La CSQ aura le gouvernement Couillard à l'oeil

L'organisation syndicale veut s'assurer que les réinvestissements promis seront faits

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Non à la distribution de miettes






Après une fin d’année marquée par les promesses libérales de réinvestissement en santé et en éducation, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) entend bien s’assurer que le gouvernement Couillard passe de la parole aux actes.


 

Pour la CSQ, qui regroupe plus de 200 000 employés, dont 130 000 au sein du secteur public, les premières années du gouvernement Couillard ont tout sauf celles d’un « sauveur ». Le premier ministre avait déclaré en décembre que son gouvernement avait « littéralement sauvé le Québec », qui allait frapper « un immense mur ».


 

« À nos yeux, le mot d’ordre depuis son arrivée au pouvoir est plutôt “sauve qui peut”, car ses politiques d’austérité n’ont épargné à peu près personne, et leurs effets continueront de se faire sentir en 2017, et même au-delà », a affirmé la présidente de la CSQ, Louise Chabot, lors d’une conférence de presse tenue à Montréal.


 

Un « grand coup » attendu


 

Philippe Couillard a promis de frapper un « grand coup » cette année, avec des réinvestissements majeurs en santé, en éducation et au niveau de l’économie, notamment. On projette également un remaniement ministériel au cours des prochaines semaines ainsi qu’un discours inaugural à l’Assemblée nationale. Des gestes, parmi d’autres, pour signifier une coupure avec les premières années du gouvernement Couillard.


 

« On espère qu’il va y avoir un réel changement de cap. Ça ne peut être qu’une opération de relations publiques : proroger la session, un discours inaugural, un remaniement. Ça ne nous fera pas oublier les dommages causés par ses politiques d’austérité. On n’est pas dupe, les Québécois ne sont pas dupes », indique Mme Chabot.


 

Surplus


 

Les surplus engrangés doivent être réinvestis dans les services publics le plus rapidement possible, insiste-t-elle.


 

La CSQ attendra également avec impatience la politique nationale sur la réussite scolaire que doit dévoiler au cours des prochains mois le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx.


 
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