La machine électorale de la CAQ pas assez forte, reconnaît Legault

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Voilà un cas où faute avouée n'est pas à moitié pardonnée





La Coalition Avenir Québec devra se donner une base militante et une machine électorale digne de ce nom si elle veut prendre le pouvoir en 2018, prévient François Legault.


«Un de nos plus grands défis qu'on a d'ici 2018, c'est d'avoir une machine électorale dans tous les comtés, capable de compétitionner la machine du PQ qui existe depuis plus de 40 ans, et celle du Parti libéral qui existe depuis 100 ans. Le Parti libéral a des millions $ pour payer du monde pour travailler dans les comtés», a reconnu vendredi, le chef de la CAQ François Legault, au moment de faire le bilan de la session parlementaire qui a pris fin à l'Assemblée nationale.


M. Legault a donné l'exemple de l'élection partielle tenue lundi sans la circonscription de Saint-Jérôme où, à son avis, la CAQ n'est pas parvenue à faire sortir son vote. «On n'a pas réussi à faire sortir les jeunes familles qui nous appuient (...) Nous, on a 21 comtés (sur 125). On n'a pas une machine qui est aussi forte (que celles des libéraux et des péquistes) dans chacun des comtés», a continué le chef de la CAQ.


François Legault dit être à l'oeuvre pour compléter sa machine électorale. «On a des organisateurs. On recrute des comités d'action locale. Je suis confiant qu'on va y arriver pour l'automne 2018, a dit M. Legault. Ce n'est pas simple (...) Il y a des partis, comme le Parti libéral, qui vont chercher par la main tous leurs sympathisants pour les faire voter. Il faut avoir une bonne machine dans tous les comtés du Québec. C'est mon défi.»


Le chef de la CAQ a aussi souhaité que Jean-François Lisée demeure chef du PQ jusqu'à la prochaine élection, soutenant que les courses successives à la chefferie du PQ lui avaient procuré une forte présence médiatique au détriment de sa formation politique.


«C'est sûr que changer de chef à tous les ans, avec une lune de miel qui dure 6 à 12 mois, c'est pas facile (...) Le PQ a eu toute une présence médiatique en 2016; l'année d'avant c'était pour Pierre Karl Péladeau. J'espère qu'il n'y aura pas d'autre course au leadership au PQ en 2017 et en 2018», a insisté M. Legault.


Dans l'hypothèse où ces conditions seraient alignées, le chef de la CAQ se voit premier ministre en octobre 2018. «On a beaucoup progressé en 2016. Si on a la même progression en 2017, on va être en voiture pour gagner en 2018. Et je crois que les Québécois vont être mûrs pour un changement», a déclaré M. Legault.


 




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