Crucifix: «Nous, on le garde», dit le maire Labeaume

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Legault devrait s'inspirer de Labeaume

Le gouvernement a beau retirer celui de l'Assemblée nationale, le crucifix de l'hôtel de ville de Québec est là pour rester s'il n'en tient qu'au maire sortant, Régis Labeaume. «Nous, on le garde», a-t-il tranché.

 

Questionné mardi, M. Labeaume a été surpris d'apprendre que le gouvernement Marois a choisi de retirer le crucifix. Quoique, selon lui, cela est en accord avec les principes de la Charte des valeurs que l'on veut mettre en place.

 


Questionné mardi, M. Labeaume a été surpris d'apprendre que le gouvernement Marois a choisi de retirer le crucifix. Quoique, selon lui, cela est en accord avec les principes de la Charte des valeurs que l'on veut mettre en place.


Et à Québec? La position du maire ne change pas. Pas question de retirer le crucifix de bois qui trône sur le mur à droite du président du conseil, insiste Régis Labeaume, qui avait déjà tranché cette question au moment des premières discussions entourant la Charte, en août. «J'ai pas de raison. C'est le patrimoine. On laisse le patrimoine là.»


Le crucifix, nous informe-t-on à la Ville de Québec, est accroché au mur de la salle du conseil depuis la construction de l'édifice, en 1896.



Du côté de Démocratie Québec, le chef David Lemelin n'a pas voulu se prononcer sur la question pour le moment. «Je ne déciderai pas unilatéralement», a-t-il fait savoir.




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