Ferons-nous l'histoire

Tribune libre

Ce lundi 7 avril sera historique.
Nous Québécois avons l'opportunité de nous ressaisir une dernière fois.
Nous devons affirmer notre québécitude.
Car cela risque d'être la dernière fois avant très longtemps et, peut-être que cela ne reviendra jamais.

Notre choix est simple et complexe à la fois.

Nous Québécois votons pour un parti au service des oppresseurs du pays québécois.
Nous Québécois votons pour le parti de la grande finance.
Nous Québécois votons un parti envahi par des magouilleurs sans scrupules.
Nous Québécois votons un parti de conspirateurs au service d'une élite anglo-canadienne.
Un parti dirigé par des sans âme.

Notre choix est donc très simple, mais si complexe à la fois.

Car, si nous ne voulons pas allez vers un suicide identitaire, que devons nous faire ?
Exprimer notre choix avec ces Québécois sincères qui nous proposent des alternatives valables, mais totalement impossibles à concrétiser dans ce contexte de province colonisée qui nous est imposé par la Constitution canadienne ?

C'est-à-dire, votez pour un parti qui prône la solidarité ou pour un parti d'une option soi-disant nationale ?
Deux partis qui, lors de l'élection de 1012, ont, bien sûr sans le vouloir, tiré le tapis sous les pieds du PQ dans les comptés de Bromes-Missisquoi, Jean Lesage, Laurier-Dorion, Mégantic, Mille-Îles, Papineau, Richmond, Trois-Rivières, Verdun.
Ou, voter pour un parti qui regroupe des Québécois intègres, un parti fondé par deux hommes qui, comme René Levesque, ont déserté le Parti libéral ? Un parti aujourd'hui dirigé par un chef, certes talentueux, mais qui met sous le tapis notre fierté d'être. Pourtant, son exemple personnel en matière de réalisation est plus que respectable. Si lui n'a pas eu peur de créer une grande entreprise pourquoi, nous ne serions pas capables, nous peuples du Québec, de créer, un jour, un vrai pays ?

Oui, pour plusieurs d'entre nous cela peut être complexe le 7 avril. Car, même si les visions de gouvernance de ces autres partis ne sont pas les nôtres et ne nous inspirent pas, nous pouvons les respecter, car, dans un vrai pays, nous en débattrions normalement.
Mais le risque d'une gouvernance dirigé par des éteignoirs de notre identité et des opportunistes de la très haute finance me rend soucieux. En effet, je crains profondément qu'ils détruisent ce qu'hier de nombreux Québécois ont bâti.
Alors, je vous l'ai dit, lundi, notre choix est simple.

Le ferons-nous ?

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Jean-Pierre Pfisterer32 articles

  • 23 158

Un néo-québécois, souverainement québécois

Retraité, membre démissionnaire de l’exécutif de Vanier.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 avril 2014

    La tristesse dans tout cela est de voir un peuple que l'on disait progressiste s'enliser dans l'intérgrisme et l'assimilation et s'en trouver bien content. Sont-ils devenus rétrogrades? Non, un petit peuple manipulé par la Presse et RadCan tout comme il s'est fait manipuler en votant pour le NPD au fédéral.
    La différence entre l'Italie du Sud et le Québec est immense du point de vue politique. La Mafia italienne se cache derrière leurs politiciens. Ici ils se présentent et gagnent et il s'en trouve comme les médias mentionnés plus haut, pour les appuyer.
    Ce matin, j'ai jamais été aussi gêné d'être Québécois. Tellement que je crois que je vais quitter. Je ne veux pas voir mon Québec devenir un gros Ontario. Quitter pour ou? Je ne sais pas ma femme et moi avons abordé le sujet depuis 1 semaine. J'espère que mes petits enfants à tout le moins m'arborderont en français. C'est tout ce que je peux espérer.
    Les vraies affaires pour moi c'est de ne jamais participer à la corruption, la collusion et la privatisation Couillard. Avec mes impôts j'ai financé la corruption pendant 9 ans. Cela c'est fini. Je pense dorénavant à mes affaires.

  • Fernand Durand Répondre

    4 avril 2014

    Lundi, vous pouvez voter la tête haute ou être la risée de la planète. Réélire la mafia signerait la fin du ménage entrepris par le PQ.