MONTRÉAL

Denis Gallant n’enquêtera pas sur l’espionnage de journalistes

C983f6e8b365d6640f8457936e385c39

Coiteux vole au secours de Coderre

Denis Coderre a fait volte-face, mardi, en annonçant qu’il retirait le mandat d’enquête administrative confié à l’inspecteur général Denis Gallant, au sujet de la surveillance de journalistes par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Le maire a justifié sa décision en disant s’être entretenu avec le ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, et avoir obtenu l’assurance que la commission d’enquête mise sur pied par le gouvernement du Québec se penchera aussi sur le cas du SPVM.

« Il risque d’être contre-productif que plusieurs enquêtes soient menées de front sur le sujet, d’autant que la commission d’enquête du gouvernement du Québec sera publique et aura tous les pouvoirs que lui accorde la Loi sur les commissions d’enquête, dont le pouvoir de contraindre pour découvrir la vérité », a expliqué le maire, par voie de communiqué.

Le ministre Coiteux avait pourtant déjà annoncé, la semaine dernière, que la commission d’enquête s’intéresserait au SPVM, en plus de la Sûreté du Québec (SQ) et du Service de police de la Ville de Québec.

Des critiques

Rappelons que, à la suite des révélations faites la dernière semaine concernant la surveillance de journalistes, le maire avait confié un mandat pro bono à Me Gallant afin que celui-ci fasse la lumière sur les processus d’enquête utilisés par le SPVM.

La décision du maire lui avait valu de nombreuses critiques, dont celles de Projet Montréal, qui estimait que ce mandat compromettait l’impartialité et l’indépendance de l’inspecteur général face au pouvoir politique de M. Coderre.
> Lire la suite de l'article sur Le Devoir


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé

-->