On ne compte plus le nombre de communautés religieuses, notamment au Québec, d’où émergent des allégations d’abus sexuels chez des jeunes qui, plusieurs années après les sévices sexuels auxquels ils ont été confrontés, osent parler ouvertement des séquelles psychologiques qui les hantent encore aujourd’hui.
Et, devant ce fléau ignoble, l’Église, jusqu’à maintenant, par la voix du pape François, s’est contentée d’offrir ses plates excuses aux victimes sans pour autant que des mesures disciplinaires ne soient prises contre les prêtres pédophiles.
Il aura fallu attendre que les victimes elles-mêmes dénoncent leurs agresseurs pour qu’enfin des poursuites judiciaires soient entreprises contre les communautés religieuses visées par toutes ces allégations d’abus sexuels d’une perversité ignoble et cela, bien souvent au vu et au su des supérieurs de ces communautés.
Il faudra bien qu’un jour le plus haut dignitaire de l’Église se compromette et passe des belles paroles aux actes concrets, à savoir des enquêtes internes au sein du clergé, suivies si nécessaire, d’accusations qui pourraient aller jusqu’à l’excommunication.
La gangrène est en train de ronger sérieusement la crédibilité, voire la survie, d’une Église minée par la pédophilie… Il est plus que temps qu’un « grand ménage » soit entrepris par les hautes autorités ecclésiastiques, le pape et les cardinaux en tête!
Henri Marineau, Québec
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