Nouveau gouvernement péquiste

La chasse aux prédateurs est ouverte

La politique est un sport extrême

Chronique de Richard Le Hir

Dans la composition du nouveau gouvernement péquiste, rien n’est plus significatif que l’attribution au trio des Verts (Martine Ouellet, Daniel Breton, Scott Mackay) des portefeuilles stratégiques des Richesses naturelles et de l’Environnement, de la Faune et des Parcs.
En effet, ces ministères sont au coeur de la reprise de contrôle par l’État québécois de ses principaux leviers de développement, abandonnés complaisamment aux prédateurs par le gouvernement Charest.
En présentant tour à tour ses nouveaux ministres, Pauline Marois a mis clairement la table. Elle entend respecter les promesses du PQ dans les dossiers de la centrale nucléaire Gentilly 2 en procédant à son démantèlement plutôt qu’à sa remise à niveau, en imposant un moratoire sur l’exploration gazière dans les formations schisteuses, et nul doute que Daniel Breton et Scott Mackay trouveront mille et un motifs tout à fait légitimes dans le cadre de leur mandat pour s’opposer à l’exploration pétrolière sur l’Île d’Anticosti, une réserve faunique de classe mondiale.
Je ne peux retenir un sourire à l’évocation d’une rencontre entre Lucien Bouchard, ce « Lucide » à la solde de l’Empire Desmarais via Talisman, président du CA de l’Association pétrolière et gazière du Québec, et Daniel Breton. On voit mal ce qu’auraient à se dire deux hommes aussi dissemblables, l’un, faux comme un billet de trois dollars, et l’autre, tout d’acier trempé. Breton n’est pas du genre à se laisser impressionner par des effets de toge, c’est le moins qu’on puisse dire.
L’industrie pétrolière et gazière s’imaginait peut-être que la présence à sa tête d’un ancien premier ministre péquiste lui faciliterait l’accès au nouveau gouvernement et l’assurerait de ses bonnes grâces. Si c’est le cas, elle va comprendre très rapidement qu’elle s’est complètement fourvoyée et qu’il lui faut revoir entièrement sa stratégie, si tant est qu’elle n’ait pas définitivement compromis toutes ses chances pour l’avenir en s’acoquinant comme elle l’a fait avec le gouvernement Charest.
Pour avoir été associé à cette industrie pendant quelques années et avoir justement eu parmi mes responsabilités les relations gouvernementales pour deux grandes pétrolières, Esso et Texaco, au Québec et dans les provinces atlantiques, je suis très surpris qu’elle ait fait preuve d’un tel manque de sophistication dans son approche.
Ou bien les choses ont complètement changé depuis mon époque, ou bien certains intérêts bien connus ont pris le contrôle de l’industrie en s’imaginant que leur emprise sur l’opinion publique par médias interposés leur garantirait à jamais la présence à Québec d’un gouvernement favorable à leurs vues.
Lorsqu’on rajoute aux dossiers du pétrole et du gaz celui du Plan Nord qui va être révisé de fond en comble par le nouveau gouvernement, on commence à mesurer, en dizaines et en centaines de milliards de dollars, toute l’importance que revêtait pour les prédateurs l’élection d’un gouvernement « ami », dirigé par le PLQ ou la CAQ.
On comprend également qu’ils aient « mis le paquet » pour faire en sorte que cela se produise, en tirant sur tous les fils de leur immense réseau de contacts et d’influence, et en mobilisant les médias qu'ils contrôlent contre le PQ. Dans les circonstances, c’est presque un miracle qu’il soit parvenu à faire élire suffisamment de députés pour former un gouvernement minoritaire.
Comme je l’écrivais au lendemain de l’élection en commentant les résultats à chaud dans le texte intitulé « La CAQ se dessouffle » http://www.vigile.net/La-CAQ-se-dessouffle, Pauline Marois va disposer d’une marge de manoeuvre extrêmement réduite pour mener sa politique, la voie législative lui étant fermée à moins de contorsions et de compromis inacceptables pour son camp.
Privée du pouvoir législatif, elle va donc devoir tout miser sur son contrôle du pouvoir exécutif, et il se trouve justement que la plupart des mesures qu’aura à prendre notre trio de Bleus et Verts, comme les a appelés Pauline Marois, relèvent du pouvoir exécutif, donc de la seule prérogative du gouvernement, sans intervention ou blocage possible de l’Assemblée nationale.
Les députés du PLQ et de la CAQ se trouvant réduits à regarder passer le train à l’Assemblée nationale, il faut comprendre que tout le débat va se faire dans les médias. Attendez-vous à les voir pousser des cris d’orfraie ou de porc qu’on égorge à chaque fois qu’ils verront leurs positions ou leurs soutiens tomber.
Sous le gouvernement Charest, les prédateurs ont également investi la Caisse de dépôt, comme je l’ai largement documenté ici sur Vigile et dans mon livre intitulé « Desmarais : La Dépossession tranquille ». Il sera donc également très intéressant de regarder aller le nouveau ministre des Finances, Nicolas Marceau.
Le maintien en poste du président du CA, Robert Tessier, l’homme qui a recruté à la vitesse de l’éclair et dans la confusion la plus totale Michael Sabia, ne serait pas de nature à nous rassurer sur la reprise en main de la Caisse, pas plus d’ailleurs que le maintien en poste dudit Sabia à la présidence, ni de son second, Roland Lescure, à la vice-présidence.
Cela dit, dans le cas de la Caisse, le ministre Marceau devra témoigner de la plus grande prudence dans ses manoeuvres pour éviter de miner la confiance des Québécois et des milieux financiers dans une institution déjà fort ébranlée par la perte à ce jour encore inexpliquée de 40 milliards de dollars en 2008. Il y a d’ailleurs là un « mystère de la vie » qu’il faut finir d’éclaircir http://www.vigile.net/Caisse-de-depot-Un-mystere-de-la.

Toujours dans le domaine des mesures nécessaires pour reprendre des mains des prédateurs le contrôle de l’État, il y le sort des négociations sur l’Accord commercial global Canada-Europe (ACGCE) que négocie pour le Québec l’ancien premier ministre éphémère, Pierre-Marc Johnson. Il va être très intéressant de voir comment le nouveau ministre Jean-François Lisée, chargé des relations internationales et du commerce extérieur, va jouer la partie.
Le National Post d’aujourd’hui n’y va pas par quatre chemins et annonce que Pauline Marois a l’intention de saboter l’ACGCE http://fullcomment.nationalpost.com/2012/09/19/john-ivison-pauline-marois-intent-on-scuttling-canadas-european-free-trade-deal/. Il affirme en outre, sur la base d’informations manifestement fournies par une source du PLQ ou par Johnson lui-même, que cet accord serait bénéfique pour le Québec.
L’auteur de l’article n’a sûrement pas lu l’analyse effectuée par Me Steven Shrybman, un spécialiste du droit commercial international au cabinet Sack Goldblatt Mitchell LLP, d’Ottawa, que j’ai commentée dans un article cet été http://www.vigile.net/Libre-echange-Canada-Europe, et il n’en a fort probablement même jamais entendu parler. Il se contente d’être le relais de ses « sources ».
Pour Me Shrybman,

« Les conséquences qu’aura l’AÉCG sur la capacité de gouverner des gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux étant identifiables et très majoritairement négatives, il serait judicieux pour les gouvernements provinciaux et territoriaux de suspendre leur appui à cette initiative fédérale... »

On ne saurait être plus clair.
Enfin, la mauvaise conjoncture économique mondiale a fini par rattraper le Canada, et les prochains débats entre le fédéral et les provinces sur la péréquation risquent d’être très houleux, s’il faut en croire Joël-Denis Bellavance dans La Presse aujourd’hui. L’Ontario, confrontée à l’effondrement de son secteur manufacturier et des déficits records dont elle ne voit plus la fin, demande à Ottawa de réviser la formule.
Celle qu’elle propose en remplacement « priverait le Québec de près de 3 milliards de dollars par année » http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201209/19/01-4575703-tractations-autour-de-la-perequation.php.
Il faut comprendre que le trou qui en résulterait pour le Québec serait catastrophique, et que cela forcerait inévitablement la remise en question du lien fédéral, le Québec étant en mesure de s’en tirer mieux seul avec le plein contrôle de tous les impôts qui y sont perçus qu’à être empêtré dans un régime où on lui impute une part arbitraire de coûts pour des investissements et des services dont il ne voit jamais la couleur.
Veut, veut pas, la question du maintien du lien fédéral avec le Canada va se poser très rapidement, et le PQ n’aura même pas à prendre l’initiative du débat.
Comme je le soulignais au lendemain de l’élection, Pauline Marois dispose maintenant d’environ un an pour se préparer à aller chercher la majorité qui lui fait actuellement défaut, et elle dispose de toutes les cartes pour le faire si elle se fixe cet objectif. La pire stratégie pour elle serait de chercher à gouverner avec l’aide des autres partis.
Non seulement est-il assuré qu’elle ne l’obtiendrait pas, mais elle se ferait piéger rapidement et son gouvernement serait éjecté sans ménagements. On savait jusqu’ici que les ministres étaient assis sur des sièges éjectables. Nous voici maintenant rendus à l’ère des gouvernements éjectables. Jacques Parizeau disait de la politique qu’elle est un sport extrême. Nous nous apprêtons à en avoir la confirmation.


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2012

    Bravo le Québec Libre: j'adore quand nos visions de chasseurs de prédateurs déments et inhumains sont reprises tout azimut.
    La chasse aux prédateurs psychopathes est définitivement ouverte!!
    http://www.liberterre.fr/metahistoire/contraviolence/index1.html

  • Archives de Vigile Répondre

    23 septembre 2012

    J'aimerais apporter ici une précision concernant le gisement OLD HARRY.
    Selon cet article de La-Presse-a-Desmarais,
    http://www.lapresse.ca/environnement/economie/201103/24/01-4382757-gisement-old-harry-entente-historique-dit-charest.php,
    Terre- Neuve refuserais de reconnaitre la frontière maritime
    établie en 1964. (frontière dans le golf entre Québec et
    Terre-Neuve)
    CITATION : La frontière maritime entre Québec et Terre-Neuve a été fixée en 1964. Elle a ensuite été confirmée par deux tribunaux administratifs. Selon ce tracé, plus du deux tiers du gisement se situe en territoire québécois. Ce tracé est rappelé dans l'entente entre Québec et Ottawa. Malgré tout, Terre-Neuve refuse de le reconnaître. FIN DE CITATION
    Hehe ! Voici un premier dossier ÉCONOMIQUE ou M. Paradis pourrait coopérer avec Mme Marois . M. Paradis pourrait qualifier le dossier de ''fédéralisme coopératif'' .
    Mme Marois, elle, pourrait qualifier le dit dossier de
    ''souverainisme sectoriel''.
    Bon, cela fera un changement après le financement SECTORIEL
    de John James Charest !!!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 septembre 2012

    Comment améliorer nos moyens d'action pour maximiser l'impact citoyen des indépendantistes sur le gouvernement péquiste autrement que par des manoeuvres électorales ?
    Un "lobby" des intérêts supérieurs de la nation ?
    Pourquoi diantre n'existerait-il pas un "lobby" indépendantiste dûment inscrit au Registre des lobbyistes de l'État québécois ? Ne serait-ce pas la proximité la meilleure à entretenir par le mouvement indépendantiste permettant d'infléchir et influencer les politiques du gouvernement Marois, avoir un garde-fou sur place, dans les coulisses du pouvoir d'intendance coloniale, parant à des dérives fédéralisantes de ce gouvernement par de possibles acoquinements d'élus péquistes avec tout lobby rapace déjà sur place ?

  • Pierre Schneider Répondre

    22 septembre 2012

    Il devient évident dans ces circonstances que tous les indépendantistes doivent appuyer le gouvernement québécois qui est attaqué de toutes parts. Par le reste du Canada (ROC), par les angryphones et par les oligarques de la haute finance dont les plans pour faire main basse sur la province viennent d'être déjoués.
    L'heure n'est donc plus aux débats partisans entre nous, mais à la défense du Québec et de son gouvernement qui, s'il le veut, va faire apparaitre une économie verte qui pourrait devenir un modèle pour toute la planète.
    J'ai critiqué plus souvent qu'à mon tour les ambivalences péquistes, mais l'heure est à nous serrer les coudes pour la défense et l'illustration de toute notre indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2012

    Votre capacité d'analyse et de synthèse est impressionnante.
    Je crois que Mme Marois ne devrait pas pousser la
    machine gouvernementale en faveur du développement de l'industrie des gaz de schiste. Les prix du gaz sont actuellement trop bas et les techniques de fracturation par hydraulique (scellé) sont en perfectionnement.
    Pour ce qui est du pétrole, j'ai une opinion différente.
    Le prix du pétrole est élevé. C'est le bon moment d’exploiter le gisement OLD HARRY dans le golf. (90 KM des Iles-de-la- Madeleine ). Le gisement n'est pas en eau profonde et les techniques d'exploitation propres sont bien maitrisées.
    Le gisement OLD HARRY est contrôlés par la firme Corridor
    Ressources. Il est situé au deux tiers dans les eaux
    du Québec. C'est le bon moment d'exiger du fédéral la même
    entente signée (Hibernia) que Terre-Neuve . J'imagine
    déjà la photo immortalisant l'entente entre Mme Marois et
    S. Harper !
    Pour ce qui est du pétrole d'Anticosti, commençons par mettre la main et les yeux sur le contrat cédant les droits. Qui a signé chez hydro ? Pourquoi ? L'entreprise a-t-elle financé la caisse d'un parti bien connu ? Peut
    on augmenter les redevances ?
    Je suis très heureux de la décision de fermer Gentilly 2.
    Plusieurs l'ignore....mais une faille sismique passe un peu au sud du Fleuve. http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s1/sism.charlevoix.html


  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2012

    Les gens de la Mauricie sont en furie. De un, pas de ministre en Mauricie et on leur nomme "un gars de Montréal" comme ministre responsable, soit Bernard Drainville(en fait il est de la Rive Sud....mais est né dans Lanaudière).
    De deux, ils apprennent la fermeture de Gentilly:dur coup pour la région du Centre-du-Québec et celle de la Mauricie.
    Pauline a des croûtes à manger avant d'être populaire en Mauricie!
    Gilles Jean

  • Jacques Dubreuil Répondre

    21 septembre 2012

    Il y a une chose sûre et certaine avec Harper, Ottawa et le Canada anglais : ils laisseront toujours tomber le Québec.
    Ne fut-ce pas le cas depuis 1760? Vol des seigneuries, exil de la moitié des Québécois (les Canadiens errants), cheap labor et encore aux plus bas niveaux, etc. La liste est infinie.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    21 septembre 2012

    Vous l'avez écrit:
    " Les députés du PLQ et de la CAQ se trouvant réduits à regarder passer le train à l’Assemblée nationale, il faut comprendre que tout le débat va se faire dans les médias. Attendez-vous à les voir pousser des cris d’orfraie ou de porc qu’on égorge à chaque fois qu’ils verront leurs positions ou leurs soutiens tomber."...
    Et c'est pourquoi, le Clan Marois aura intérêt à jouer de finesse avec les médias (si cela est possible) ainsi que mettre à profit les jeunes (par les médias sociaux) pour la préparation de la prochaine élection.
    Madame Marois m'a fortement impressionné avec ses nominations et ses décisions au jour 1 de son mandat. Il s'agit maintenant de ne pas réveiller le dragon qui dort, et être patient. La ministre Marceau marche sur des oeufs...qu'elle attende le bon moment. Elle est en position maintenant pour faire enfin son enquête interne et rapporter aux Québécois ce qui s'est véritablement passé à la Caisse de dépôt.
    ___
    Merci pour cet article. Solide, limpide et utile pour les communs des mortels comme moi.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2012

    Jusqu'à date, nous n'avons eu que de bonnes nouvelles: pas d'amiante, pas de gaz de schiste, et pas de Gentilly 2.
    Comme vous le dites si bien, il est important que l'Accord Économique et Commercial Global entre le Canada et l'Europe
    soit abandonné. Nous n'avons pas besoin d'un autre marché libre pour faire gérer nos infrastructures par des étrangers ou des Véolia ou Lyonnaise des Eaux. Les faux échanges doivent cesser.
    Il est toujours bon de rappeler à notre gouvernement la marche à suivre dans différents dossiers, de l'encourager et de le féliciter pour ses bonnes actions.
    Il y a un coup de barre à donner pour une meilleure gestion de nos déchets qui pourrait créer beaucoup d'emplois. La transformation de nos déchets de bois et de plastiques en gaz méthaniers et en pétrole, accompagnée ou non de centrales d'électricité.
    Si on ne sait pas quoi faire avec la mine d'amiante de Jeffrey, en voilà un bon exemple.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    Tellement juste ce texte, effectivement Mme Marois à un an pour faire le travail et déclenché une élection gagnante à tous point de vue....

  • François A. Lachapelle Répondre

    20 septembre 2012

    Espérons que les nouveaux ministres de l'équipe MAROIS sauront garder la sérénité et l'objectivité pour aborder les nombreux dossiers qui arriveront sur leur bureau avec toute la clairvoyance requise.
    Dans le cas des négociations avec le fédéral d'Ottawa, j'espère que l'équipe Marois trouvera les moyens de refuser de "parader" comme une province canadienne parmi les 9 autres provinces. Comme avec les Premières nations du Québec, le Québec doit exiger de "parader" de nation à nation avec le Canada.
    J'ai trop en mémoire une photo humiliante de René Lévesque assis près de P.E. Trudeau autour d'une table carrée lors d'une négociation constitutionnelle. Ce moment était probablement le lendemain de la nuit des longs couteaux alors que l'alliance conclue entre le Québec et 7 provinces anglaises a été rompue par les partenaires des provinces anglaises. Cette humiliation doit être bien vive dans la mémoire des nouveaux représentants du Québec dans les relations inter-gouvernementales entre le Québec et le Canada.
    Comme l'explique Monsieur Le Hir, le pouvoir législatif sous un gouvernement minoritaire tel qu'actuellement au Québec est piégé par les deux principaux partis d'opposition. Comment faire ? Cela prendra beaucoup de stratégie pour ne pas tomber dans le panneau de l'immobilité et dans le panneau des tractations perdantes.
    Je ne peux que souhaiter bonne chance à toute l'équipe de Madame Marois.

  • Marcel Haché Répondre

    20 septembre 2012

    Un pur plaisir de vous lire, Richard Le Hir.
    Et ce misérable P.L.Q. qui s’est effondré, et dont les survivants à l’élection Nous parlent comme s’ils avaient simplement pris des vacances le 5 septembre ! Leurs vacances risquent de ressembler à celles du P.L.C., qui se croit capable de marcher alors qu’il est à plat ventre pour très, mais très, très-très longtemps.
    Une grande bataille se prépare. Aux indépendantistes les plus durs de faire ce qu’il y a à faire pour y participer. Se dépêcher lentement n’est pas une option crédible.