Le PQ vise la souveraineté par étapes

Ce texte m'a mis en colère

Texte envoyé aux députés du P.Q.

Tribune libre 2010




Je viens de lire Le projet de programme électoral du PQ vise la
souveraineté par étapes de Mme Marois. Ce texte m'a mis en colère. C'est
une infâme bouillie pour les chats. Le P.Q. est-il rendu à se moquer des
Québécois à ce point ? Nous pouvons prendre chaque phrase de ce texte et le
démolir tellement facilement. Jean Charest, en lisant ça, doit rire dans sa
barbe. Par ce texte, Mme. Marois revient encore une fois sur une forme
d'étapisme qui ne fonctionne pas. Ça fait 40 ans qu'on essaie, pour quelle
raison ça fonctionnerait maintenant. On nous prend vraiment pour des
demeurés. Avec de telles insanités, vous me prouvez encore une fois que
Mme. Marois ne fera jamais la souveraineté. Ce texte nous montre par A plus
B la façon de manquer son coup en ayant l'air stupide.
Mais réfléchissez un instant, ce programme n'a aucun moyen de fonctionner.
Le P.Q. n'a encore un tout petit peu plus de crédibilité que sa cheffe mais
ça c'est le moyen infaillible de replacer Charest dans son clan de voleurs
qui vont achever de détruire le Québec. Mme Marois est un frein à
l'épanouissement du Québec. Êtes-vous tous soumis comme de petits toutous ?
Relisez attentivement le programme de souveraineté par étape et vous vous
apercevrez que RIEN n'est positif, il n'y a aucun plan d'ensemble , rien de
motivateur. Il n'y a que de mièvre pt'être bin qu'oui pt'être bin qu'non.
On va demander des pouvoirs additionnels au fédéral ? Êtes-vous sérieux ?
Pouvez-vous dire ça sans rire ? Vous devez pertinemment savoir que tant que
le Québec sera dans le giron fédéral, on ne pourra que lui en enlever des
pouvoirs, on voit ça tous les jours dans les journaux. Aucune loi
québécoise ne pourra tenir le coup sous le joug de la cour suprême. Vous
savez ça pourtant. Êtes-vous aveugles volontaires ou est-ce qu'on vous fait
taire ?
En fait, vous agissez au provincial comme Ignatieff agit au fédéral.
Couilles molles, pas de décisions, que du bla bla inutile.
Il y a urgence en la demeure. Ce n'est pas le temps de faire de la parlotte
nationale style Marois.
Le Québec a besoin, et ça presse, d'un ou d'une leader qui va lui inculquer
de la fierté, l'envie d'avancer, l'indépendance.
Êtes-vous fier de ce texte Le projet de programme électoral du PQ vise la
souveraineté par étapes .J'en doute fort !
Ivan Parent

Featured a3e971571ab3c25a01e01d56d6b9d9d3

Ivan Parent403 articles

  • 371 383

Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





Laissez un commentaire



18 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2010

    "Quoi s.v.p. ? "
    Parler à la population, et de façon convainquante!
    Voilà pourquoi je mentionnais les ABCD: Aussant, en particulier, utilise l'argumentaire Parizeau, sans en porter le masque diabolique qu'on lui prête. Et ces 4 là, quand on les entend, paraissent un peu sur le "brake", pour ne pas contrer le programme très étapiste de la patronne... Elle les autorise depuis peu à parler, mais elle tient quand même à restreindre les ardeurs d'éventuels adversaires... S'ils avaient la bride sur le cou, pour aller parler dans les sous-sol, librement, d'indépendance, pourquoi et comment...
    La population sera d'ailleurs plus réceptive quand Charest aura fini de démolir le Québec, que son successeur continuera de canadianiser notre tribu, que l'emploi ne se trouvera plus qu'au McDo et Wal-Mart... Trop de confort, on l'a dit!

  • Gilles Bousquet Répondre

    8 juin 2010

    M. Denis Julien de Lotbinière, pourquoi douter du PQ ? Ce n’est ce parti qui est fautif, c’est la peur des Québécois, une vraie ou une fausse. C’est la nature humaine qui est ainsi faite et dont doit faire face le PQ depuis 1968 et avant eux, les Chaput, D’Allemagne et Bourgault.
    Le PQ temporise parce qu’il ne veut pas tenir un troisième référendum perdant et tente des alternatives, à la place de simplement changer son option en attendant des temps plus propices ou une solution acceptable à une solide majorité de Québécois qui ne pourra pas être mise en doute par les autorités fédérales, armées jusqu’aux dents et déterminées à ne pas s’en laisser imposer avec une trop courte victoire du OUI à la souveraineté du Québec.
    Dans les circonstances, vous suggérez quoi M. Julien ? Le retour en France entre les Arabes et leurs autres immigrés ? Le suicide collectif ? Un référendum perdant ? Une élection référendaire suicidaire ? L’anglicisation pure et dure comme en Nouvelle-Angleterre ? Prendre le maquis ? Faire la révolution ? Effrayer à nos Anglophones pour qu’ils déménagent tous en Ontario afin d’améliorer nos chances au prochain référendum ? Quoi s.v.p. ?
    Gilles Bousquet

  • Michel Laurence Répondre

    8 juin 2010

    @ Gilles Bousquet
    Vous en avez du culot. Mon texte, c'est mon texte pas le vôtre.

  • Gilles Bousquet Répondre

    8 juin 2010


    Le dernier texte à Michel Laurence est le mien. Je ne comprends pas pourquoi le site n'enregistre pas mon nom.
    Gilles Bousquet

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2010

    Même si Marois gagnait les élections, on continuerais de mariner et de tourner en rond jusqu'à la fin des temps.C'est là que se situe le drame. ON NE LES CROIT PLUS!
    MÊME LES RÉDÉRALISTES NE LES CROIENT PLUS!

  • Gilles Bousquet Répondre

    8 juin 2010

    À M. Roy, en plus, le PQ suggère la clause dérogatoire pour forcer les immigrants vers l'école française même si l'idéal serait d'améliorer l'enseignement du français et de l'anglais dans notre réseau d'écoles francophones.

  • Gilles Bousquet Répondre

    8 juin 2010

    M. O écrit : « Monsieur Bousquet les connaît les communicateurs qui sont prêts à émerger quand Marois se sera plantée : les ABCD de l’indépendance. Ces 4 députés qui se déplacent pour aller parler aux Québécois dans des petites salles sont le symbole de ce que devra faire la coalition des forces indépendantistes UNIES. »
    Pas besoin que Mme Marois se plante pour faire émerger l'ABCD de l'indépendance qui sont d'excellents orateurs avec Mme Marois qui a l'expérience en plus, ce qui fait une très bonne équipe.
    Pourquoi discréditer le chef du PQ actuellement ? Si des élections avaient lieu demain matin, le PQ les gagnerait. Il n'y a pas d'indications que la tactique de L'ABCD de la souveraineté serait différente de celle de Mme Marois.
    Gilles Bousquet

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2010

    "Très bien mais, après avoir mobilisé les gens, ils vont faire quoi exactement ? Fomenter une révolte ou quoi, quand et par qui ?"
    Monsieur Bousquet les connaît les communicateurs qui sont prêts à émerger quand Marois se sera plantée: les ABCD de l'indépendance. Ces 4 députés qui se déplacent pour aller parler aux Québécois dans des petites salles sont le symbole de ce que devra faire la coalition des forces indépendantistes UNIES. Quand les citoyens entendront de vive voix des indépendantistes non filtrés par les journaux venir leur expliquer les embûches quotidiennes que leur inflige le Canada, quand il ne sera plus péché de parler de libération nationale, quand chacun aura compris (comme l'a dit Félix en conclusion du Tour de l'île), quand chacun aura compris que ce qui lui coûte cher, c'est la dépendance et non l'indépendance, alors ce sera facile de se donner une bannière uniforme du OUI pour passer un référendum gagnant haut la main, que même la loi de la clarté ne pourra contester.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2010

    Monsieur Parent!
    Je ne me suis pas retourné dans mes ''short'' comme vous à la décision du Pq d'agir par étape bien au contraire. Cela est dans la continuité normmale de ce que le Pq a toujours fait depuis Claude Morin. Y a rien de changer! Vous m'étonnez!
    Le Pq est devenu un parti canadien qui joue dans la cour canadienne. Il a accepté toutes les règles du jeu de ce système. Il n'a jamais posé de gestes de ruptures. Je dirais même qu'il ne fut jamais autre chose qu'un parti confédéraliste. Rien ne me choque dans les dernières déclarations de Pauline Marois.Vous êtes bien naïf!
    Y a rien à attendre du péquiou monsieur Parent! Passez un bel été près de votre piscine, un bon verre de rosé en main et relaxez!
    Seul un véritable mouvement citoyen non-partisan peut relancer le combat pour l'indépendance nationale.

  • Michel Laurence Répondre

    8 juin 2010

    Deux citations de madame Marois : un aveu majeur et, encore une fois, on me dit que ma vessie est une lanterne.
    « C'est un plan d'action pour un gouvernement souverainiste; on se remet en marche vers la souveraineté.» En français, se remettre en marche signifie qu’on avait arrêté de marcher. C’est la première fois que le Parti québécois avoue avoir abandonné le « projet » de souveraineté.
    L'idée est de « faire avancer le Québec vers toujours plus de souveraineté et vers sa souveraineté ». Est-ce un syllogisme, un mensonge, une illusion ? Est-ce prendre ses désirs non assumés pour des réalités ? On sait tous que cette « stratégie » provient du Conseil sur la souveraineté. Qui est président du Conseil sur la souveraineté ? Claude Morin ?
    Heureusement que le RIN s'en vient !

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2010

    C'est drôle, j'ai utilisé la même expression en juin 2009, lorsque le plan Marois est sorti: de la bouillie pour les chats. J'était même en colère en Mars 2008, lorsque les assemblées de comtés ont eu lieu pour préparer le terrain.
    Jonathan Valois m'a confirmé à l'automne 2009 que nous n'aurons aucun rapport de force face à Ottawa et que le plan Marois est essentiellement un plan pour mobiliser la population pour la souveraineté.
    J'essaie de m'en convaincre depuis ce jour.
    Daniel

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2010

    Moi je trouve que c'est une bonne idée de confronter la Constitution canadienne de façon pacifique. Mr Levesque y avait vu là une porte de sortie. C'est Mr Parizeau qui l'avait contesté à ce moment parce qu'il n'avait pas compris comment le faire et il voulait brûler des étapes.
    On va pousser le Canada au pied du mur, c'est comme ça qu'il va commettre des erreurs. Ils n'auront plus le beau rôle et on va voir leur vrai visage de manipulateurs. Il faut pousser la machine sans arrêt comme Mme Marois l'a fait avec Mr Charest. Il est au pied du mur et tout le monde veut le foutre dehors et les Québécois sont sortis de leur léthargie.
    Il faut faire la même chose avec le fédéral tout en faisant avancer le Québec vers un référendum. Plus j'y pense plus je pense que c'est une vraie bonne idée que de découdre le fédéral à petit feu, les garder sur la braise continuellement finalement.

  • Gilles Bousquet Répondre

    7 juin 2010

    M. Raymond Gauthier écrit : « Voilà une excellente raison pour laquelle on ne doit compter que sur nous-mêmes, pas sur un parti politique, fut-il souverainiste, pour réaliser notre projet d’Indépendance politique et énergétique : seule la conscientisation et la mobilisation citoyenne peuvent nous le permettre. Avant qu’il ne soit trop tard. C’est là-dessus qu’on doit mettre nos énergies humaines renouvelables. »
    Si vous ne comptez pas sur un parti politique pour l’indépendance, vous comptez sur quoi ? La mobilisation ? Très bien mais, après avoir mobilisé les gens, ils vont faire quoi exactement ? Fomenter une révolte ou quoi, quand et par qui ?
    Gilles Bousquet

  • Gilles Bousquet Répondre

    7 juin 2010

    Heureux de vous faire rire M. Parent à la place de vous enrager comme...jadis.
    Vous allez découvrir toute l'habile la stratégie de cette approche Marois et compagnie du PQ, quand vous allez voir s'agiter, de plus en plus, les fédéralistes dépassés par la chose, ce qui est déjà commencé avec la déclaration de M. Charest d'aujourd'hui qui mêle l'esprit de M. Parizeau à la démarche.
    M. Charest pense faire peur aux Québécois avec M. Parizeau. Il ne semble pas réaliser que c'est de lui que les Québécois ont peur. Les récents sondages le prouvent.
    Gilles Bousquet

  • Raymond Gauthier Répondre

    7 juin 2010

    Ce que je pense de la stratégie Marois :
    « faire avancer le Québec en attendant la souveraineté » !
    Ayoye. Mieux gouverner la belle province à côté du ROC, en piétinant les deux pieds dans le mou, en attendant que – y’arrive tellement toutes sortes de choses –, l’Indépendance peut-être, on sait jamais, nous tombe dessus. La gouvernance de la veilleuse, quoi !
    « rompre avec ce qu'elle présente comme de «l'immobilisme» ou de «l'attentisme». »
    Elle ne rompt pas à peu près avec l’immobilisme ou l’attentisme la madame : tout en attendant la souveraineté ! Qu’elle nous tombe du ciel…
    « L'«indépendance énergétique», sur laquelle table énormément le PQ, sera également transposée dans le document à venir. »
    On ne s’entend vraiment pas, le PQ et moi, sur le sens de l’indépendance énergétique (pas plus que les libéraux et moi, d’ailleurs).
    Dans mon livre à moi, l’indépendance énergétique, ça va de pair avec l'Indépendance du QC : un QC indépendant du ROC et indépendant des énergies fossiles ! Je suis tout à fait en désaccord avec le PQ (à l’instar d’autres souverainistes-indépendantistes sur Vigile) qui carbure au gaz soi-disant naturel et qui SALIT (sic) aux libéraux pour nous endormir au gaz.

    Si on fait le ménage en se débarrassant du ROC, on ne va pas conserver nos vieilles chaussettes et nos vieilles habitudes : il nous faut du neuf, des énergies renouvelables, les énergies de l’avenir. Le plus tôt on se libérera des énergies passées date, le mieux ce sera. Même si ce n’est pas demain la veille. Pour y arriver, cependant, il faut tout de suite investir ailleurs que dans le gaz et le pétrole. La vraie richesse pour l’ensemble des Québécois libérés ou non, elle n'est pas dans les hydrocarbures. On sait très bien de qui ça fait l'affaire, mets-en. Tant qu’on ne s’en affranchira pas, on ne s’affranchira pas non plus de ceux qui nous exploitent collectivement, pas juste les ressources fossiles. Alors seulement pourra-t-on s’approprier collectivement le contrôle de nos ressources naturelles et énergétiques. Nous avons un projet de société à réaliser, pas seulement à nous donner un pays.

    On a tout ce qu'il faut, un peu partout sur notre territoire, pour développer notre potentiel d’énergies multiples renouvelables et les substituer aux énergies polluantes des autres. C’est de cette façon que nous deviendrons Maîtres chez-nous. Déjà qu’on a dans notre jeu l’atout de l’hydroélectricité ; il s'agit de continuer sur la bonne voie de la diversification énergétique hors fossiles.

    Charest, Normandeau, Marois, Gaudreault, Caillé, c'est du pareil au même : ils misent sur notre « propre » or noir pour remplacer l’or noir sale des autres plutôt que de promouvoir, pour notre santé et celle de notre environnement, l’investissement dans les énergies de l’avenir.
    Voilà une excellente raison pour laquelle on ne doit compter que sur nous-mêmes, pas sur un parti politique, fut-il souverainiste, pour réaliser notre projet d’Indépendance politique et énergétique : seule la conscientisation et la mobilisation citoyenne peuvent nous le permettre. Avant qu’il ne soit trop tard. C’est là-dessus qu’on doit mettre nos énergies humaines renouvelables.
    Raymond Gauthier
    Citoyen des Îles de la Madeleine

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2010

    Monsieur Parent,
    Si la proposition péquiste vous a mis en colère, c'est que vous vous illusionniez encore à propos de ce parti.
    Espérons que vous perdrez vos illusions pour de bon cette fois. Vous considérerez ses prochains gestes dans la plus complète indifférence.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2010

    C'est vrai, ce texte m'a mis en colère mais le vôtre m'a fait rire. C'est caricatural. Fidèle à vous-même, vous n'avez rien compris et vous avalisez "au complet" un programme électoral scandaleux d'insignifiance et de mièvrerie. Je vois encore une fois que toute action vous fait peur, vous vous en tenez au "...oui mais..." des Québécois immobiles. Tout de même!
    Ivan Parent

  • Gilles Bousquet Répondre

    7 juin 2010

    M. Parent, vous demandez clairement : «Êtes-vous fier de ce texte Le projet de programme électoral du PQ vise la souveraineté par étapes»
    Je vous réponds aussi clairement : «Oui, au grand complet». Une bonne partie va pouvoir être réalisée sans le consentement d’Ottawa. Pour la partie qui demande l’autorisation du fédéral, s’il ne bouge pas, il va créer une crise et, comme le disait m. Parizeau : Une bonne crise fédérale ou deux ou même trois, c’est bon pour le futur de la souveraineté du Québec.
    Si vous pensez avoir une meilleure méthode, plus certaine dans son résultat pour la souveraineté, faudrait bien nous laisser savoir le quand et le comment.
    Gilles Bousquet