L'enseignement de l'anglais au primaire et la langue de travail

Tribune libre

Le débat sur l'enseignement de l'anglais au primaire tend à faire oublier un grave problème sur la langue de travail.
Si la langue au travail était essentiellement le français les arguments pour apprendre l'anglais utile seraient vus d'une autre façon. par exemple pour les voyages à l'extérieur , les communications avec l'extérieur, les volumes provenant de l'extérieur.
Pour se permettre de voir les choses de cette façon il faudrait que'' tous les québécois'' puissent parler couramment le français.
Il ne faut pas mêler cela avec l'obligation pour les immigrants de recevoir les enseignements qu'on leur ''fournit'' en français
La non-obligation du travail en français fait de l'apprentissage de l'anglais une incitation aux employeurs à pouvoir demander que les relations de travail se fassent en anglais alors qu'ils viennent utiliser nos compétences qui coûtent un quart de million pièce à la société pour les amener à l'âge adulte. Les employeurs même internationaux y trouvent leur intérêt sinon ils se seraient installés ailleurs.
Tant et aussi longtemps que la langue de 90% de la population du Québec ne sera pas respectée (lire: tant que les québécois ne respecteront tous les droits de la langue nationale) on aura ce genre de questionnement.
Or les deux problèmes sont différents mais deviennent concurrent parce qu'on se sert du débat de l'anglais à l'école pour en promouvoir l'importance dans nos relations avec l'extérieur. On esquive ensuite la discussion à savoir l'importance vitale pour le français d' être obligatoire comme langue de travail.
Tant que ça ne sera pas réglé on vivra une controverse entre les intérêts des immigrants de même que l'accès à l'emploi chez les francophones vs l'enseignement de l'anglais à l'école.
Il faut dire que cette controverse sert bien la politique qui veut noyauter des minorités afin de s'assurer leur appui aux élections pour prendre le pouvoir et ensuite modifier les assises de l'État et l'état de nos avoirs collectifs. Et c'est nous qui faisons chez les minorités la promotion des privilèges qui leur sont accordés simplement en les dénonçant.
IL FAUT PLUTÔT DÉNONCER LA MOTIVATION POLITIQUE CACHÉE DE TOUTES CES CONTROVERSES CRÉÉES SUR LA LANGUE DEPUIS QUE LE PLQ EST AU POUVOIR POUR POUVOIR EN TOUTE QUIÉTUDE DÉMANTELER L'ÉTAT ET NOTRE PATRIMOINE COLLECTIF AU PROFIT DES OLIGARQUES QUI LES ONT PLACÉ AU POUVOIR, ET SE SERVIR NOUS-MÊMES JUSTEMENT DE CES CONTROVERSES COMME BOOMERANG POUR CONTRE-ATTAQUER.
Il ne faut surtout pas accepter en plus que l'enseignement de l'anglais vienne influencer l'apprentissage des matières traditionnelles au programme. Imaginez un étudiant qui aurait moins d'aptitudes à l'apprentissage d'une langue et qui ne comprendrait pas bien les cours ou les questions d'examens en maths, en histoire ou en géographie. On assisterait pour le moins à un appauvrissement des connaissances dans ces matières et souvent à une démobilisation ou un échec non mérité.


Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2010

    Ce n'est pas l'anglais que nos enfants doivent apprendre mais une langue du monde au choix car 90% des pays du monde ont une autre langue nationale que l'anglais
    Apprendre la même langue seconde à tous nos enfants c'est de l'assimilation anglicisation à la John James Chares et la meilleure façon de détruire le Québec