Comparaisons avec nos problèmes d'immigration

La salicaire, la coccinelle chinoise, l'algue bleue

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Tribune libre

Qu'il y a donc du monde dur de comprenure, comme disait mon oncle Léonidas dans sa parlure savoureuse et imagée. Ou pire, qui ne veulent pas comprendre. C'est le cas des aveuglés volontaires, des têtes d'autruche ensablées qui refusent l'évidence lorsqu'elle jure avec de beaux principes en apparence mais qui se révèlent être sans fondements solides ou inapplicables compte tenu du fonctionnement humain réel.
Certains êtres de mauvaise foi ont toujours à la bouche les mots frileux, xénophobe, raciste, chaque fois que quelqu'un exprime son amour profond de la patrie, de l'attachement à son identité collective, à l'héritage de ses ancêtres, ou qu'il évoque son sentiment d'appartenance à son peuple, en fait, dès que quelqu'un désire la sauvegarde des éléments essentiels qui constituent le visage de sa nation et qui la rendent si belle et unique au monde.
On peut apprécier toutes les ethnies de la planète, aller les visiter en touriste, ou les aider à se développer dans leurs pays respectifs en faisant des dons d'aide humanitaire, mais ça ne signifie pas qu'il faille pour autant les laisser toutes s'engouffrer sans discernement dans notre propre pays en défonçant les barrières de nos frontières. Parlez-en aux Américains qui sont aux prises avec cet épineux problème à leur frontière sud, arriba!
Si on veut que l'identité collective historique d'une nation survive, si belle et si précieuse en soi, chaque pays a le devoir élémentaire de la protéger du morcellement destructeur, de la dilution réductrice, du fractionnement amoindrisseur, du délayage appauvrissant, voire de la substitution pure et simple d'un seul et même peuple par un mélange de 150 ethnies de gens non-assortis qui s'y engouffrent pêle-mêle sans réelle volonté d'intégration et qui finiront par le supplanter.
Chaque immigrant du tiers-monde pris individuellement peut être potentiellement une bonne personne, avec des qualités ou des qualifications recommandables, nul ne prétendra le contraire. Mais c'est par l'accroissement mal dosé de leur nombre qu'ils deviennent envahissants et menaçants pour la population établie.
En effet, c'est par leur présence grandissante que se produit un ensemble de phénomènes indésirables qui mettent en péril l'équilibre d'une société obtenu au prix de tant d'efforts évolutifs, comme par exemple l'égalité homme-femme.
Lorsque des dizaines de milliers de membres de diverses communautés ethniques se répandent dans une ville puis une autre, puis une autre encore, il se produit un vif choc des cultures des plus néfaste, un appauvrissement de la culture locale qui se fait peu à peu pousser hors de chez elle, n'étant pas consommée par ceux qui prennent possession des lieux et qui cherchent à s'imposer petit à petit. Qu'il suffise de rappeler que le tribunal de la Charia islamique a failli être adopté en Ontario!
Le problème fondamental de l'immigration provenant du tiers-monde en est un d'incompatibilité sur pratiquement tous les plans: différences irréconciliables sur le plan du système de valeurs, opposition active des religions, mentalité trop différente qui nous heurte, vision de la société rétrograde et incompatible mais qui cherche à s'imposer, antagonisme du fonctionnement familial (exemples: les mariages arrangés et forcés, les crimes de déshonneur), refus de notre système scolaire, demandes constantes d'accommodements non-intégratifs, etc.
Dans toute société qui doit viser l'harmonie, ce n'est vraiment pas une bonne idée de créer volontairement une situation conflictuelle générale où on tente de mélanger par la force des visions diamétralement opposées, la nôtre versus l'ensemble des leurs liguées contre nous.
Et c'est se leurrer de croire que tout peut s'arranger en un claquement de doigts, avec un peu de bonne volonté de notre part (car bien sûr, c'est toujours nous qui devrions céder) et en mettant de l'eau, beaucoup d'eau, dans son vin (car bien sûr, c'est toujours nous qui devrions faire les compromis, par obligation "d'ouverture").
Si c'était vrai que tout peut s'arranger aussi facilement, on verrait de moins en moins de femmes voilées en occident, au contact de notre société évoluée par rapport à la leur. Eh bien non! C'est tout l'opposé que l'on constate. Trop de ces gens-là cherchent à s'imposer et à imposer leurs façons de faire, on ne le voit que trop bien. Sans parler qu'ils s'enhardissent à mesure qu'ils augmentent en nombre.
Malgré cela, certains beaux esprits mous comme leurs montres molles voudraient qu'on laisse faire et qu'on laisse agir sans réagir ces forces souterraines de régression sociale actuellement à l'œuvre dans tout l'occident. Quelle sottise!
La salicaire, jolie plante d'ailleurs mais nuisible à notre environnement, fait des ravages au détriment de nos plantes indigènes. La coccinelle chinoise, cachée parmi les marchandises importées, surgit des ballots et fait de même. Les algues bleues s'infiltrent, se répandent sans merci et étouffent nos lacs. Tout n'est pas compatible.
Les critères de sélection des immigrants doivent revus et resserrés en toute priorité pour tenir compte du désir légitime de la population de conserver les éléments-clés de son identité collective historique et de préserver sa démographie constitutive.

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Réjean Labrie826 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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3 commentaires

  • François A. Lachapelle Répondre

    20 décembre 2015

    Chapeau trois fois bien haut Réjean Labrie pour votre texte.
    Votre texte présente une description très réelle et sensible de ce que des milliers de Québécoises et de Québécois ressentent face au dossier de l'immigration chez eux, dans leurs quartiers, dans leurs institutions, toutes construites par nous depuis des décennies de travail collectif.
    Les lois de l'immigration sont très complexes et des avocats et autres conseillers en immigration au Québec font leur pain et leur beurre avec ce fouillis de catégories d'immigrants et de conditions à remplir pour plaire au Prince.
    Pour les Québécois ordinaires, il est impossible de s'y retrouver et d'avoir des réponses à des questions comme celle de savoir combien coûte au total des budgets de l'immigration, combien coûte chaque immigrant chaque année ? On paie pour cela. Est-ce possible de savoir ? Je cherche ces chiffres per capita, impossibles de trouver.
    Les fédéralistes et les fonctionnaires kanadians sont très heureux que les Québécois ne sachent pas trop de détails. Le peuple doit être tenu à l'écart et pendant ce temps précieux qui coule, des immigrants vivent chez dans l'ingratitude voulue et entretenue par les adversaires du Québec de la trempe du ministre irresponsable nommé Jean-Marc Fournier.
    Autre question: pourquoi 100% des immigrants ne sont-ils pas francisés dans nos écoles françaises ? Parce que les Commissions scolaires anglaises du Québec perdent des clients, ah bon, et l'arrivée des immigrants est une occasion de couper la poire en deux, etc. Toujours du chantage où on doit céder, céder.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2015

    Monsieur Labrie
    Monsieur Fortin vient de vous fournir la réponse. Tant que les Québécois ne décideront pas de se prendre en main, de se donner un pays; il n'y a rien à faire pour contrer l'immigration massive actuelle et notre assimilation collective par le multiculturalisme. En ayant ton pays, tu peux contrôler ton immigration et ta langue. Présentement, nous sommes annexés au Canada anglais et nous ne pouvons rien faire. À Ottawa, ils appliquent la politique d'assimilation de Lord Durham. Et dire que nous avons donné 40 comtés au libéraux à la dernière élection; nous les aimons nos bourreaux, ne trouvez-vous pas?
    André Gignac 20/12/15

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2015

    Selon moi M. Labrie vous vous trompez de cible , ce n'est pas l'immigrant qui contrôle , il arrive dans un état de fait , il fait du mieux qu'il peut pour s'acclimater et il se rend très vite comte du coté "kkkanadian " du KKKanada et vous pouvez être sur que le fédéral , qui a le contrôle de cette immigration si je ne me trompe pas , le sait aussi , donc ce qu"il faut c"est AVOIR le contrôle de cette mème immigration . Le multiculturalisme " kkkanadian " a été inventé pourquoi vous pensez ???