Les représentants d’une Première Nation de Colombie-Britannique qui sont fermement opposés au projet de prolongement de l’oléoduc Trans Mountain ne souhaitent pas importer au Canada le type de manifestations violentes qui ont éclaté récemment au Dakota du Nord.
Les représentants de la Première Nation sanish de Tsleil-Waututh ne se font pas trop d’illusions : ils croient que le cabinet libéral de Justin Trudeau approuvera ce projet d’oléoduc de l’entreprise Kinder Morgan, qui pourrait tripler la capacité du pipeline acheminant les sables bitumineux de l’Alberta jusqu’au port de Burnaby, sur le Pacifique.
Mais à l’issue d’une rencontre à Ottawa avec le ministre fédéral des Ressources naturelles, Jim Carr, la chef salish Maureen Thomas a précisé lundi que son peuple n’a pas l’intention, si le projet est effectivement approuvé, de s’y opposer avec violence, comme on l’a vu récemment à Standing Rock.
La chef Thomas a plutôt promis de poursuivre le dialogue avec Ottawa, sous une forme ou une autre, sans causer de préjudices au reste du Canada ou aux individus.
Son neveu, Rueben George, a soutenu que la nation Tsleil-Waututh est satisfaite des garanties accordées par la Constitution aux droits des Autochtones.
Bataille judiciaire
Le porte-parole de la communauté a précisé que les Salish déploieront tous les efforts judiciaires requis pour stopper le projet, mais en excluant les actes de violence comme on en a vu à Standing Rock contre l’oléoduc Dakota Access.
« Je crois que les Canadiens et le gouvernement ne souhaitent pas ça. Des gens [à Standing Rock] sont abattus. Une femme a perdu un bras. On veut éviter ça », a indiqué M. George.
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