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Deux poids, deux mesures?

Position de François Legault sur les lanceurs d'alerte et sur le cas Louis Robert

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Tribune libre

L’imbroglio suscité par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, eu égard au congédiement du lanceur d’alerte, Louis Robert, dans des circonstances nébuleuses, a eu l’heur d’alimenter les critiques de l’opposition, notamment en raison de la « clémence » du premier ministre envers son ministre comparativement à son empressement à destituer MarieChantal Chassé de son poste de ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.


Il n’en fallait pas davantage pour que les partis d’opposition demandent au premier ministre de juger de la conduite du ministre André Lamontagne avec la même sévérité qu’il a jugé celle de MarieChantal Chassé.


Si l’on prend pour acquis que M. Lamontagne s’est excusé de s’être fourvoyé dans les termes qu’il a utilisés pour décrire les événements entourant le congédiement de Louis Robert, et qu’il a demandé l’opinion de la Protectrice du citoyen pour faire la lumière sur cette affaire, je serais porté à laisser « la chance au coureur », pour autant que cette histoire se termine par le rengagement de M. Robert qui n’a fait que son devoir.


Enfin, en ce qui a trait à Mme Chassé, il était devenu évident qu’elle éprouvait de sérieux problèmes de communication avec les médias, un handicap majeur qui aurait gravement porter atteinte à son rôle d’information à la population eu égard aux dossiers dont elle était responsable, notamment le dossier « chaud » de l’Environnement.




Position de François Legault sur les lanceurs d'alerte et sur le cas Louis Robert :





Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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