État de Nick Resuto. Il ne manquait que Frulla, le PM et ses semblables, le drapeau italien, etc...
    C'est vraiment le règne de l'insignifiance et de la médiocrité et ce, pour des cotes d'écoute et le droit à l'information des citoyens. Scandaleux!
    Bel exemple pour les jeunes! Mentir, tricher, voler, assassiner, y a rien là.
    Les médias sont, eux aussi, en-dessous de tout.
    Mais dans quelle république bananière vivons-nous? La même chose se serait passée dans un autre pays et les bien-pensants québécois auraient crié au scandale.
    Enfin!

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    3 janvier 2010

    @ Gilles Bousquet:
    Je ne prétends pas que Sabia soit unilingue; il y a déjà plusieurs mois, je l'ai entendu s'exprimer en français, en regardant LCN, je crois. Son français, cependant, est de qualité passable.

  • Gilles Bousquet Répondre

    2 janvier 2010

    M. Jean-François-le-Québécois, je rectifie seulement. On ne peut pas parler d’un unilingue quand il possède 2 langues connues et il n’est pas nécessaire de parler du cul quand on possède de bons arguments pour illustrer son point. Tout ce qui est exagéré perd de la crédibilité quand c’est exagéré, simple à constater.
    M. Falardeau enrobait ses gros mots d'humour pour les faire mieux passer, ce qui était acceptable mais tous n'ont pas son talent.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    1 janvier 2010

    @ Gilles Bousquet:
    Vous possédez, bien sûr, le droit de vous exprimer, comme nous tous sur Vigile. Mais j'espérais peut-être que votre style aurait évolué, un peu. Vous commencez 2010 et la nouvelle décennie, avec cette façon de faire pour laquelle on vous connaît , sur Vigile...
    Citant Caroline Moreno pour commenter ensuite, vous écrivez: « Le fils du cinéaste Pierre Falardeau secoue les péquistes lors des funérailles de son père en les exhortant à se sortir la tête du cul, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire. »
    Pourquoi approuver ce genre d’expression de bas-étage que nous n’utilisons même pas contre les adversaires de la souveraineté ?

    Les ennemis de la nation québécoise, ainsi que ceux qui manquent à leur devoir de bien la défendre, méritent qu'on utilise parfois un langage-choc, pour leur reprocher leurs torts.
    En ce qui concerne Michael Sabia, ça ne fait pas longtemps qu'il est en poste. Je présume cependant qu'il va bientôt nous démontrer toute son incompétence et son manque de loyauté. Je crois que ce n'est vraiement pas sans raison, que le gouvernement Charest l'a placé là où il est; tout fait partie d'un plan élaboré.

  • Rodrigue Larose Répondre

    31 décembre 2009

    Dans votre texte, madame, les faits défilent, saillants aux yeux des uns, ordinaires aux yeux des autres. Quoi, déjà oublié, celui-là? Parfois, il retontira à l'encontre des mercenaires des médias.
    En fait, dans l'actualité, tous semblent s'équivaloir pour qui ne s'attarde pas. Et c'est le cas de la population en général de ne pas s'attarder - pas le temps - un événement bousculant l'autre. Pourtant, sous chacun, se cachent directement ou indirectement des profiteurs, des gens de mauvaise foi, souvent des politiciens, qui ont intérêt à ce qu'on oublie.
    Allègrement, par intérêt - celui de leurs patrons souvent, les médias se chargent de la sale besogne (faire oublier)... pendant que les Québécois restent bouche bée d'une fois à l'autre, attendant le nouvel épisode, scandaleux ou pas. Mauvais rêve. Prochain appel faute de réveil prochain.
    Depuis 2003, en matière politique, il ne m'apparaît plus certain, selon l'adage, qu'on ne puisse pas impunément duper tout le monde tout le temps ou leur mentir ouvertement. Malheureusement.
    Rodrigue Larose

  • Archives de Vigile Répondre

    31 décembre 2009

    Ce n'est pas parce que Sabia parle français qu'on ne peut s'arrêter de penser que c'est un homme de main. Le Québec en a connu bien d'autres types de ce genre. Ce fédéraliste a été nommé à la direction de la Caisse de Dépôt par Charest. Les nominations de p'tits z'amis par lui, avec les conseils du baron de Gesca pour déstabiliser le Québec, me répugnent au plus haut point. C'est sur le bord de lui pêter en pleine face ces manoeuvres malhonnêtes antiquébécoises. Vous me semblez ménager la chèvre et le chou avec les fédéralistes; ce n'est pas clair votre affaire. Branchez-vous!
    André Gignac le 31-12-09

  • Gilles Bousquet Répondre

    31 décembre 2009

    D’accord avec Mme Moreno en grande partie sauf sur les 2 points suivants :
    «Le fils du cinéaste Pierre Falardeau secoue les péquistes lors des funérailles de son père en les exhortant à se sortir la tête du cul, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire.»
    Pourquoi approuver ce genre d’expression de bas-étage que nous n’utilisons même pas contre les adversaires de la souveraineté ?
    L’unilingue ontarien Michael Sabia est nommé à la tête de la Caisse québécoise de dépôt et de Placement en vue d’augmenter ses pertes.
    M. Sabia parle français, je l'ai entendu à la télé, et ce n’est pas lui qui a été responsable de l’excès de la perte de notre Caisse de dépôt, c'est M. Rousseau. Pour ce qui est des pertes futures, faudra attendre sans anticiper. Nous ne pouvons pas le blâmer seulement parce que nous redoutons la chose, peut-être à tort.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 décembre 2009

    Bonjour Caroline,
    Les dirigeants du PQ et du BLOC sont démasqués puisque par leur immobilité et leur grand silence, ils nous donnent la preuve de leur impuissance à réaliser l'indépendance du Québec; leur serment d'allégeance à BÉBETTE II l'exige et le défend. Pauvres petits
    provincialistes que ces députés du PQ surtout! BONNE ANNÉE À TOUS!
    André Gignac le 31-12-09

  • Archives de Vigile Répondre

    31 décembre 2009

    Bonjour
    « Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage »
    LA FONTAINE
    Bonne année et bonne santé Madame

  • Archives de Vigile Répondre

    31 décembre 2009

    Pour qui a vécu la révolution tranquille et son tableau, où s'écrivait enfin la liberté et l'espérance d'un peuple si longtemps soumis, force est de constater que pour ce peuple le tableau est redevenu noir. Et pendant ce temps, ceux-là, qui ont succédé à ceux qui jadis portaient et entretenaient son espérance d'indépendance et de liberté, ceux-là semblent plus disposés à n'aspirer qu'au seul exercise du pouvoir plutôt et de préférence à prendre les moyens véritables pour que leur peuple accède à l'indépendance de leur état, qui lui permettrait enfin de disposer en toute liberté de lui-même pour le meilleur comme pour le pire, comme il l'entend, sans être obligé à ce propos de dépendre du bon vouloir d'une nation étrangère.