FRANÇAIS AU CONSEIL MUNICIPAL

La mairesse de Longueuil reçoit une vague d’appuis

Dd06db1b604af7201be5b38c0d9e87f5

Réconfortant ! Tout n'est pas perdu

Plusieurs organismes dont le Mouvement Québec français, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Impératif français et des représentants du monde politique appuient la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, dans la polémique entourant l’usage unique de la langue française lors des séances du conseil municipal.

Le chef de l’opposition au conseil municipal, Robert Myles, a recours à la langue anglaise durant les séances. Il traduit constamment ses phrases du français à l’anglais.

Cette habitude irrite la mairesse St-Hilaire, qui défend le principe de la langue commune au Québec, qui est le français. Elle suggère même un renforcement de la loi 101 pour éviter ce genre de situation. Elle souhaite une séance du conseil municipal entièrement en langue française.

Selon le recensement 2011 de Statistique Canada, seulement 3 % de la population de Longueuil comprend uniquement la langue anglaise.

Pour Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français, c’est « arrogant de vouloir angliciser les établissements publics pour accommoder quelques personnes qui refusent d’apprendre » le français. Catégorique, M. Perreault qualifie « d’absurde » le souhait de Robert Myles de tout traduire.

M. Perreault prendra part à une conférence de presse, lundi matin, devant l’hôtel de ville, en appui à la mairesse, aux côtés notamment de la députée péquiste de Taillon, Diane Lamarre, et du président du Bloc québécois, Mario Beaulieu. Mardi soir, un rassemblement de citoyens est prévu au même endroit, juste avant la séance du conseil municipal.

Vision dérangeante

Selon M. Perreault, la vision de M. Myles n’a pas sa place dans une collectivité qui veut vivre sa spécificité. « C’est dérangeant, c’est blessant, de voir qu’il obtient des appuis. Ça fait plus de 40 ans que la Charte de la langue française existe ! » déclare Jean-Paul Perreault.

Pour le président d’Impératif français, la solution se trouve dans l’apprentissage du français. « S’il souhaite vraiment aider sa communauté, il devrait inviter sa communauté à parler et à apprendre la langue française. […] Si ça dérange certaines personnes, eh bien, soit, qu’elles soient dérangées », exprime M. Perreault.

« Bilinguiser et angliciser les établissements publics et les interventions publiques au Québec, c’est un accommodement totalement déraisonnable. C’est aux gens qui vivent au Québec de s’accommoder raisonnablement de cette grande valeur, cette belle langue qu’est le français », commente M. Perreault.

La faiblesse du discours politique au Québec est en cause, selon lui. « On a d’un côté un gouvernement fédéral qui, au lieu de respecter la territorialité québécoise, véhicule que l’anglais est la langue officielle. Or, il y a une seule langue officielle au Québec, et c’est le français », exprime M. Perreault.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé

-->