Elle a fièrement mis sur Facebook le cliché montrant sa supériorité sur trois prisonniers : elle, souriante au premier plan, en uniforme de l’armée israélienne, eux derrière, accablés, yeux bandés et mains liées.
Devant le tollé mondial, elle se récrie : « Je n’ai rien fait de mal. Il n’y a eu de ma part ni violence ni mépris, je n’ai porté atteinte à personne ».
Le problème est plus dans ces paroles-là que dans la photo. Soldate d’un pays qui vole les terres d’un peuple, massacre ses hommes, femmes et enfants, arrache ses oliviers millénaires, construit le plus haut et le plus long « mur de la honte » que le monde n’ait jamais vu, elle se dit non coupable d’afficher urbi et orbi sa supériorité d’Israélienne sur trois malheureux dont l’un pourrait être son frère, l’autre son père, l’autre encore son grand-père, mais qui ne sont à ses yeux que des Palestiniens, créatures qu’on peut ligoter, aveugler, exhiber comme ours en foire, sans leur porter atteinte, sans violence ni mépris. Sans faire du mal.
Quelles poussées de haine cette inconscience fera-t-elle éclore et de combien de morts sera-t-elle coupable ?
Israël ! Comment éduques-tu tes enfants et quels lendemains de larmes leur prépares-tu ?
Théophraste R. (legrandsoir.info).
18 août 2010
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