QUÉBEC | Le premier ministre Philippe Couillard a déploré l’existence d’une «perte de contact» avec la communauté anglophone du Québec, lors d’une entrevue de fin d’année accordée au quotidien Montreal Gazette.
M. Couillard a fait cette déclaration en revenant sur les commentaires qui avaient suivi la montée aux barricades de l’ancien chef du Parti québécois (PQ), Pierre Karl Péladeau, pour défendre les commissions scolaires anglophones en janvier dernier. Celles-ci accusaient alors le gouvernement libéral de les ignorer en élaborant le projet de loi 86, qui visait à abolir les élections scolaires.
«Lorsque j’ai vu ça, je ne pouvais pas y croire», a plaidé le premier ministre, en évoquant une «perte de contact» entre son gouvernement et la communauté anglophone. «Je ne veux pas que les gens se sentent pris pour acquis. Je ne prends personne pour acquis et je souhaite que tout le monde se sente comme un citoyen de première classe au Québec», a-t-il poursuivi.
La Gazette a aussi demandé son avis au premier ministre quant à l’intention affichée par l’actuel chef du PQ, Jean-François Lisée, de nommer un ministre responsable de la communauté anglophone s’il est élu. «Allons donc, restons dans la réalité. Nous ne sommes pas des enfants. Nous savons ce qu’ils veulent faire», a rétorqué Philippe Couillard en évoquant, sans le nommer, un éventuel référendum sur la souveraineté.
Ce dernier a aussi affirmé que son objectif était de faire en sorte que plus de jeunes anglophones demeurent au Québec, sans indiquer comment il compte s’y prendre.
Le premier ministre a aussi vanté le PLQ en le qualifiant de «seul parti qui croit vraiment en une société inclusive», alors qu’il discutait d’intégration des immigrants avec le quotidien anglophone.
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