#Moi Aussi

Je dénonce l'idéologie dominante des féministes radicales post Moi aussi qui fait déraper toute la société

Les méfaits d'un nouveau puritanisme

4f0655e956ffe97d6015ca84c24050a2

Tribune libre

Je dénonce l'idéologie dominante des féministes radicales post Moi aussi qui fait déraper toute la société.


Sur Facebook et ailleurs sévit actuellement une grosse polémique à propos du geste commis par deux hommes qui ont enlacé une journaliste de TVA lors d'une manifestation anti-masque à Québec. J'y ai participé en publiant sur Facebook deux messages lapidaires que voici. "Comparer le geste des barbus à une agression traumatisante, c'est banaliser les vraies agressions."Et aussi. "Si une accolade fraternelle devient des voies de fait, la société est malade." Les réactions agressives et les attaques personnelles que ces deux messages ont provoquées me font comprendre le danger des messages lapidaires. Je crois donc nécessaire et utile d'articuler mon opinion.


Je suis en désaccord avec ceux qui refusent de porter le masque au nom de la liberté: je trouve ça stupide et irresponsable. Je suis en faveur de la distanciation physique de 2 mètres. Je suis en désaccord avec ceux qui interfèrent avec le travail des journalistes. Voilà trois raisons de gros bon sens de désapprouver le geste des deux barbus.


Mais ce qui me pousse à intervenir, c'est ceci. Je trouve excessive et injuste l'accusation qui leur est faite de voies de fait et d'agression. Je trouve ça épouvantable d'essayer de les faire passer pour des criminels. Et j'essaie d'expliquer cette dérive et ce dérapage non pas surtout par la crise du coronavirus qui rend tout le monde irritable mais par le climat puritain de dénonciation et de délation créé par les féministes radicales post Moi aussi. C'est l'idéologie dominante créée par les féministes radicales que je conteste vigoureusement: c'est devenu ce que Roland Barthes appelle la doxa et c'est politiquement correct de s'y soumettre  comme le font plusieurs femmes qui étaient mes amies Facebook et que je suis en train de perdre.


La crise du coronavirus rend tout le monde nerveux et hypersensible: mais ce n'est pas une excuse pour charrier et déraper. Les féministes radicales d'Hyènes et jupons et de Dis son nom rêvent de m'étouffer sous une taie d'oreiller pour me réduire au silence.  Mon opinion, je la trouve, ma foi, rationnelle, assez nuancée et parfaitement défendable. L'agressivité qu'elle provoque est la preuve que c'est périlleux et difficile de contester une idéologie dominante. 


L'objection la plus vicieuse qui m'est faite, c'est que je ne comprends rien aux agressions sexuelles parce que je manque d'empathie, de senti et de coeur parce que je tiens à avoir raison à tout prix.  Ce chantage est une tentative d'intimidation proche de la mauvaise foi. A cette accusation, je réponds  qu'il n'y a aucun rapport entre le geste de ceux que j'appelle familièrement les deux barbus et les agressions sexuelles dont on parle. C'est pourtant facile à comprendre et je me demande si on ne fait pas pas exprès pour ne pas comprendre. Demandons-nous pourquoi certains et certaines ne veulent pas comprendre mon point de vue pourtant si facile à comprendre. Et selon moi parfaitement justifié. C'est parce que j'ai de l'empathie pour les vraies victimes d'agression que je dénonce l'amalgame qui consiste à traiter les deux hommes de la manif de criminels qui ont fait des voies de fait. Et je crois que c'est un dérapage qui est la conséquence de l'hystérie anti-hommes qui découle du mouvement Moi aussi qui est devenu une idéologie dominante qui cherche des coupables, qui a besoin de coupables et de victimes.


Il est grand temps que quelqu'un se lève pour dénoncer ce nouveau puritanisme et cette dictature idéologique qui déforme tout et qui empoisonne le débat comme les réactions agressives et les attaques personnelles  exprimées contre mon opinion le prouvent hors de tout doute.    



Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé