Les centaines de milliers de manifestants de par le monde avaient vu juste. [Le New York Times leur donne raison->7593]. Il n'y a plus aucun motif pour l'occupation de l'Irak.
Alors, qu'en sera-t-il de notre présence en Afghanistan? À quand les révélations sur la catastrophe de l'occupation? Comment une solution militaire réprouvée par le plus grand nombre peut-elle se justifier dans ce contexte?
Pourquoi s'acharner sur le peuple le plus pauvre de la planète et y faisant sans doute plus de victimes que le 11 septembre à New York? C'est à croire que l'on est, sur ce point, complètement déconnecté à Ottawa d'une adéquate opinion publique. Aveuglé par l'influence plutôt néfaste d'un rapprochement au côté d'un Bush déclinant, Harper se fourvoie lourdement. N'est-ce pas, depuis quelques années, la suicidaire stratégie d'une droite qui refuse d'envisager froidement la réalité du bourbier dans lequel s'est engouffré l'OTAN et tous ses alliers derrière un Empire, encore plus qu'avant, incapable de conforter son hégémonie?
Même la lutte contre le terrorisme ne nous semble plus qu'une farce monumentale qui cache, comme «notre ami Fidel» l'annonce, un appel à se liguer autour de ces privilégiés de la planète qu'une illusion tenace a rendus à moitié fous de vengeance guerrière au point de les voir engager leurs armées dans des guerres qu'ils ne peuvent plus gagner. La masse critique de l'humanité en résistance et aspirant à un avenir meilleur a trouvé une cible vulnérable et elle apparaît maintenant assez résolue pour des avancées significatives qui feront reculer ceux qui n'osent porter à temps une oreille attentive aux manifestations démocratiques de leurs peuples.
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Guy Roy, Lévis
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