WINNIPEG – La première ministre ontarienne Kathleen Wynne, au cœur d’une controverse depuis sa visite à l’Assemblée législative de l’Alberta, soutient qu’au-delà d’avoir été la cible de propos homophobes, elle a surtout été attaquée parce qu’elle est une femme.
Kathleen Wynne a d’abord été accueillie froidement par des députés du Parti Wildrose lors de sa visite à l’Assemblée législative de l’Alberta, jeudi, pour une entente entre les deux provinces sur l’énergie. La moitié des députés du Wildrose ne se sont pas levés lorsque la première ministre de l’Alberta, Rachel Notley, a présenté la première ministre ontarienne à l’assemblée.
Deux jours plus tard, le député du Wildrose Derek Fildebrandt a été suspendu du caucus de son parti relativement à des propos homophobes tenus sur sa page Facebook à l’endroit de Mme Wynne, qui affiche fièrement son homosexualité. Il a par la suite tenu à présenter ses excuses.
Lorsque Kathleen Wynne a pris la parole au congrès libéral à Winnipeg samedi, elle a mentionné qu’elle acceptait les excuses du député, soulignant toutefois que ce commentaire allait plus loin que l’homophobie et incarnait une forme de sexisme, a rapporté l'Ottawa Citizen.
«Oui, j’accepte ses excuses, a dit la première ministre ontarienne. Mais je trouve qu’il s’agit d’un concours de circonstances intéressant. Je suis là en tant que femme, on parle de changement climatique. Et je pense que l’attaque, la méchanceté de l’attaque, était teintée.»
Mme Wynne a soutenu que les attentes envers les hommes et les femmes étaient différentes, notamment en ce qui concerne leur comportement.
La première ministre ontarienne estime qu’un accueil différent serait réservé à ses homologues en visite en Ontario.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé