Gatineau, le 27 janvier 2023. — L’étude du mathématicien Charles Castonguay parue dans l’Aut’ Journal, fondée sur le Recensement de 2021, démontre la situation très préoccupante du français à Gatineau.  Si le français comme langue d’usage a reculé de 83,1 % à 79,1 % pour l’ensemble du Québec de 2001 à 2021, il est tombé pendant la même période de 83,1 % à 74,5 % dans la ville de Gatineau : une catastrophe !

Le porte-parole Marc Labelle explique : « Cette dégringolade aggravée reflète la deuxième invasion linguistique des anglophones d’Ottawa dans notre ville.  La première s’est déroulée lors de la construction des immeubles fédéraux dans les années 1970.  L’élection du Parti québécois, suivie de l’adoption de la Charte de la langue française en 1977 — qui comportait la clause Québec obligeant toutes les personnes provenant hors du territoire national à inscrire leurs enfants à l’école française — avait alors sauvé l’Outaouais.  La constitution importée de l’Angleterre par Pierre Elliott Trudeau en 1982, qui imposait la clause Canada, ainsi que le déclin du Parti québécois après le deuxième référendum sur la souveraineté en 1995 ont encouragé la nouvelle invasion subie actuellement. »

Urgence nationale émet ces revendications à titre de leviers pour redresser tant notre région que le Québec entier :

• Que l’État du Québec communique avec tous les citoyens en français exclusivement.


• Le double rapatriement de tous nos impôts et de tous nos fonctionnaires afin que ces derniers puissent travailler en français dans la fonction publique québécoise.


• L'application de la loi 101 au cégep.


• L’adoption d’une Constitution du Québec instaurant la Cour suprême du Québec, qui assurera la primauté législative — notamment linguistique — de l'Assemblée nationale.

Personne-ressource : Marc Labelle    

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