La Presse Canadienne Montréal - Jean-Marc Léger, un ancien journaliste et auteur, et premier directeur de l'Office de la langue française du Québec, est décédé à l'âge de 84 ans des suites d'une longue maladie.
Né à Montréal le 8 janvier 1927, M. Léger a entrepris sa carrière de journaliste à l'âge de 24 ans, après avoir étudié le droit, les sciences sociales et l'histoire. Il a d'abord travaillé dans la salle de rédaction de La Presse, de 1951 à 1956, puis dans celle du Devoir, de 1957 à 1962.
Il a dirigé pendant deux mandats l'Union canadienne des journalistes de langue française entre 1955 et 1961, et sa grande soeur, l'Association internationale des journalistes de langue française, de 1960 et 1962.
Lorsque naît l'Office de la langue française en mars 1961, il en devient le premier directeur, avant de retourner au journalisme en 1963.
Amoureux du français, il s'implique également sur la scène internationale pour la promotion de la langue. M. Léger est considéré comme l'un des pères fondateurs de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Il a été le premier secrétaire général de l'organisation - connue alors sous le nom de l'Agence de coopération culturelle et technique- entre 1970 et 1973. Il s'est aussi engagé auprès de l'Agence universitaire de la francophonie entre 1961 et 1978.
L'OIF a d'ailleurs rendu hommage à Jean-Marc Léger en mai dernier, alors qu'elle célébrait le 40ième anniversaire de sa création. Son secrétaire général, Abdou Diouf, a souligné son courage, ses compétences et ses profondes convictions.
En 1978, Jean-Marc Léger devient délégué général du Québec à Bruxelles. Dans les années 1980, il sera deux fois sous-ministre adjoint, d'abord au ministère de l'Éducation, puis, à celui des Relations internationales. En 1986, le gouvernement lui confie le poste de commissaire général à la Francophonie.
Jean-Marc Léger est aussi auteur de livres consacrés à l'Afrique, à la francophonie et à la souveraineté du Québec.
Il est docteur honoris causa des universités de Montréal, de Paris-Sorbonne, d'Aix-en-Provence et de Kinshasa. Au cours de sa vie, il a reçu plusieurs autres distinctions, dont l'Ordre national du Québec et la Légion d'honneur de France.
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