Suite à des lectures sur Vigile.net, mon inconscient a décidé de me rappeler une expérience vécue.
Voyez vous, il y a une semaine je me suis réveillé en pleine nuit avec un vieux souvenir redevenu très clair dans ma tête. Je me suis mis à rigoler tellement j'étais agréablement surpris par ce flash du passé. La vie me réserve parfois de ces moments savoureux qui m'apaisent suite à des turbulences.
J'étais dans un état de dégoût lorsque j'ai appris que Vigile.net et M. Le Hir étaient poursuivis. L'adrénaline s'est ensuite installée comme pour me dire qu'il fallait riposter et se défendre avec vigueur. Bref, je n'ai pas été indifférent face aux attaques de cet illustre personnage surtout après la dernière vague de salissage non-fondé du B'nai Brith et du CCI contre Vigile.net. Assez, c'est assez!
Ce flash, c'est simplement l'histoire qu'a vécue le Conseil de la souveraineté durant les années 2002-2003 environ. Avec les événements des dernières semaines, j'imagine que mon cerveau a inconsciemment regroupé les deux histoires. Je visitais souvent le site du Conseil au début des années 2000 et j'aimais participer à la tribune libre. Un jour, la même médecine que Vigile.net a reçu dernièrement avait été administrée par des membres de la communauté juive contre le site du Conseil. Mêmes accusations, mêmes tactiques, mêmes réactions.
Je me souviens clairement qu'à l'époque le webmestre était un bénévole et qu'il était complètement dépassé par les événements. Je ne sais pas ce qui s'était décidé par les administrateurs du Conseil, il faudrait le demander à Gérald Larose, mais la tribune libre du site est rapidement devenue censurée et a fini par être «politiquement correct». Je ne sais même pas si elle existe toujours car je ne suis jamais retourné voir, tellement la réaction du Conseil avait été aplaventriste.
Durant la tempête, je me souviens avoir écrit une lettre à M. Frappier pour lui suggérer d'accueillir une tribune libre vraiment libre sur Vigile.net. Je lui faisais valoir qu'il pourrait augmenter le nombre de visites, ce qui aiderait sûrement au financement. Il faut rappeler que M. Frappier avait, à cette époque, lancé un appel à l'aide afin d'atteindre un seuil minimal de financement sans quoi il devait fermer le site. Est-ce que ma lettre a influencé M. Frappier et contribué à l'essor de Vigile ? Je ne sais pas parce qu'un changement dans ma vie personnelle m'a éloigné d'internet durant quelques années mais, peu importe, quelle agréable découverte j'ai faite lors de mon retour sur le site. Vigile.net est devenu un superbe véhicule de promotion de la souveraineté et un terreau fertile permettant à des textes savoureux de bourgeonner. Le financement semble mieux aller, surtout depuis quelques temps! Il est aussi un lieu important pour des gens moins connus d'écrire et de s'exprimer publiquement.
Les détracteurs de Vigile.net essaient de l'affaiblir et le discréditer mais M. Frappier et M. Le Hir semblent être des hommes solides déterminés à rester debout et tenir tête aux intimidateurs. Bravo!
En terminant, mon attachement à ce site est grand et mon désir de voir le Québec s'épanouir pleinement en tant que pays ouvert, libre et francophone est aussi grand. Il ne faut pas perdre de vue l'objectif premier aux travers les nuages orageux. Gardons de l'énergie à faire avancer l'indépendance.
Bon courage Messieurs Frappier et Le Hir, vous n'êtes pas seuls.
Stefan Allinger
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
17 avril 2011J'ai vu ces dernières années Vigile recevoir des contributions de politiciens et je m'en suis inquiétée. Je me demandais s'il saurait résister à l'appel du veau d'or, compte tenu de sa faiblesse financière. Malgré quelques défections dans l'affaire Canada-Israël, Vigile a résisté. Les faux-culs se sont retirés... et Vigile poursuit sa mission.
Je me permets cette mise en garde : si vous voulez faire saboter votre dossier, vos réalisations, vos ambitions, confiez-les aux politiciens. Ils navigueront sur la vague pendant des mois, des années avec vos idées, votre projet, etc... Au bout du compte, vous êtes assurés qu'ils en feront de la bouillie pour les chats, car leurs idéaux sont conditionnels à la ligne de parti, à la volatilité de l'électorat, à leurs ambitions personnelles et autres considérations velléitaires. En somme, si vous voulez faire enterrer votre dossier, confiez-le aux politiciens. Dans ce cas, il vaut mieux l'enterrer soi-même.
Souhaitons que Vigile demeure indépendant et libre !
Archives de Vigile Répondre
16 avril 2011Le génie de Vigile.net est qu'il subvient à ses propres besoins par les contributions libres et volontaires de ses lecteurs et/ou supporteurs, il ne bénéficie d'aucune forme de subventions des gouvernements, des partis politiques ou autres organismes. Le seul but poursuivi par Vigile.net est de faire la promotion de l'indépendance du Québec. Il a donc les mains libres. Le conseil de la souveraineté, tant qu'à lui, était à l'époque subventionné par le Parti Québécois (j'imagine qu'il l'est encore aujourd'hui), ce qui le restreingnait à une très grande prudence et une rectitude politique exemplaire afin de ne pas mettre le Parti Québécois dans l'embarras.
La force de Vigile.net c'est la force de la liberté. Les «fédérastes» n'ont pas d'équivalent comme site, et n'en auront jamais, ce qui les fait rager...; et même s'ils parvenaient à en créer un, il faudrait le faire vivre à coup de commandites..., ce qui d'entrée de jeu jetterait sur lui le discrédit.
Vigile.net a la puissance de sa liberté, et c'est ce qui terrifie les «fédérastes» et tous leurs médias inféodés. Voilà la raison pour laquelle on invente à tous les trois mois un nouveau subterfuge pour faire fermer ce merveilleux site.
À l'image de Vigile, à quand une réelle presse libre au Québec?
Jacques L. (Trois-Rivières)