POLITIQUE

Conrad Black voit en Philippe Couillard un brave fédéraliste

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Le rêve de tous les fédéralistes canadiens : un brave toutou de premier ministre du Québec à leur service

TORONTO - L’homme d’affaires déchu Conrad Black est enthousiasmé par les efforts du gouvernement Couillard pour permettre au Québec d’intégrer la constitution canadienne.

Il n’hésite d’ailleurs pas à affirmer que Philippe Couillard est le premier ministre québécois le plus fédéraliste depuis Jean Lesage.
«(Philippe Couillard) est moins ambigu et il est un fédéraliste plus brave que tous ceux qui se sont succédé dans son poste depuis Jean Lesage», a-t-il souligné dans une lettre ouverte publiée samedi dans le quotidien The National Post.
M. Black, qui a passé 37 mois en prison aux États-Unis pour fraude et entrave à la justice, estime que la volonté du gouvernement Couillard de «stabiliser une fois pour toutes les arrangements constitutionnels avec le Canada» ne devrait pas être ignorée à cause de «la phobie de (Stephen) Harper pour toute controverse dont il ne peut pas contrôler l’issue à sa guise».
«Il existe une occasion pour agir et il faut la saisir», souligne-t-il.
Le premier ministre Couillard a évoqué à plusieurs reprises, non sans susciter la controverse, l’idée de lancer des discussions afin que le Québec puisse enfin parapher la constitution canadienne, qui a été adoptée en 1981 sans l’appui de la province.
Dans sa lettre ouverte, Conrad Black, qui fait un tour d’horizon de la scène politique québécoise, n’hésite pas à s’en prendre à Pierre Karl Péladeau.
Il soutient que l’aspirant possible à la chefferie péquiste a lancé une attaque «complètement irresponsable contre l’une des familles les plus honorables au Québec - et une rivale de son entreprise familiale».
Conrad Black évoque ainsi la famille Desmarais, dont le conglomérat Power Corporation détient une participation dans l’exploitation des sables bitumineux en Alberta.
À son avis, Pierre Karl Péladeau tombe dans la théorie de la conspiration lorsqu’il accuse le gouvernement Couillard de vouloir céder aux intérêts de l’industrie albertaine du pétrole, à cause de l’influence des Desmarais.


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