Après la victoire, Alep se relèvera de ses ruines, pas les médias occidentaux

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Une propagande éhontée mise en lumière

Les États-Unis et leurs partenaires, sponsors du terrorisme, constatent la ruine de leur projet de changement de régime en Syrie alors que l’Armée syrienne et ses alliés, viennent de remporter une victoire spectaculaire en libérant l’importante ville stratégique d’Alep.



Les gouvernements occidentaux et leurs laquais à l’ONU évoquent avec cynisme et perversité une « déroute de l’humanité ».


Il est plus proche de la vérité de noter « l’effondrement de leur santé mentale ». Ceci parce que le récit officiel de l’Occident sur la guerre syrienne est finalement mis au jour à grande échelle.


Ce qui est exposé au monde entier est une couverture de propagande systématiquement fausse qui dissimule une entreprise criminelle – une entreprise impliquant des intermédiaires terroristes et des faux rebelles modérés, parrainés par les gouvernements occidentaux depuis six ans, dans une conspiration pour renverser le gouvernement de la Syrie. La gravité de ce crime systématique, commis par Washington et ses différents partenaires, apparaît maintenant sous nos yeux.


Incapables de faire face à leur propre déni de criminalité, les gouvernements occidentaux, et leurs médias de masse complices, recourent à la négation pure et simple et à la production de mensonges de plus en plus éhontés.


Au lieu d’assumer la réalité du fait que les forces de l’État syrien ont repris Alep aux groupes brutaux illégalement financés et armés par l’Occident et ses clients régionaux, ceux-ci qualifient la victoire de libération syrienne de « chute d’Alep ». Un rapport sur la chaîne américaine CNN a même qualifié l’armée syrienne victorieuse et ses alliés de « persécuteurs ».


L’ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU, Samantha Power, a cité des rapports non vérifiés faisant état d’exécutions de civils à Alep et a éreinté la Syrie et ses alliés, la Russie et l’Iran, pour n’avoir « aucune honte ». C’est Power et ses partenaires occidentaux, y compris les hauts fonctionnaires des Nations Unies, qui devraient se couvrir la tête de cendres.


Parmi les propagateurs hystériques des supposés atrocités et massacres perpétrés cette semaine, le journaliste humanitaire de l’ONU, Jens Laerke, a déclaré que les événements d’Alep étaient la manifestation d’une « déroute de l’humanité ». Des mots émouvants, mais loin de la réalité.


Les médias d’information occidentaux publiaient des manchettes sur les exécutions sommaires de femmes et d’enfants par l’armée syrienne et ses alliés russes, iraniens et libanais alors qu’ils avançaient pour reprendre finalement tout le nord de la ville.


Le chef sortant de l’ONU, Ban Ki-Moon, a dénigré une « victoire militaire intransigeante », tandis que ses subordonnés Rupert Colville et Jan Egeland dénonçaient des conditions « infernales » et les « crimes de guerre » commis par la Syrie et la Russie.


Le problème est que toutes ces assertions sensationnelles et téméraires sont basées sur des affirmations non vérifiées, fournies par des activistes anonymes ou des personnes impliquées avec des militants intégrés à des groupes terroristes comme Jaysh al Fatah, Jabhat al Nusra, Ahrar al Sham et Nour al din al Zenki, tous affiliés au réseau terroriste internationalement interdit al-Qaïda – avec lequel les gouvernements occidentaux prétendent être en guerre.


C’est vraiment une révélation grotesque de découvrir que les gouvernements occidentaux et les responsables de l’ONU agitent publiquement de la propagande au nom de groupes terroristes.


Samantha Power et son homologue britannique à l’ONU, Matthew Rycroft, ont cité des rapports de l’ONU au sujet de l’exécution de 82 civils, dont 11 femmes et 13 enfants, par les forces syriennes pro-gouvernementales au cours des dernières heures de la reprise d’Alep. Mais les mêmes rapports de l’ONU étaient fondés sur des sources non vérifiées, supposées être intégrées parmi les terroristes. Ce n’est pas un reportage. Il s’agit simplement de recycler des rumeurs visant à sauver la peau des terroristes.


Le simple fait que l’information vienne de sources non vérifiées n’a pas empêché les Nations Unies, Power, Rycroft et le troupeau des médias occidentaux, y compris le Washington Post, CNN, Guardian, The Indépendant, France 24, etc., de présenter les revendications comme si elles étaient des faits.


Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguéi Lavrov, a accusé les gouvernements occidentaux et leurs journalistes zélés, qui ne se posent pas de question, de diffuser des « fausses nouvelles » sur les événements dramatiques en Syrie cette semaine. Lavrov a souligné qu’aucune des atrocités alléguées n’a été reconnue par des groupes humanitaires indépendants.


L’ambassadeur syrien à l’ONU Bashar al Jaafari a également réfuté les allégations d’atrocités qui semblaient rendre ses homologues occidentaux si perplexes.


Les gouvernements occidentaux et les médias ont persisté dans leurs fantasmes morbides en dépit d’abondantes séquences vidéo, qu’ils diffusaient eux-mêmes, montrant des milliers de civils s’éloigner tranquillement des quartiers détenus par les rebelles à Alep pour se diriger vers les forces de l’Armée syrienne. Est-ce le comportement de gens massacrés, exécutés sommairement, assassinés ?


L’une des plus absurdes distorsions a été celle de France 24. Le radiodiffuseur public d’un des pays qui a fourni des armes et de la propagande aux terroristes en Syrie au cours des six dernières années a décrit cette semaine comment « les gens d’Alep célébraient leur libération par le gouvernement ». Étant donné que le gouvernement syrien détient pratiquement tout Alep cela signifie que la grande majorité des Syriens fêtait l’événement. Pourtant, France 24 s’efforce de créer une fausse division entre les populations pro et anti-gouvernementales.


La représentation plus logique et plus véridique est que les civils syriens peuvent enfin fuir les bandes terroristes qui les ont assiégés. Mais en rapportant cela, tout le faux récit occidental sur ce qui se passait à Alep et en Syrie depuis six ans s’écroulerait comme un château de cartes.


Pourquoi les médias occidentaux ne sont-ils pas en train d’interviewer les dizaines de milliers de civils qui ont maintenant réussi à fuir les groupes terroristes vaincus ? Pourquoi les médias occidentaux ne posent-ils pas de questions sur la nature de leur captivité ? Par exemple, pourquoi ne pouvaient-ils pas échapper aux rebelles extrémiste d’Alep-Est jusqu’à maintenant ? Que pensent ces civils de l’armée syrienne et de ses alliés qui ont écrasé les rebelles ?


L’absence curieuse et sidérante de tout témoignage apporté par les médias occidentaux de la part des milliers de civils libérés à Alep se retrouve dans la même absence curieuse et sidérante de témoignages des milliers de civils libérés ailleurs en Syrie par l’armée au cours de cette année.


C’est parce que ces civils parlent aux médias qui sont prêts à relater – comme le radiodiffuseur d’État syrien SANA, ainsi que RT, Press TV et Al Manar – que le cauchemar imposé par les terroristes soutenus par les Occidentaux est terminé. Si les médias occidentaux devaient réellement se donner la peine de faire du véritable journalisme, ils iraient dans des régions libérées d’Alep et d’autres villes et villages de Syrie et raconteraient que la vie heureuse est revenue à la normale pour ces familles et communautés.


La vérité est que Alep a été envahie, en juillet 2012 par des terroristes soutenus par l’Occident qui ont transformé les quartiers Est de la ville en un repaire sous le règne de la terreur. Un califat dévoyé et dément y a été imposé, dirigé par des djihadistes wahhabites. À l’instar de la Syrie dans son ensemble, ces mercenaires étaient blanchis par l’Occident comme des « rebelles modérés et pro-démocratiques » – bien que soi-disant mélangés à des extrémistes djihadistes.


Si tel était le cas, alors où sont ces supposés modérés maintenant que le dernier repaire de rebelles à Alep a été libéré ? L’absence flagrante des rebelles « modérés, pro-démocratiques » – inventés par l’Occident – qui sortent des ruines d’Alep est aussi grave que l’absence de civils pétrifiés dénonçant les atrocités de l’armée syrienne ou les crimes de guerre russes.


Au cours de cette semaine mémorable, le récit occidental sur Alep et la guerre syrienne en général s’est effondré en un tas de poussière. Aucune avalanche de dénis et de distorsions supplémentaires ne peut cacher la mise en lumière de la propagande et des mensonges occidentaux.


Il est ironique de voir que les médias occidentaux ont récemment agité le phénomène des « fausses nouvelles » dans le contexte de la tentative de discrédit jeté sur la Russie au sujet d’une prétendue ingérence électorale aux États-Unis et en Europe.


La Syrie a démontré que les vrais coupables de la propagation de « fausses nouvelles », et plus grave encore de faux récits, sont les gouvernements occidentaux et leurs médias d’actualité prétentieux, auto-satisfaits et arrogants.


Inaptes à faire face à la vérité insupportable de sa complicité criminelle, l’Ouest exhibe l’effondrement de sa santé mentale.


Alep et la Syrie émergeront un jour de nouveau des ruines. Ce n’est pas le cas des gouvernements ignominieux de l’Ouest et de leurs médias mensongers et criminellement complices. Ils ne renaîtront jamais de leurs ruines.


Finian Cunningham


Traduit et édité par jj, relu par Catherine pour le Saker Francophone



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