La notion contemporaine de racisme

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Chronique de Marc Labelle

En cette époque de perversion des valeurs, il importe déclaircir la notion de racisme.


Voici des extraits sur le racisme tirés de l’essai d’Albert Memmi, L’homme dominé (Gallimard, 1968, p. 195-196) :


« Le racisme est la valorisation, généralisée et définitive, de différences, réelles ou imaginaires, au profit de l’accusateur et au détriment de sa victime, afin de justifier ses privilèges ou son agression. »


Il précise : « Révéler un trait différentiel entre deux individus, ou deux groupes, n’est cependant pas, à elle seule, une attitude raciste.  […]  En insistant sur la différence, le raciste veut augmenter ou créer l’exclusion, la séparation, de la victime hors de la collectivité ou de l’humanité. »


Cette définition souligne le caractère absolu du comportement raciste qui vise à instaurer ou maintenir durablement, pour son propre profit, l’état d’infériorité d’un groupe ethnique.


Des considérations s’imposent, surtout actuellement.


Aucun individu ou groupe n’est exempt de critique.  Tous ont donc la responsabilité ultime de leur avancement par l’effort continu.  Ainsi, toute différence dans la progression n’est pas nécessairement imputable à autrui.  La différence méritée est ainsi l’occasion d’une saine émulation entre les peuples.


Aussi, aucun peuple n’a à assumer le rôle de faire évoluer tous les autres peuples, ce qui tiendrait de la vanité ou de la prétention.  Au mieux, on peut offrir une aide provisoire, dans la mesure de ses moyens, à ceux qui la souhaitent.


Surtout, aucun peuple n’est tenu de se laisser dissoudre par une invasion migratoire qui mettrait fin à son existence et son identité sous prétexte d’allégations imaginaires de racisme intrinsèque, ou de « péché originel », lui conférant ainsi un statut de débiteur illimité.  Cette revendication issue d’une hostilité de principe est du racisme inversé, sournois, destructeur.  Il s’agit là de la vraie nature du « racialisme » d’inspiration extrême-gauchiste, qui carbure d’ailleurs exclusivement à la haine de la « blanchité ».


Le droit primordial d’un peuple consiste à exister et à se perpétuer, dans la sécurité personnelle et collective biologique et culturelle , de ses membres.  Il verra donc à déterminer le taux de fécondité qui lui convient, ainsi que l’entière politique d’immigration selon sa capacité de saine intégration.


C’est l’existence distincte des peuples qui illustre l’authentique diversité de l’humanité.  Le cas dun peuple qui disparaît en conséquence de pressions malveillantes constitue la pire exclusion ou séparation.


Le peuple québécois possède donc le droit indéniable de résister à la noyade migratoire sciemment planifiée par le régime canadien raciste, c’est-à-dire francophobe et anglicisant sous le camouflage postnational.


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Marc Labelle57 articles

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  Se voulant agent de transformation, Marc Labelle présente sur les valeurs et les enjeux fondamentaux du Québec des réflexions stratégiques, car une démarche critique efficace incite à l’action salutaire. Ses études supérieures en sciences des religions soutiennent son optique de penseur libre.





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