(Québec) Alors que la controverse sur Sam Hamad bat son plein, le premier ministre Philippe Couillard refuse d'être blâmé pour les agissements au PLQ avant qu'il en soit le chef.
Deux raisons ont justifié son retour en politique, a affirmé le chef libéral, mardi : la modernisation du Québec et la transformation du Parti libéral du Québec.
«Moi, je prends la responsabilité du parti à partir de ma nomination en tant que chef, en mars 2013, a déclaré M. Couillard. J'assume bien sûr le passé de l'institution et tout ce qui va avec, mais ma responsabilité personnelle a commencé au moment où j'ai décidé de me lancer en politique à nouveau. (...) Je défie qui que ce soit, depuis le 17 mars 2013, de trouver autre chose que des pratiques exemplaires au PLQ»
Le premier ministre estime que le coeur de la question qui entoure Sam Hamad est de savoir si le comportement du ministre a influencé le financement de l'entreprise Premier Tech. Investissement Québec a déjà affirmé que ce n'était pas le cas.
Rien au sujet de Marc-Yvan Côté
M. Couillard refuse de commenter les relations que des ministres libéraux ont eues avec Marc-Yvan Côté, banni du Parti libéral du Canada. «Je vais vous redire ce que j'ai déjà dit : à Québec, M. Côté était bien connu, était présent également, et ça n'a pas changé», a dit le premier ministre.
Le ministre Sam Hamad a informé le cabinet du premier ministre qu'il irait se refaire une santé en Floride. «Ce n'est pas qu'on l'a laissé partir, a dit M. Couillard. Il nous a avisés qu'il partait, tout simplement.» Était-ce une erreur de le laisser partir? «Il revient jeudi», a répondu M. Couillard chaque fois que la question lui a été posée.
Le premier ministre a dit avoir fait tout en son pouvoir pour éviter d'associer sa sortie publique de samedi aux funérailles nationales de Mme Claire Kirkland-Casgrain. «On m'aurait reproché d'avoir attendu plus longtemps, a justifié M. Couillard. (...) À partir du moment où une orientation était déterminée, il fallait la communiquer rapidement à la population.»
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