L’imbroglio suscité par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, eu égard au congédiement du lanceur d’alerte, Louis Robert, dans des circonstances nébuleuses, a eu l’heur d’alimenter les critiques de l’opposition, notamment en raison de la « clémence » du premier ministre envers son ministre comparativement à son empressement à destituer MarieChantal Chassé de son poste de ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Il n’en fallait pas davantage pour que les partis d’opposition demandent au premier ministre de juger de la conduite du ministre André Lamontagne avec la même sévérité qu’il a jugé celle de MarieChantal Chassé.
Si l’on prend pour acquis que M. Lamontagne s’est excusé de s’être fourvoyé dans les termes qu’il a utilisés pour décrire les événements entourant le congédiement de Louis Robert, et qu’il a demandé l’opinion de la Protectrice du citoyen pour faire la lumière sur cette affaire, je serais porté à laisser « la chance au coureur », pour autant que cette histoire se termine par le rengagement de M. Robert qui n’a fait que son devoir.
Enfin, en ce qui a trait à Mme Chassé, il était devenu évident qu’elle éprouvait de sérieux problèmes de communication avec les médias, un handicap majeur qui aurait gravement porter atteinte à son rôle d’information à la population eu égard aux dossiers dont elle était responsable, notamment le dossier « chaud » de l’Environnement.
Position de François Legault sur les lanceurs d'alerte et sur le cas Louis Robert :
Henri Marineau, Québec
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