Guy Ouellette ne présidera plus la Commission des institutions

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Représailles s'il le prend mal ? Contre qui ?

Fraîchement réintégré dans le caucus libéral, le député Guy Ouellette s'est vu définitivement retirer, mercredi, la présidence de la Commission des institutions.


Il avait demandé de reprendre son rôle de président dans une lettre au premier ministre Philippe Couillard, lundi, rappelant sa grande loyauté envers le Parti libéral du Québec (PLQ) et son engagement dans la lutte contre la corruption.


La Commission des institutions se penche notamment sur les mandats et pouvoirs des corps policiers.


Or, M. Ouellette a plutôt été nommé membre de deux autres commissions: celle de la culture et de l'éducation, ainsi que celle de l'aménagement du territoire. Sa rétrogradation représente pour lui une perte salariale d'environ 25 000 $.


Guy Ouellette, qui est âgé de 65 ans, a été arrêté par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) le 25 octobre dernier en lien avec les fuites dans l'enquête Mâchurer qui s'attarde au financement du PLQ à l'époque où il était dirigé par Jean Charest.


Aucune accusation n'a, à ce jour, été portée contre lui.


Il a affirmé, mardi, être «heureux» de réintégrer le caucus libéral, mais n'a offert aucun commentaire mercredi sur son rôle réduit en commission parlementaire.


Par ailleurs, sa réintégration a soulevé d'autres questions à l'Assemblée nationale quant au possible retour du député indépendant Gerry Sklavounos.



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