Autochtones : la grande hypocrisie canadienne

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Les privilèges des hors-la-loi

Le strabisme, c’est quand un œil pointe dans une direction différente de celle de l’autre œil.


Se pourrait-il qu’il y ait un équivalent politique du strabisme?


Armes


Mercredi, deux adolescents ont braqué une boutique Telus de Laval avec une mitraillette.


Je répète: avec une mitraillette.


On n’achète pas une mitraillette dans un magasin de chasse et pêche. 


Montréal et Laval deviennent de plus en plus dangereuses et violentes.


«Les armes ne rentrent pas par magie au Québec. Elles entrent par les frontières», disait récemment Geneviève Guilbault, ministre de la Sécurité publique du Québec.


Mme Guilbault n’est pas allée au bout de sa pensée.


Nous savons depuis longtemps que ces armes illégales venues des États-Unis entrent au Canada principalement par la réserve mohawk d’Akwesasne, située entre le territoire américain, le Québec et l’Ontario, près de Cornwall.


L’ambassade américaine à Ottawa expliquait, dans un document confidentiel dévoilé par WikiLeaks en 2011, que des individus de Kanesatake et de Kahnawake se chargeaient ensuite d’en assurer la circulation. 


Mais je m’égare, je m’égare...


L’important est que Justin Trudeau pleure sur le traitement passé des Autochtones.


L’important est de poursuivre «l’autochtonisation» des plans de cours dans nos collèges et universités.


L’important est de subventionner des universitaires qui veulent «décoloniser la physique» et montrer que les «savoirs autochtones sont aussi valides que la science occidentale», pour citer l’une d’entre elles.


L’important est qu’une Valérie Plante entretienne le mensonge d’une fondation de Montréal sur un territoire mohawk non cédé.


L’important est que nos partis politiques présentent suffisamment de candidats autochtones.


L’important est que les médias du monde entier utilisent des mots comme «charnier», «fosse commune» ou «génocide», alors qu’on n’a pas encore donné un seul coup de pelle pour voir ce qu’il y a exactement dans le sous-sol du pensionnat de Kamloops.


L’important est que nos médias locaux s’assurent d’avoir suffisamment de contenu autochtone.


L’important est que la représentante de la couronne britannique au Canada, ce beau grand pays bilingue, soit une Autochtone bilingue, maîtrisant l’anglais... et l’inuktitut.


L’important est de ne surtout pas essayer de savoir où sont passés les milliards de dollars engloutis dans les territoires autochtones depuis des décennies et avec quels résultats.


Code criminel


Évidemment, si tout cela vous déprime un peu, vous pouvez toujours vous changer les idées en allant vous amuser dans les salles de jeux de Kahnawake.


Certes, certes, la dernière fois que j’ai vérifié, le Code criminel disait noir sur blanc que seuls les gouvernements provinciaux peuvent opérer des jeux de hasard.


Il doit y avoir, que voulez-vous, une façon ingénieuse d’interpréter le droit qui échappe à l’obtus que je suis, tellement obtus que je me demandais l’autre jour à quoi servent les policiers mohawks.


Au fond, c’est peut-être cela la vraie nature de ce Canada qui se célèbre en fin de semaine: un Disneyland où les apparences et la bonne conscience comptent plus que l’embarrassante réalité.