Réponse à Nicole Hébert

L’indépendance est un projet révolutionnaire qui nécessite une action révolutionnaire

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!


[Madame Hébert->19770]
De retour au Québec d'où j'étais absente depuis le 3 mai, je viens de lire attentivement la lettre que vous m'écriviez, le 14 mai, et m'adressiez, via Vigile. Je vous envoie la mienne à la même adresse.
Que répondre qui ne vous heurterait pas, surtout qui ne vous désenchanterait complètement du Parti québécois auquel vous accordez encore votre confiance? Je l'ignore.  Ne militant actuellement dans aucun parti, ni mouvement, je  ne me sens d'aucune manière autorisée à critiquer votre pensée et votre action. Or, le simple fait d'exposer ma vision du rôle du PQ dans notre lutte constitue en soi un désaveu de votre démarche.
En effet, toutes mes analyses et mon expérience du véritable combat m'amènent à conclure que le MSA, d'où est issu le PQ, a été le fossoyeur du mouvement  indépendantiste dans ses premiers et puissants élans et que ce dernier n'a pas su, en 41 ans d'existence redonner au projet son véritable souffle, celui nécessaire à la mobilisation de tout un peuple pour mener victorieusement la lutte toujours difficile, parce que révolutionnaire, du renversement d'un système établi, en l'occurrence le système fédéral canadien.
Ce qui ne m'empêche pas, au moindre signe qu'il donne de sa volonté de réellement œuvrer à l'accession du Québec à l'indépendance, d'accorder au PQ le bénéfice du doute, tellement est grand mon espoir de le voir s'orienter clairement et fermement dans cette voie.  Malheureusement, il me donne le plus souvent la preuve de son impuissance à s'y engager coûte que coûte,  trop manifestement soucieux de prendre le pouvoir ou de le conserver. Ce qui serait légitime s'il s'en servait comme outil privilégié pour faire l'indépendance. Or, en démocratie, on exerce le pouvoir de la manière dont on le prend et le PQ ne l'a encore jamais pris en s'appuyant sur le projet indépendantiste et rien n'indique en ce moment qu'il se propose de le faire, lors de la prochaine élection. Donc...
À 74 ans, je demeure une rebelle qui pense que pour changer les situations qui doivent l'être, parce que sources de domination, d'exploitation et d'aliénation, il faut s'attaquer à leurs racines, les détruire et non essayer de seulement les améliorer. L'indépendance ne passe pas par l'exercice d'un bon gouvernement (étapisme) encore moins par la quête de l'approbation de l'ennemi (proposition d'association, de partenariat), surtout pas par le maintien du Québec dans la mouvance destructrice du néo-libéralisme (programme actuel du PQ), mais par la rupture radicale d'avec toutes les lois, règles et politiques qui régissent d'Ottawa la vie politique, économique et sociale au Québec, ce qui implique le choix de moyens de lutte non confinés à l'électoralisme.
Comme vous voyez, il est naturel que vous n'ayez pas beaucoup entendu mon discours, que même les Bourgault et autres Lévesque ont voulu étouffer, en leur temps, et sans cesse le PQ.
Néanmoins, comme l'indépendance est une nécessité et qu’on n’échappe pas, sous peine de mort, à la nécessité d'être ce qu'on est, c'est-à-dire de persister dans son être, je suis intimement convaincue que le peuple québécois la réalisera. Peut-être même de mon vivant, l’histoire étant faite de revirements brusques et inattendus. C'est mon espérance.
Avec l'expression de mon estime pour votre engagement.
Andrée Ferretti.
P.S. Cette lettre qui n’est qu’une lettre, énonce plusieurs propositions non développées. Elles le seront dans un prochain ouvrage retraçant mon parcours intellectuel, politique et littéraire.

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Andrée Ferretti124 articles

  • 121 200

"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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21 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Suite 2
    Si QS choisit la cause du peuple souverain du Québec il ne saurait la subordonner à la réussite électorale préalable de son point de vue quant à ce que doit ou pas choisir ce peuple souverain du Québec pour assurer son développement politique, économique, sociétal et culturel, au risque qu'il ne choisisse pas ce que propose QS avant la fondation de l'État qu'il désire fonder, Il aura tout le loisir de le faire dans le contexte de l'État souverain, comme le NPD le fait dans le contexte du Canada actuel, en s'abstenant de le dénoncer en tant qu'État invalide et illégitime sur le territoire national du peuple souverain du Québec. Ce pourquoi je ne voterai jamais pour le NPD.
    Ou bien QS choisit l'État légitime du peuple souverain du Québec à fonder, comme contexte d'action politique, ou bien il choisit le Canada invalide et illégitime sous prétexte qu'il ne peut obtenir l'aval du peuple du Québec en ce qui concerne ses politiques.
    On tente de nous faire croire que QS choisit la cause du peuple souverain du Québec, mais pour que cela soit vrai et non un leurre pour attirer à lui des électeurs souverainistes, QS doit faire partie d'une UNION souverainiste à fonder et faire de l'avènement de l'État valide du peuple souverain du Québec non plus un événement subsidiaire, mais bien primordial.
    Je n'appuie pas QS, et ne vote pas QS, parce que cela n'est pas clair, comme le démontre M. Montmarquette. Cela sera clair dans le contexte d'un Programme commun de souveraineté endossé par QS et le PQ de même que par l'ensemble de la mouvance souverainiste, voire par l'ADQ, pourtant de droite affairiste et de d'obédience contraire à la mienne. Cela pour que je sois en mesure de voter pour QS, sans nuire à l'avènement de l'État valide et légitime du peuple souverain du Québec.
    En attendant QS doit faire valoir ses idées qui sont les siennes sans assujettir l'État du peuple souverain et son avènement au fait que cet État soit fondé en tant qu'État socialiste ou tout comme, comme nous le propose M. Montmarquette et madame Ferretti qui a appuyé aux dernières élections QS.
    Le prétexte de la déclaration de Pierre Curzi, me semble être un prétexte pour tancer le PQ en vertu d'une dialectique souverainiste alors qu'il est question d'attirer à QS les souverainistes en vertu d'une dialectique de lutte des classes typiquement issue de l'Internationale socialiste d'antan.
    Je réprouve le procédé, je réprouve la politique.
    Le peuple souverain du Québec a droit de fonder l'État valide et légitime qu'il désire, que cela soit un État socialiste ou pas, qu'il soit ou pas partie du Canada. Il en va de sa liberté souveraine. Pour l'heure elle est contrée par un État du Canada abusif qui s'impose d'autorité impériale, il ne faudrait pas que s'empile par dessus une autorité morale révolutionnaire ou socialiste qui pareillement ajouterait une serrure à la porte de la prison canadianisatrice qui l'enferme depuis la Conquête dans le refus de ce que nous sommes, NOUS, le peuple souverain du Québec, libre de « choisir son destin » quelqu'il soit.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Suite
    Un partie de la classe d'affaire québécoise, la plus riche et puissante, pour prospérer et rayonner hors Québec - donc au Canada, puis ailleurs dans le monde - a dû s'aligner sur ce que les canadianisateurs pensent et veulent, puisqu'il était question de faire des affaires. Les canadianisateurs pensent que le Québec leur appartient et veulent que cela perdure.
    De plus, ils veulent appartenir à la classe qui par dessus elle contrôle le monde, et ceux-là, ne veulent pas d'État nationaux dans leurs jambes. Comme ne le voulaient pas les tenants de l'Internationale socialiste. Or l'Internationale socialiste en a mangé toute une, c'est le grand capital qui a gagné, jusqu'en Chine en quelque sorte où il fleurit maintenant. Ce pourquoi le grand capital québécois prend fait et cause pour ce que veut le grand capital international, pas d'État. Mais la crise vient changer ces plans.
    Du côté capitaliste il est donc question maintenant de faire amende honorable, d'affecter l'amende honorable, et de transformer le capitalisme pour le faire comme disait Sarkozy non plus capitalisme de spéculation mais plutôt de production, donc plus... humain. Il est question de faire en sorte que les États nationaux puissent pouvoir discipliner le grand capital multinational et l'empêcher de se soustraire à ses obligations et aux lois nationales et internationales, en utilisant par exemple les zones franches. Mais on est loin du compte. On voudra se servir de l'État qui ne trouve de moyen que de remflouer le grand capital, pour ensuite le lui reprocher...
    De son côté la gauche a renoncé à tuer le capitalisme au profit du communisme mais pense qu'il faut aller plus loin et déploie un argumentaire en conséquence. Cela se débat au niveau des nations car l'État nation est maintenant réhabilité autant du côté de l'ancienne gauche communiste que du grand capital de spéculation et ceux-là, regroupés dans de grands ensembles, comme l'Europe, sont en train de s'armer pour encadrer un capitalisme qui a un temps pu faire croire qu'il n'avait pas besoin des États pour se gouverner de manière responsable sans entraîner sa propre faillite. La crise actuelle nous le démontre.
    Dans ce contexte l'éventualité de fonder l'État souverain du peuple souverain du Québec est toujours d'actualité dans le contexte d'un plus grand ensemble nord-américain. Mais cela se heurte aux canadianisateurs qui considèrent le Québec comme sien et sa propriété.
    La gauche a le choix, elle peut choisir d'agir au niveau de l'État du Canada, et ne s'en prive pas, des fédéralistes québécois y oeuvrent, comme Thomas Mulcair. Mais elle peut aussi choisir d'agir au niveau de l'État du peuple souverain du Québec, QS tente de le faire.
    Mais, s'il se dit souverainiste, il doit choisir entre l'État du Canada et l'État du Québec. QS ne peut choisir les deux. Si l'on ne doit pas assujettir la « lutte des classes » à l'avènement de l'État national du peuple souverain du Québec, et permettre à QS de faire valoir mieux qu'à l'intérieur du PQ ce qu'il doit mettre de l'avant, on ne peut pas non plus assujettir la fondation d'un État légitime et valide du peuple souverain du Québec aux impératifs de la lutte des classes.
    Faire l'un et l'autre nuit à l'un et à l'autre. Imposer les impératifs de la lutte des classes contre l'avènement de l'État valide du peuple souverain du Québec se trouve à valider l'État actuel du Canada unilatéral, puisque de facto on nuit à l'avènement de l'État légitime du peuple souverain du Québec.
    Suite 2 ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Voilà bien mis à jour le calcul. La gauche communiste et socialiste a historiquement été contre les nationalismes pour mettre de l'avant la lutte des classes de l'internationale socialiste. Trudeau ancien gauchiste une fois au pouvoir a abondé mais a ratatiné la chose au seul Canada, d'où sa thèse du multiculturalisme qui en est le succédané à la mode au Canada. Le PQ, les souverianistes sont contre le multiculturalisme. La gauche québécoise a mis du temps à comprendre que le nationalisme n'était pas que nazi et que son contraire en ex-URSS avait opprimé des peuples sous prétexte d'Internationale socialiste. Mais le jupon dépasse vite... et le cheval revient au galop quand le naturel est chassé.
    M. Montmarquette membre de QS, nous dit que l'État national ne peut qu'être assujetti à la dictature du prolétariat, sinon, il n'a pas lieu d'être. Ce n'est pas dit dans ces mots mais c'est tout comme. Ainsi, plutôt que de participer à la fondation de l'État valide et légitime du peuple souverain du Québec, il préfère vivre et agir dans l'actuel État invalide et illégitime du Canada, comme le fait le NPD-Québec. Pire, il préfère militer contre les souverainistes, contre les souverainistes de la droite affairiste présente aussi dans le PQ.
    Les souverainistes disent au contraire que peu importe ce que choisit le peuple souverain du Québec, l'avènement de l'État valide et légitime du peuple souverain du Québec est primordial et non subsidiaire. Je suis de ceux-là. À la limite le peuple souverain du Québec choisirait d'être un État fasciste de droite affairiste, ou un État sous dictature communiste, je choisirais d'accompagner mon peuple dans ce qu'il désire fonder, à savoir un État valide et légitime qui émane des ses voix librement exprimées sans menaces de représailles, ni chantage. Le chantage au choix des vues du socialisme est aussi un chantage. Vous ne voulez pas d'un État socialiste, nous ne valez pas la peine d'en être doté. Du reste c'est ce que disent les canadianisateurs. Le souverainisme est ethnique, attardé, fermé sur le monde, voire fascisant... maintenant que le PQ n'est plus à gauche. Et, quand il l'était, le souverainisme était communiste. N'importe quoi et son contraire pour priver ce peuple de l'État valide et légitime qu'il désire.
    Cela dit, on oppose deux choses qui ne se situent pas dans le même ordre. On peut choisir de ne pas les opposer et faire avancer les deux ordres sans les mutuellement assujettir l'un à l'autre. C'est ce que tente de faire QS. Mais pas M. Montmarquette.
    L'ordre de la lutte des classes, celui qui oppose le grand capital à la masse exploitée pour l'enrichir doit être mis de l'avant. Le PQ ne le pouvait pas le faire aussi bien que QS puisqu'il se voulait rassembleur de toutes les obédiances. Et c'est finalement une bonne chose que QS existe pour que la gauche puisse être dotée d'une voix bien à elle. Car, il faut aussi faire avancer cette cause sans l'assujettir à l'avènement de l'État valide du peuple souverain du Québec.
    Or dans cette ordre, QS a intérêt à faire passer le PQ pour le tenant du grand capital tel qu'il se décline dans la nation du Québec pour gonfler ses rangs. Cela participe à sa lutte des classes qui est toujours au fond sa stratégie pour changer le monde et faire en sorte que le capitalisme ne soit plus contrôlé par des spéculateurs mais participe au développement de l'ensemble de la société hors l'exploitation d'une classe par un autre.
    Or l'ordre de la lutte contre la décolonisation lui commande que la nation à libérer soit en mesure de faire l'unité de ses forces, de toutes ses forces. C'est le seul moyen qui permet de contrer, ici, la force unie des colonisateurs, à savoir les canadianisateurs.
    Le problème c'est que la classe d'affaire du peuple souverain du Québec qui a pu à force, contre celle des colonisateurs, se tailler une place à la faveur de l'essor du nationalisme québécois de Duplessis à Jean Charest, est divisée.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2009

    À G. Verrier
    C’est ça… Après que classe de « pôves tis canayiens français » se soient fait écoeurer durant des siècles par la bande bourgeois anglophones, ce sera désormais au tour des parvenus francophones eux-mêmes d’écoeurer la classe pauvre de leur propre nationalité… Bel avancement…
    C’est de ne rien avoir compris ce qui a motivé la lutte originelle du peuple du Québec pour sa libération nationale et qui plus est, de ne rien avoir rien retenu de sa propre histoire.
    Nous voilà donc exactement devant l’indépendance «coquille-vide» du PQ.
    Tant qu’à moi, on aura qu’à changer de drapeau, ce sera moins de trouble que de changer pour le plaisir de changer…
    «J’en suis venu à la conclusion, au fil des ans, qu’il n’y a qu’un problème majeur dans notre monde, c’est la pauvreté.»
    - Pierre Bourgault / Moi, je m’en souviens
    Édition Stanké / page 183.
    Christian Montmarquette

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2009

    @ Gilles Verrier
    Sur ce, M. Verrier, je suis entièrement d'accord avec vous.
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2009

    Bravo monsieur Verrier!
    vous m'enlevez les mots de la bouche. Un Québec indépendanr ne sera ni plus riche et ni plus pauvre. La nécessaire indépendance du Québec n'est pas une opération comptable.Lorsque le Québec sera un pays; on pourra y faire tous les débats possibles et nécessaires entre nous, le peuple. Il faut d'abord faire notre indépendance nationale. Après, nous ferons ce que tous les peuples normaux font, c'est à dire, décider librement le genre de gestion que nous désirons pour notre état. Et comme la fin de l'histoire n'est pas arrivée, nous élirons des gouvernements de droite, quelques fois de centre et parfois de gauche parce que c'est cela la démocratie. Chaque chose en son temps!

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2009

    M.Monmarquette écrit :
    «Car en ce qui me concerne, changer d’une oppression canadienne pour une oppression Québécoise ne me dit pas grand-chose…»
    Je reconnais l'argument favori de la gauche canadienne, repris par une certaine gauche québécoise, qui nie l'oppression nationale et le besoin d'y mettre fin en lui opposant l'oppression sociale. C'est nul. La nation est constituée d'une diversité d'opinions et de classes sociales qui vivent toutes la subordination politique et ses effets, bien qu'à des degrés divers. La liberté politique pour une nation est un bien en soi et non un bien conditionnel. Il n'y a aucune condition de régime particulier à installer au Québec après l'indépendance qui vaille. Ce chantage du social sur la national est odieux. Dans un Québec indépendant, vous voterez pour qui vous voulez et l'électorat décidera.
    G. Verrier

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2009

    Quant à l’unité, je suis bien en faveur de la faire, mais, l’unité c’est quoi en fait ? Je veux bien la faire moi « l’Unité », mais il faudrait peut-être se parler des bases de la dite unité non ?(C. Montmarquette)
    Une unité fondée sur quoi ?(C. Montmarquette)
    L'unité sur l'accession du peuple québécois à ses pleins pouvoirs culturels, linguistique, économiques, juridiques, politiques, éducatifs, moraux, territorial.
    Êtes-vous des nôtres ?

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2009

    A Jean-Renaud Dubois,
    Vous me faites bien rire Monsieur Dubois avec votre «maraudage».
    Car je ne vois pas trop ce que vous voulez dire puisque nous ne sommes pas sur le site Internet du PQ, mais bien dans la presse libre de Vigile !
    Comme pour renchérir, Madame Ferretti a appuyé ouvertement Québec Solidaire lors des dernières élections générales… En conséquences, il me semble bien difficile de «marauder» une personne plutôt assez gagnée d’avance si je puis dire…
    Quant à l’unité, je suis bien en faveur de la faire, mais, l’unité c’est quoi en fait ? Je veux bien la faire moi «l’Unité», mais il faudrait peut-être se parler des bases de la dite unité non ?
    Une unité fondée sur quoi ?
    Un référendum ?
    Une constitution de gauche ? - De Centre ? - De droite ?
    Sur le partage de circonscriptions ?
    L’unité oui, mais pas l’unité à n’importe quel prix et pas n’importe comment.
    Car en ce qui me concerne, changer d’une oppression canadienne pour une oppression Québécoise ne me dit pas grand-chose…
    Quant aux «référendums» je commence à en avoir pas mal souper si vous me permettez l'expression.
    De plus, s’il advenait que le Québec se casse une fois de plus les dents sur un référendum perdant, je crois que vous pourrez lui dire adieu pour un fichu d'bout d'temps à votre beau Québec libre…
    Pour ne pas que cela se produise en cas de défaite, ce doit donc être le ou les partis qui perdent les élections et non l’indépendance donnée en pâture aux vautours fédéraux.
    _____________________
    Christian Montmarquette
    Membre et militant de Québec Solidaire
    P.S. Pour en revenir au maraudage, sachez que je ne fais que dire ce que je pense ou que je sais… Si cela plait et attire des gens à Québec solidaire, ce n’est tout de même pas mon problème…

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2009

    Bonjour,
    « Il faut d’abord faire le pays avant de laver notre linge sale en famille »(Denis Julien).
    ..... « Bien dit! Gébé tremblay »

    Cette phrase de M. Julien est claire et limpide en plus d'être d'une justesse évidente ; et je ne vois pas -- à l'instar de Monsieur Tremblay -- comment on pourrait lui donner un autre sens, à moins de vouloir encore soulever une controverse qui nous divise au lieu de nous solidariser!
    Pourquoi la déformer? Au lieu de faire du maraudage partisan à la QS (Montmarquette) ou Péquiste (Curzi), comme le soulignait Mme Ferretti, nous devons nous entraider mutuellement, non?
    Nous unir? Évidemment!

    Bonne journée,
    Jean-Renaud Dubois
    Sainte-Adèle
    N.B. À Mesdames Ferretti et Hébert, j'ai bien aimé vos textes, continuez...

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2009

    Je tenais à rectifier ce que vous avancez monsieur Montmarquette. La famille; c'est dans mon esprit la grande famille québécoise. Je ne me référais pas au PQ puis que je ne suis plus membre de ce parti depuis maintenant plusieurs années.Je me définis comme un indépendantiste non-aligné. Voilà!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2009

    « Il faut d’abord faire le pays avant de laver notre linge sale en famille»(Denis Julien)
    Bien dit.
    Laissons aux politiciens les discours électoralistes. Pour l'instant la gauche de QS, la sociale démocratie du PQ, le néolibéralisme du PLQ et la droite de l'ADQ ne veulent rien dire dans un Québec qui ne nous appartient pas.
    Aucune de ces positions ne peut être appliquée par un État soumis.
    La toute première action concrète de n'importe quel parti qui se déclare en faveur de l'indépendance nationale du peuple québécois est la françisation "mur à mur" de toutes les institutions au Québec. L'abolition des institutions "linguistiques".
    C'est l'étape no.1 essentielle et conditionnelle à toutes les autres.

  • Christian Montmarquette Répondre

    26 mai 2009

    @ Denis Julien
    Bonjour Denis, je vous sais de bonne foi et apprécie généralement votre pensée. Mais je crois que vous vous méprenez ici ; car en ce qui concerne le PQ, ce «n'est pas» ma famille !
    - Loin de là !
    En fait, par rapport à certains propos que j'ai tenus face au PQ, je pourrais même dire que je me suis plutôt «retenu» tellement j'ai peu d'estime pour cette bande de parvenus parfaitement insensibles à la misère économique de ses propres citoyens.
    Sachez bien que je me bats plutôt férocement et ce, depuis plus de 10 ans contre ce genre de forts malheureuses prémisses comme lorsque vous affirmez que :
    « Il faut d’abord faire le pays avant de laver notre linge sale en famille entre la droite»
    Issu du millieu artistique, j'ai vu de trop près la misère et les ravages économiques et humain dont cette droite nationaleuse, déconnectée et insensible est capable.
    On peut bien s'investir tant qu'on voudra dans la cause nationale, mais on ne me fera jamais plus avaler qu'il faut qu'il y ait du monde qui crève de misère en attendant d'y arriver.
    Quant à votre affirmantion en ce qui concerne Québec Solidaire, sachez que même s'il n'est «théoriquement» pas impossible que QS puisse faire l'indépendance un jour, je vous mets au défi de trouver «une seule» ligne où j'affirme que QS fera l'indépendance à lui seul.
    Mais je puis aussi affirmer du même souffle que…
    «L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas»
    Que les péquistes se le tiennent pour dit.
    Car on ne peut prétendre défendre une cause moralement acceptable en s'aliénant sa propre moralité.
    ______________________
    Christian Montmarquette
    Membre de Québec Solidaire
    Militant pour l'éradication de la pauvreté et l'indépendance du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2009

    Fonder un État valide qui émane du peuple souverain n'est pas un fait révolutionnaire. C'est le fait de tous les États valides de ce monde qui n'ont rien de révolutionnaire. Cela se pratique depuis plus de 215 ans à la faveur de l'Indépendance des États unis suivie de la Révolution française qui ont su rompre d'avec l'autocratie monarchique. Désormais, la souveraineté du peuple s'incarne non plus dans la charnelle et seule personne du Souverain. Cela s'est implanté autrement dans la Monarchie constitutionnelle britannique d'une manière évolutive qui n'a rien d'une action révolutionnaire. Cela s'appelle la démocratie moderne.
    L'Europe se construit démocratiquement en s'en remettant aux voix du peuple souverain des États parties d'elle et ne s'impose pas d'autorité contre eux et contre la volonté des peuples souverains qui la composent. L'État du Canada lui, s'y autorise d'autorité.
    Il n'y a qu'à appliquer ici ce principe normal démocratique appliqué en Europe.
    Le Canada s'y refuse. Normal, il serait répudié dans l'heure. Les Québécois rejettent tel État unilatéral imposé de force et d'autorité depuis la Conquête et toujours de même manière et sans rupture depuis 1982.
    L'Assemblée nationale a refusé d'adhérer la Constitution du Canada. Ce refus est tronqué et n'est qu'un Acte inachevé, manqué. On n'a pas donné suite en appelant le peuple souverain du Québec à la répudier. Il nous faut maintenant le faire. Ce qui du point de vue de l'Europe afficherait l'impossibilité pour le Canada de faire autrement que l'Europe en s'imposant malgré tout comme valide hors les voix du peuple souverain.
    Cela change tout. Cela rétablit la réciprocité. Ainsi le Canada à la face du monde ne peut plus sans conséquences se soustraire aux règles qu'il impose par ailleurs clairement à l'éventuel État souverain du peuple souverain du Québec.
    Cela n'a rien de révolutionnaire. C'est la norme. Suffit de l'appliquer ici.
    Ici, pareil appareillage abusif ne peut s'appliquer que par notre propre incurie à l'invalider de nos voix. Pourquoi ? Parce que l'avènement imminent de l'État souverain devait nous faire l'économie de ce passage obligé en Europe.
    Vigile-2008 11 23-La crise du souverainisme québécois-
    Nous avons nous-mêmes tablé sur l'asymétrie contraire à la réciprocité en pensant qu'elle pouvait sans mal être tolérée sous prétexte d'imminence souveraine.
    Force est cependant d'admettre aujourd'hui que d'appeler à voter NON n'est rien comparer à appeler à voter OUI. Le NON est ce qui vient en premier pour se définir distinct des autres. Dire OUI est le plus grand des engagements. Le mariage a toujours été un grand jour plein de danger et de peur parce que comme rarement dans nos vies, il nous fallait dire OUI. Le NON est quotidien. Le OUI, très rare. Et nous nous avons pensé révolutionnaire et pensé que c'est bien nous engager qu'il nous fallait faire, unilatéralement, sans réciprocité, sans penser exiger la pareille du Canada qui lui, n'a jamais permis à ce peuple de le dire, ce OUI, pour le tenir pour sien.
    Le mariage abusif canadian est arrangé. Il ne peut être question de divorce en ce cas comme pense nous le faire croire le Canada. Il est question ni de séparation, ni de sécession. Il est question d'annuler le mariage. Et cette annulation ne peut venir que de nos voix. On ne peut se remarier qu'après le divorce ou l'annulation du mariage. Nous avons cru que nous pourrions nous marier au monde sans annuler ce mariage arrangé et jamais sanctionné par le OUI de la maumariée que nous sommes.
    S'il doit être question de révolution, la plus grande qui soit consiste à rompre avec le romantisme révolutionnaire. La cause du peuple souverain du Québec n'est que l'application de la norme démocratique contemporaine appliqué sans révolution en Europe. Il n'en tient qu'à nous de le faire appliquer ici sans demander de permission à personne d'autre qu'à nous-mêmes.

  • Robert Bertrand Répondre

    25 mai 2009

    Madame Ferretti,
    Femme engagée, femme d'une ténacité vibrante et constante, je veux vous saluer.
    Je me permets de citer une intervention que vous nous faisiez en 2003 suite à l'élection de Jean Charest sous le titre suivant : Comment mener le combat, 2003/04/15.
    Vous nous prépariez à ce combat en soulignant :
    « Si en 2003, la nécessité de l'indépendance ne repose pas sur les mêmes objectifs immédiats que dans les années 1960, l'enjeu principal, lui, demeure le même : donner au peuple québécois le pouvoir de s'autogouverner dans tous les domaines collectifs de l'activité humaine, le pouvoir d'assumer seul et pleinement son destin national et, qu'on aime cela ou pas, cette réalisation repose sur l'engagement de la majorité historique du peuple québécois, soit sur l'engagement de la nation canadienne-française et des Québécois et Québécoises de toutes autres origines qui partagent ses aspirations. »
    Pour les intéressés, voyez la page citée.
    Comment, maintenant, mener victorieusement ce combat?
    « D'abord en faisant confiance à notre peuple, à tout notre peuple.
    Ensuite en évaluant correctement nos forces et en les conjuguant. Car, malgré les apparences contraires, elles sont nombreuses.
    La première, sur le plan politique, demeure le Parti québécois, précisément parce qu'il est dans l'opposition et qu'il peut de ce lieu, après dix-huit ans d'un exercice non concluant du pouvoir, non seulement repenser entièrement sa stratégie en fonction d'une reprise du pouvoir fondée clairement sur un appui du peuple à un projet de réalisation de l'indépendance, mais aussi repenser son objectif, abandonnant une fois pour toutes les options de souveraineté-association, souveraineté-partenariat, reconfédération etc. et en se redonnant un programme social-démocrate cohérent. Car, qu'on aime cela ou pas, la mobilisation de notre peuple pour sa libération nationale n'est possible que dans la proposition d'un projet de société progressiste. C'est d'ailleurs ce qu'ont prouvé en 1995 les mémoires et débats présentés et tenus lors les commissions sur la souveraineté.
    La deuxième, étant l'ensemble des mouvements indépendantistes et des mouvements sociaux, communautaires et syndicaux progressistes qui peuvent et doivent revendiquer par tous les moyens, sans relâche et sans restrictions (comme celle par exemple de nuire au Parti québécois) des politiques économiques, sociales et culturelles favorables à l'affirmation nationale, sociale et culturelle du peuple québécois, mettant ainsi en lumière l'incapacité du Part libéral à gouverner le Québec selon les aspirations et les besoins du peuple.
    La troisième et non la moindre, c'est l'union redevenue possible entre le Parti québécois et tous ces mouvements de revendication nationale et sociale.
    Bref, il nous reste à nous remettre à la tâche avec la conviction que nous avons de nombreux acquis, suffisamment d'expérience pour ne pas répéter nos erreurs, et, au pouvoir provincial, un ennemi facilement identifiable à combattre.
    Continuons le combat avec confiance, détermination, courage et en toute solidarité. »
    Andrée Ferretti.
    =================
    Madame Ferretti,
    Vous le savez plus que quiconque. Le peuple a donné le pouvoir au Parti Québécois à plusieurs reprises. Lorsqu'au pouvoir, ils n'ont pas su assumer leurs responsabilités.
    Qu'est-ce donc qui les empêchait ?
    Un minimum de conviction, un minimum de courage, un minimum de décisions. AFFIRMER LE PAYS ET L'ASSUMER. Les mots qui veulent dire les choses : Avant l'élection, en période électorale, après l'élection.
    Ce que l'on exige du PARTI QUÉBÉCOIS, c'est d'avoir UNE PAROLE en tout temps.
    Robert Bertrand

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2009

    Merci madame Ferretti pour ce magnifique texte. Il en faudrait mille comme vous; je veux dire des Ferretti.
    À monsieur Montmarquette, je voudrai lui dire que jamais Québec-Solidaire fera à lui-seul l'indépendance parce que l'option n'appartient pas seulement à la gauche mais qu'il y a aussi au Québec des gens du centre et de droite et que l'indépendance leurs appartient à eux-aussi.
    Oui, je suis un gars de gauche mais crois qu'il faut d'abord faire le pays avant de laver notre linge sale en famille entre la droite, le centre et la gauche comme dans tous les pays normaux où ses citoyens débattent et décident démocratiquement du genre de gestion de l'état qu'ils désirent.
    Il nous faut faire d'abord le pays!Etce pays;on doit le bâtir avec tout le monde!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    25 mai 2009

    Mme Ferretti,
    Nous attendons avec impatience cet ouvrage sur votre parcours politique... Il devrait nous préciser ce que vous nous résumez pour la seconde fois de façon laconique par:
    "ce qui implique le choix de moyens de lutte non confinés à l’électoralisme."
    On s'entend désormais pour dire que l'instrument du référendum ne nous est plus accessible depuis la loi(Dion) de la clarté: le Canada se réserve l'acceptation de la question et de la majorité suffisante. Comme nous avons convenu d'atteindre notre but par des méthodes pacifiques, il demeure le moyen de susciter un engouement si marqué pour la Cause qu'un programme carrément axé sur le pays conduise un parti politique à déclarer unilatéralement l'indépendance le lendemain de l'accession au pouvoir.
    Mais voilà une approche électoraliste dans les lois canadian... que vous écartez a priori... on peut le comprendre en se rappelant le caractère vindicatif de nos vis-à-vis anglo-saxons... le danger d'invasion militaire...
    Reste l'approche stratégique de M. Sauvé: sonder l'allégeance profonde de nos militaires d'origine québécoise... leur enseigner leur rôle véritable de patriotes de l'intérieur même des Forces qui nous oppriment?... (révolution ne rime pas avec non violence?)

  • Christian Montmarquette Répondre

    25 mai 2009

    Rebonjour Andrée,
    Vous vous souvenez peut-être de notre rencontre au bar de la rue Papineau. Si ma mémoire est bonne, c'était à la Journée nationale des Patriotes. C’était ma bonne amie chanteuse, auteure compositrice et interprète Anne-Marie Gélinas qui m'y avait invité ; on vous yrendait alors hommage.
    À cette occasion, vous aviez tout de suite eue gentillesse de me dire que vous me lisiez ! Ce que je n'oublierai jamais, puisque cela m'avait franchement ému ! C’était le soir de «Votre» hommage, et vous aviez pris la peine de rendre aussi un petit hommage à quelqu’un d’autre... un humble méconnu en mon genre...
    Mais j’ai tout de suite reconnu-là en vous la «personne de gauche» ; il y a de ces petits gestes dans la vie qui en disent long...
    Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça, mais je crois que parce que j’aurais bien aimé poursuivre un peu loin cette discussion trop écourtée à mon goût. D'autant plus qu'aujourd’hui, il me semble que vous repreniez, quelque peu certaines choses que je venais justement de dire moi-même à Madame Hébert et pas des moindres :
    «L’indépendance est un projet révolutionnaire qui nécessite une action révolutionnaire».
    Peut-être est-ce les aléas du hasard ou la convergence de la situation, mais j'affirmais justement moi aussi sur ce fameux arcticle «Lettre ouverte à Pauline Marois» que «faire l’indépendance, c’était faire la révolution» (…) et que «ce n’est malheureusement avec une certaine classe politique embourgeoisée ou carriéristes que nous feront la révolution…»
    Tiens donc… Cela me rappelle un certain téléphone que j’avais fait il y a de cela quelque année à la directrice de Centraide, du temps où je travaillais pour un organisme communautaire… Je lui avais dit que «Il serait bien mieux que l’État se charge des difficultés économiques des citoyens les plus pauvres plutôt que de s’en remettre constamment à la précarité d’organismes caritatifs...»
    Elle m’avait alors immédiatement répondu que «non !!» Grand dieu ! C’était très bien comme ça !! Car cela apprenait aux riches à développer leur générosité !

    Pour «Madame Centraide» que des personnes souffrent quotidiennement de la misère lui apparaissait secondaire en autant que la leçon pour les riches était bonne…
    Mais en fait, il m’apparût plutôt à moi, qu’elle défendait d’abord les intérêts de son organisme et non fondamentalement sa cause, et encore moins une manière définitive pour en venir à bout.
    Un peu comme si Centraide avait finalement compris que la pauvreté était une bonne affaire pour ses propres jobs et son propre business et qu'il était plus avantageux pour son organisme de ne pas l’enrayer…
    Je crois que c’est devenu comme ça un peu partout dans notre société, et y compris en politique... Cela correspond à un certain encroûtement, un conservatisme crypté et une manière bassement mercantile, affairiste et opportuniste d'instrumentaliser les choses.
    La cause de l’indépendance est devenue au PQ, ce que la cause de la pauvreté est à Centraide : Une manière de «se servir» d’une cause plutôt que de «servir» la cause…
    Pour terminer sur une note moins grise, sachez que plus je vous lis, et plus je nous trouve des points communs. Car moi aussi, je crois que l’idée de l’indépendance est une idée révolutionnaire et que la première chose à faire commence par ne pas répendre si ce n'est, défendre les prémisses de l’adversaire...
    En espérant ne pas vous avoir trop importunée, et dans l’espoir d’avoir la chance un jour de terminer cette brève mais charmante conversation qui me fût volée, mais très heureusement par une fort heureuse et belle soirée.
    _______________________
    Christian Montmarquette
    Membre de Québec Solidaire
    Militant pour l’éradication de la pauvreté et l’indépendance du Québec
    Courriel : chmontmarquette@yahoo.fr

  • André Taillon Répondre

    25 mai 2009

    Nous devons obligatoirement saisir les guides du pouvoir, et arrêter de perdre son temps avec le PQ et mettre à la porte le PLQ. . Il faut prendre un virage à 180 degrés et s'approprier l'action pour réaliser notre Pays!
    À l’époque de Ti-poil au centre Paul Sauvé il y avait un vend de changement dans l’air, et je croyais vraiment que notre destin allait changer!
    Ce que je constate aujourd’hui n’est que supercherie, le PQ est devenu avec le temps responsable, je dirais même instigateur de nos déboires actuels et de la démobilisation de ses troupes.
    L’immobilisme est sa marque de commerce!
    Par contre aujourd’hui je sens un qu’il y a un tsunami qui ce prépare et pour bientôt! La situation actuelle dans lequel nous somme confronté, commande ce changement éminemment louable et souhaitable.
    Je suis convaincu que vous verrai le Pays du Québec naître avant votre départ vers d’autre lieu.
    Merci beaucoup pour toutes ces années.
    André Taillon

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2009

    Mme Ferretti,
    Je n'ai pas le temps de réagir pour l'instant à votre message comme je l'aimerais mais j'ai le temps de vous remercier de cette réponse et de vous dire l'appréciation que j'ai de l'ouverture que vous maintenez... Ça m'inspire le respect. Je vous ai lu récemment. Je retrouve vos idées ici - évidemment - et je partage plusieurs d'entre elles.
    au plaisir de lire votre prochain ouvrage,
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2009

    Vous avez écris:
    "mais par la rupture radicale d’avec toutes les lois, règles et politiques qui régissent d’Ottawa la vie politique, économique et sociale au Québec, ce qui implique le choix de moyens de lutte non confinés à l’électoralisme."
    Évidemment Mme Ferretti. Et pour l'illustrer à ma façon par un exemple: On refuse de nous servir en français, on a le choix de ne rien faire, de se plaindre avec ce qui reste de la Loi 101, ou de bloquer la circulation, de vociférer notre demande d'être servi en français et de ne pas broncher ni bouger avant d'être servi en français. Ottawa persiste à bafouer la Constitution et à empliéter sur nos juridictions, alors nos députés du Québec et d'Ottawa doivent emprunter des moyens radicaux pour faire reculer Ottawa et de briser le lien qui nous emprisonne.
    Daniel Roy, C.A.