Le « modus operandi » des spoliateurs (11)

La patrie est en danger !

Le succès de Harper est bâti sur le ressentiment de l’Ouest devant cette politique, et le ressentiment du Québec lui vaudra peut-être un jour sa déconfiture et celle du Canada par surcroît.

Chronique de Richard Le Hir


Les événements se précipitent. Hier, Le Devoir nous apprenait que le gouvernement Harper caresse le projet de faire couler le pétrole des sables bitumineux de l’Alberta vers Montréal via Sarnia, pour ensuite se servir du pipe-line Montréal-Portland pour l’acheminer vers ce port de la côte est du Maine.
Vous aurez tout de suite compris que ce projet constitue un moyen détourné de faire ce qui semble difficile à faire, soit d’acheminer le pétrole maudit depuis l’Alberta vers le Texas, directement du nord au sud. En effet, les embûches politiques se multiplient dans l’Ouest américain, et même si éventuellement elles devaient être surmontées, il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que les délais avant que le pipe-line nord-sud entre l’Ouest canadien et l’Ouest américain ne soit mis en service pourraient être très longs, alors que la réaffectation des infrastructures existantes au Canada pourrait être beaucoup plus rapide.

Et vous aurez également compris que la concrétisation de ce projet offre pour le gouvernement Harper des perspectives de retombées politiques si alléchantes qu’il n’hésite pas à les qualifier de « fantastiques ».
En effet, comme l’explique l’article du Devoir, ce projet pourrait constituer une occasion de ressusciter la vocation de Montréal comme centre important de raffinage. On comprend mieux maintenant pourquoi Shell n’était pas pressée de vendre la vieille raffinerie de Montréal-Est, et pourquoi elle s’est donnée un horizon de sept à huit ans pour la démanteler. Un horizon aussi long, ça permet de changer d’idée si la conjoncture évolue.

Et justement, l’évolution de la conjoncture internationale, pour prendre la question par ce bout-là, nous permet sans doute aussi de mieux comprendre ce que faisait une entreprise israélienne de raffinage sur les rangs des repreneurs intéressés à la raffinerie Shell. On se souviendra en effet que Delek avait soumis une proposition en ce sens à Shell. Quand on connaît l’étroitesse des liens qui existent entre les milieux d’affaires israéliens, le gouvernement israélien, et tout l’appareil sécuritaire de l’État, il est facile de voir qu’ils avaient anticipé la crise internationale actuelle et qu’ils avaient tenté de se positionner pour en profiter.
Mais pour en revenir au gouvernement Harper, on voit facilement comment il peut penser qu’un tel projet pourrait lui permettre de faire d’une pierre plusieurs coups. Tout d’abord, il resserre les liens économiques entre sa base dans l’Ouest et le Québec. En effet, en offrant au Québec une occasion de profiter de la manne pétrolière, il le range dans le camp des producteurs de gaz à effet de serre (difficile en effet de raffiner du pétrole ou de développer une industrie pétrochimique sans produire des gaz à effet de serre), il place les Québécois devant l’obligation de choisir entre les retombées économiques et l’environnement, il utilise son levier économique pour se donner du levier politique au Québec, et enfin, il donne aux États-Unis un intérêt direct et immédiat dans l’intégrité politique du Canada.

Au fond, il s’agit d’un pendant « western » à la Politique nationale de l’énergie dont le gouvernement Trudeau avait doté le Canada à la fin des années 1970. Avant de s’engager dans une telle voie, le gouvernement Harper aurait dû se souvenir du degré d’aliénation que la politique de Trudeau avait engendré dans l’Ouest et de ses conséquences sur la popularité du PLC dans cette région par la suite. Le succès de Harper est bâti sur le ressentiment de l’Ouest devant cette politique, et le ressentiment du Québec lui vaudra peut-être un jour sa déconfiture et celle du Canada par surcroît.
***
Les indépendantistes comprendront cependant ce qu’un tel scénario peut comporter comme menaces pour leurs ambitions, surtout que se profile en arrière l’ombre de l’Oncle Paul. En effet, Total est très présente dans les sables bitumineux et ce que l’on appelle le pétrole non-conventionnel. Avec les perspectives offertes par les découvertes sur l’Île d’Anticosti, le Québec peut devenir une base importante pour elle. Il ne faudrait pas se surprendre de la voir manifester bientôt un intérêt pour le secteur du raffinage. La cible la plus évidente serait certainement Ultramar, une filiale de Valero aux États-Unis.
Mais l’Oncle Paul, comme on le sait, ne s’intéresse pas qu’au pétrole. Il a également des visées sur Hydro-Québec, au point d’être parvenu à faire nommer un de ses pions au conseil d’administration de celle-ci en la personne de Michel Plessis-Bélair.
L’Oncle Paul s’est positionné pour le jour où Hydro-Québec sera privatisée, et travaille très fort pour que cette issue survienne.
Après avoir d’abord misé sur la possibilité de parvenir à cette fin avec la prise de contrôle avortée d’Énergie Nouveau-Brunswick par Hydro-Québec, ce qui aurait assujetti cette dernière à l’autorité du gouvernement fédéral, il s’est servi de ses contacts au plus haut niveau, tant de ce côté de l’Atlantique qu’en Europe, pour promouvoir la conclusion d’un Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne.
Comme il fallait s’y attendre, la mise en place d’un tel accord aurait des conséquences désastreuses pour le Québec, et aboutirait éventuellement à la privatisation et au démantèlement du monopole d’État que constitue Hydro-Québec dans le domaine de l’électricité.
Quant à l’instrument que privilégierait l’Oncle Paul pour en prendre éventuellement le contrôle, il a l’embarras du choix. Mais ce serait vraisemblablement par le truchement de sociétés européennes dans le capital desquelles il est très présent via Pargesa. Et sur le site de Power Corporation, on découvre ce qui suit :

« Le groupe Pargesa, par l'intermédiaire de la société de portefeuille Groupe Bruxelles Lambert, détient des participations importantes dans de grandes sociétés européennes, notamment Lafarge (ciment et matériaux de construction), Imerys (minéraux industriels), Total (pétrole et gaz), GDF Suez (électricité et gaz), Suez Environnement (gestion de l’eau et des déchets) et Pernod Ricard (vins et spiritueux).»

 
Et par le jeu d’alliances stratégiques avec de grands groupes financiers avec lesquels ses affaires le mettent en relation, il est parvenu à étendre son champ d’influence bien au-delà du nombre des entreprises dans lesquelles il a investi. Il est donc en mesure de mobiliser des ressources exceptionnelles pour la réalisation des projets qui l’intéressent.
***
La coïncidence dans le temps des deux développements que je viens d’évoquer et dont l’effet d’étau sur le Québec est manifeste nous oblige à nous demander s’il ne s’agit pas d’actions concertées, d’autant plus qu’elles surviennent dans un contexte de grande désorganisation du mouvement indépendantiste et de profondes divisions en son sein. En stratégie, on n’est jamais aussi fort que lorsqu’on exploite les faiblesses de l’adversaire.
Il faut aussi se demander si la promotion de la CAQ par les médias qu’on connaît ne vise pas justement à assurer un maximum de confusion politique au Québec pour faciliter l’adoption de mesures qui pourraient ne pas être adoptées si elles se retrouvaient au coeur des débats publics au lieu d’en être évacuées par des enjeux secondaires qu’on monte en épingle pour détourner l’attention du bon peuple pendant qu’on scelle son sort dans son dos. J’ai déjà évoqué dans un texte antérieur.
On ne peut évidemment pas compter sur Radio-Canada et sur les journaux de l’Oncle Paul pour nous donner l’heure juste. Non seulement ont-ils des intérêts communs dans la survie du statu quo, mais, comme si cela ne suffisait pas, ils sont même allés jusqu’à signer une entente de coopération. Quant à Québecor, les signaux sont confus. Aujourd’hui, ils semblent nous être favorables avec la publication d’un article ce matin qui met en relief toute l’incongruité et l’anomalie des liens que le président de la Caisse de dépôt et de placement entretient avec l’empire Desmarais .
À ce sujet, la révélation d’une pareille information devrait avoir pour conséquence la divulgation immédiate de tous les liens d’affaires entre la Caisse de dépôt, Power Corporation, ses filiales et les divers groupes dans lesquelles les membres de la famille Desmarais et elle-même détiennent des participations afin que l’on puisse établir en toute transparence l’absence de conflits d’intérêts. Et vous pourrez prendre le refus de donner suite à une telle demande de divulgation comme un signe très clair de l’existence de tels conflits.

Oui vraiment, entre les mains de prédateurs pareils, « la patrie est en danger », et l’heure de la mobilisation a sonné.



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30 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2012

    Mouahaha! Ce qu'il peut se dire de sornettes, parfois!
    M. Pomerleau dénonce les affairistes et invite les gens à voter PQ, comme si ce parti n'était pas déjà gangrené depuis des années par les affairistes! Le PQ des dernières années de pouvoir ressemblait à une chambre de commerce! D'ailleurs, les illustres représentants de son passé récent font parfois la manchette: Bouchard, Boisclair, Legault, Rebello, etc...
    Et là, on se trouve un sauveur de dernière minute: Daniel Breton, un gars qui s'est présenté comme candidat au NPD (donc fédéraliste), et qui refusait de se dire de gauche car il semblait avoir des affinités avec le monde des affaires, il y a quelques années de cela. Aurait-il évolué à ce point pour se dire maintenant souverainiste et prendre ses distances avec le monde des affaires? J'ai de forts doutes.
    Et même si cela était, M. Breton n'est pas le chef. Enfin, pas encore. ;)
    À remarquer ceci: M. Pomerleau est obligé, dans ses arguments, de se rabattre sur un nouveau venu, car personne, parmi les anciens, ne semble assez convaincant pour défendre la nouvelle image que veut se donner le parti.
    Très révélateur, non?

  • Luc Archambault Répondre

    7 février 2012

    @ Didier ( Pseudo )
    Être en faveur d'un « d’un revenu universel afin que tous les Québécois sans exception puissent vivre décemment et heureux au Québec. » comme vous l'avez écrit au titre suivant
    « 30 ou 40 ans sans bon gouvernement responsable ! » Vraiment M. Legault ?
    Robin Philpot - Tribune libre de Vigile - 2012 02 06
    ... ne fait que démontrer que vous êtes un partisan de la diversion de GOUVERNANCE provincialiste COLLABO. Rien d'autre. Ce qui ne change pas de la diversion raciste que j'ai dénoncée plus haut.
    Vous écrivez-là :
    « Un gouvernement responsable pour Legault, c’est un gouvernement qui se plie totalement aux désirs de la riche aristocratie de la finance et des affaires. »
    Sauf que... votre diversion ne change RIEN à l'État qui gouverne le gouvernement qui mettra en vigueur un « revenu universel ». Même si cela advenait dans l'État actuel contrôlé par le Parlement d'Ottawa lui-même contrôlé via Bay Street et Calgary par « la riche aristocratie de la finance et des affaires. », prétendre que le PEUPLE pourra vivre dans un tel État « décemment et heureux » c'est ce la foutaise autocrate canadianisatrice, de la diversion. Parce que pendant qu'on s'occupe de défendre une telle mesure, on ne s'occupe pas d'APPELER ce peuple à USER de ses PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES capables de RENVERSER la DICTATURE d'OCCUPATION canadianisatrice...
    J'estime que le pseudo derrière lequel vous vous cachez cache un collectif propagandiste canadianisateur qui tente par tous les moyens de nous divertir et de faire diversion de l'ESSENTIEL, faire l'UNION de nos forces par delà nos affinités électives idéologiques en matière de gouvernance de l'État, plus à gauche ou plus à droite.
    En nous mettant dans les pattes cette mesure de gauche, en la parant des artifices de la lutte à la ploutocratie canadianisatrice, SANS prévoir METTRE DE L'AVANT ce qui peut seul LA RENVERSER, ne fait que démontrer qu'après avoir échoué avec le racisme, vous tentez d'obtenir le prix de consolation de la panacée gauchiste.
    L'État n'est ni de droite ni de gauche. Le bonheur du peuple DÉMOCRATIQUE réside dans un État DÉMOCRATIQUE, rien d'autre. Hors un tel État VALIDÉ par le PEUPLE, le peuple ne PEUT PAS et NE POURRA PAS vivre décemment et heureux. Il n'y a aucune espèce de décence à vivre en tolérant la DICTATURE.

  • Luc Archambault Répondre

    6 février 2012

    @ PierreII ( pseudo )
    C'est ce que je me dis, d'aucun,es n'aimeront pas et tant mieux si d'autres sont oxygénés, je ne fais que de mon mieux. Merci d'avoir pris la peine et le temps de me lire et merci pour vos généreux compliments. Je vais continuer à faire de mon mieux, selon mes modestes moyens, toujours en remettant sur le métier mon ouvrage. Facile, c'est mon métier...
    Écrivez-moi via la clé « message privé » de ma page auteur, j'aime bien savoir à qui je m'adresse.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2012

    Il est important aussi de savoir si Sabia a payer lui même les dépenses pour son week end a Sagard ou il est aller se prélasser au repère de Sagard .
    L'ex patron de la caisse Henri-Paul Rousseau qui a reçu une très généreuse prime de départ après nous avoir fait perdre 40 milliards a la caisse est ensuite aller se réfugier immédiatement dans les voutes de Paul Desmarais pour continuer a le servir.
    A son départ de la caisse Rousseau avait déclarer qu'il n'y était absolument pour rien car cette perte giguantesque car elle était du selon lui a une tempête parfaite.

    Bref :les voutes de Desmarais était devenu pour lui le refuge parfait après la tempête parfaite.
    Paul Desmarais sais qu'il y as encore de l'argent de nos épargnes collectives a siphonner et a soutirer a la caisse et l'invitation qu'il as faite a Sabia de venir passer un week end a Sagard n'y est certainement pas étrangère.
    Et ce n'est surement pas pour se faire battre en jouant aux dames avec lui.
    Après Rousseau nous avons maintenant Sabia a la caisse qui semble vouloir suivre les traces de Rousseau et faire la meme job pour Desmarais .
    En regardant de près qui est invité et qui ne l'est pas au repère de Sagard on voit tout de suite qui mange dans la main du bon boss Desmarais...comme jadis Duplessis qui se targuait de faire manger le clergé dans sa main.... a l'exception de monseigneur Charboneau qui as payé le prix fort de son indépendance et de sa liberté de conscience pour s'être tenu debout et avoir refuser de ramper devant Duplessis.
    On vit la même situation avec Desmarais ou tout ceux qui se dresse devant lui et ne rampe pas a quattre pattes devant lui sont impitoyablement déprécier,ridiculiser et démoniser avec un acharnement maladif par ses journalìstes et editorialistes a gages dans l'organe de propagande fédéraliste La Presse dont il est le proprétaire.
    Quand vas t-on se débarasser comme québécois du cheuf Desmarais qui les fait tous manger a quatre pattes dans sa main d'oligarque fédéraliste décadent.
    Ils sont tous la :les Lucide Bouchard,Rousseau,Charest ,Sabia et autre serviteur de la dépossession de nos avoirs collectifs
    Ils sont tous la, a faire la queue ,le pied de grue a attendre a la porte du repère de Sagard pour avoir l'honneur au claquement des doigts de Desmarais pour avoir le privilège de lui baiser la main et lui remettre ce qui nous appartient de nos avoirs collectifs et nos ressources pour un vulgaire plat de lentille et quelque grenailles destiner au peuple québécois tomber de la table de maitre Paul.
    D'un claquement de doigts du maitre ils accourent a Sagard la broue dans le toupette pour se prosterner devant les diktats de l'oligarque Paul premier.
    Le régime fédéraliste Charest -Desmarais en est un d'appauvrissement collectif sans précédent a tout les niveaux pour le peuple québécois .
    Charest y joue le role sinistre de l'encanteur a bas prix et de l'entremetteur sans scrupule.
    Desmarais et les compagnies qui gravitent autrour de lui n'auront rien a débourser des infrastructures qui couteront des milliards ce qui leur permettra de faire leur profits plus rapidement et plus tard leur chantage et le moment venu de mettre la clé dans la porte quand les ressources ne seront plus en demande ce qui laisseras les Québécois avec une énorme dette as assumer collectivement .
    Tout ce qu'ils auront eu a faire auras été de collecter les profits pour ensuite disparaitre aussi vite , laissant un territoire ravagé et des infrastructures inutilisés qui resteront a payer durant des années par les Québécois .
    Desmarais appauvri les Québécois et ìl vas tenter de s'enrichir avec le démembrement de nos acquis avec la complicité obscène et indigne de Jean Charest qui le sers comme un serviteur et qui lui obéi au doigt et a l'oeuil.
    Desmarais est certainement prêt a se laisser battre aux dames par Charest pour faire semblant de lui donner de l'importance comme il le fait avec Sarkozy ...car on sais tous que l'oligarque Desmarais n'as qu'un seul défault dans la vie selon Sarkozy et c'est celui de ne pas aimer se faire battre aux dames.
    Les Québécois sont traités comme les citoyens d'une véritable république de bananes sud américainne par la clique des Charest-Bouchard-Sarkozy et compagnie qui n'ont de compte a rendre qu'a l'oligarque Desmarais.
    Assez c'est assez.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2012

    Monsieur Archambault,
    Si j'étais tout ce que vous dites, je ne serais pas en faveur d'un revenu universel afin que tous les Québécois sans exception puissent vivre décemment et heureux au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2012

    @ Luc Archambault
    M. Archambault ne changez rien dans votre façon d'écrire.
    C'est limpide et souverainement oxygénant.

  • Luc Archambault Répondre

    6 février 2012

    @ Placide Beaulac
    Je ne fais pas porter le blâme sur le seul PQ. Je blâme l'isolationnisme électoraliste partisan du PQ qui pense pouvoir AGIR seul. L'UNITÉ du PQ est une chose, l'UNION des forces démocratiques de ce peuple en est une autre. Ce que met de l'avant le PQ, sa députation en exercice et candidate, sa direction, NE PEUT et NE POURRA PAS faire l'UNION de ces forces. Il faut donc ajouter aux différents programmes de gouvernance concurrents des partis, UN Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE en mesure de la faire cette UNION.
    Je blâme TOUS les partis. Québec soliTAIRE, comme le PQ, l'ON, comme le PI.
    Cf : Le choix politique de la PUISSANCE créatrice du PEUPLE - Luc Archambault - 2012 01 31
    « Avec le système électoral en place, il est évident que l’intérêt supérieur du Québec n’est pas la priorité de QS et d’ON. »
    Cette affirmation est typique de l'électoraliste partisan péquiste. Si c'est sur ce cette base que vous pensez faire l'UNION des forces DÉMOCRATIQUES de ce PEUPLE vous errez, le PQ erre. Le drame, c'est que vous le pensez, et que la députation du PQ le pense.
    L'intérêt supérieur de la nation ce n'est pas le ralliement au PQ. L'intérêt supérieur de la nation, ce n'est pas retourner en arrière à l'époque où le PQ était seul en piste. L'intérêt supérieur de la nation, c'est de faire AUJOURD'HUI, l'UNION plurielle des forces DÉMOCRATIQUES citoyennes et politiques de ce peuple sur UN même PROGRAMME COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE qui transcende les concurrents programmes de gouvernance de l'État plus à gauche ou plus à droite des partis. Ce ne peut donc être qu'autour d'un programme d'État trans-partisan et trans-idéologique. Quel programme peut le faire sinon un programme qui prévoit appeler ce peuple à USER de SES pleins pouvoirs démocratiques sur SON sol et sous-sol national du Québec capable d'INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    À défaut d'une telle UNION, les forces découragée par la division qui ne se déplacent plus pour voter, qui se désintéresse du politique parce que la politique de division bât son plein sans retenue, ne se déplaceront pas pour voter pour le PQ, QS va obtenir de 6 à 10% du vote souverainiste, l'ON de 2 à 5% du même vote. Résultat, au mieux, et par miracle, le PQ ne pourra que former un faible gouvernement minoritaire, alors que nous avons l'occasion de former un gouvernement de VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE MAJORITAIRE en siège et en voix, pour AGIR sans délai avec ENVERGURE afin de mettre LE PEUPLE au pouvoir, au SOMMET de l'État.
    Pour cela, le PQ, comme les autres DOIVENT le mettre au point et le mettre sur la table un projet de Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE coalitionnaire. Quand le PQ l'aura mis sur la table, si les autres partis refusent d'y travailler pour le faire COMMUN, il sera toujours temps de blâmer ces partis. Pour l'heure, le PQ table sur le ralliement électoraliste. Ce n'est pas la chose à faire dans l'urgence qui est la nôtre.
    Il faut donc continuer à faire pression et blâmer TOUS les partis qui REFUSENT de se commettre en faveur de la formation de la VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE. Sa constitution est la seule manière de battre la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault.

  • Luc Archambault Répondre

    6 février 2012

    @ Didier ( pseudo )
    « Tout dépend des goûts. Je trouve les femmes minces en général plus féminines. N’ai-je pas le droit ? »
    Vous tentez de noyer le poisson. Vous avez affirmé :
    « Et les jeunes Québécois de souche de plus en plus préfèrent... »
    Il n'était pas question de VOS préférences... Maintenant vous nous dites que vous avez plaqué VOS préférences sur celles d'un grand nombre de Québécois qui préféreraient les femmes asiatiques parce que les Québécoises sont « grosses et grandes et pas toujours gracieuses (Que voulez-vous. Elles sont les descendantes de femmes qui travaillaient dur sur les fermes, dans les champs et dans un climat rude. Le physique s’est comme adapté à cette situation). »
    Ce qui n'a rien à voir avec la malbouffe ou VOS préférences...
    Et NOS préférences sexuelles ne sont pas NATURELLES, elles sont culturelles, on peut avoir le droit de les mettre de l'avant, non sans être conscient de leur caractère culturel. En l'occurrence dans une culture héritière d'un clair patriarcalisme sexiste qui a fabriqué des préférences sexuelles tablant sur la supériorité mâle, vos préférences ne sont que le reflet de cette culture machiste : supériorité psychique, physique, territoriale et morale du mâle ( grandeur et poids ). Ce qui a formaté ici une femme petite et mince, une femme enfant à la voie haut perchée qui n'a pas encore mué, à petit bassin qui n'a pas maturé pour enfanter, archétype de la femme enfant, vierge, fragile que l'Homme viril pourra à l'aise protéger, même si lui n'est pas très costaud ou grand, pour jouir de ce sentiment de supériorité autant que de la chair fraiche. Ailleurs dans d'autres cultures, aussi machistes ou au contraire égalitaires, les critères d'idéal féminin mâles sont tout autre. Les Africains préférant les grandes et fortes femmes par exemple, parce qu'ils ne se sentent pas leur supériorité menacée par elles. D'autres préféreront la personne peut importe son gabarit, jouissant ce leur intelligence ou personnalité.
    Tenir les Québécoises pour être peu attirantes parce que supposées trop « grandes et grosses » de par leurs origines paysannes, devant travailler dans les champs - une claire généralisation raciste - n'est pas innocent, ni déconnecté de la culture machiste et sexiste qui est partie de notre culture. Vous vivriez dans une culture autre, vous préféreriez alors des femmes géantes et énormes, à grosses fesses, ou que sais-je. Et vous vous servez de VOS préférences, supposées neutres, pour affirmer qu'on ne saurait être partisans de la souveraineté de l'État du Québec si on n'est pas raciste, et décidé à préserver la pureté du sang français... qui du reste, s'il est bien question du nôtre, québécois, est tout sauf pur. Il est largement métissé.
    Comme l'est du reste le sang français de France. Comme si la France n'était pas elle-même métissée. Elle l'est.
    Rétractez-vous, ce serait plus simple, et nous pourrons passer aux choses sérieuses en laissant de côté les diversions racistes et sexistes, à savoir : parler DÉMOCRATIE, prévoir RENVERSER la dictature d'occupation canadianisatrice, pour fonder sous VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec la République DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec.

  • Luc Archambault Répondre

    6 février 2012

    @ Didier,
    Votre rectification ne tient pas la route, vous n'y êtes pas allé un peut fort, vous avez erré de manière raciste en faisant des généralisations racistes et xénophobes. Vous ne vous en êtes pas pris qu'à la grosseur, comme vous l'invoquez maintenant, mais aussi à la grandeur de Québécoise,s d'origine neufrançienne. Et si la malbouffe est la cause, que je sache, elle ne s'applique pas qu'aux Québécois,es. Retirez tout simplement votre affirmation raciste, ça vaudra mieux.
    Pour ce qui est de vos partis-pris tout aussi racistes sur « le sang français dilué » des Québécois,es, ils sont tout aussi nuls et non avenus. Le sang français est DÉJÀ dilué et le sera encore quoiqu'il advienne. L'idée d'un sang pur est raciste, xénophobe.
    Ce qui doit prévaloir en matière de protection de la diversité culturelle de l'Humanité, c'est la capacité d'absorption immigratoire d'une société. Elle est limitée. Un taux immigratoire trop élevé menace la survie d'une société, d'une culture, d'une langue. Il faut réguler le taux, quel que soit l'État qui gouverne le gouvernement de ce peuple, si tant est que ces États sont bel et bien protecteurs de la diversité culturelle de l'Humanité.
    Le taux immigratoire actuel est trop élevé, et ses effets néfastes sont aggravés par la montréalisation de l'immigration et le manque de mesures d'intégration efficaces. Il faut pallier ces manques de toute urgence, comme le gouvernement collabo de la dictature d'occupation actuel ne le fait pas il faut RENVERSER la DICTATURE d'OCCUPATION, non pas seulement le gouvernement. Pour cela il faut ROMPRE avec la GOUVERNANCE COLLABO, non pas élire un autre GOUVERNEMENT COLLABO.
    Pour cela, il faut un VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec capable d'AGIR avec envergure parce que doté d'un mandat électoral s'étant ENGAGÉ à APPELER ce peuple à USER sans délai ni condition de ses PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES afin d'INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la DÉMOCRATIE électorale et référendaire québécoise.
    Le peuple SOUVERAIN du Québec en mesure d'intégrer les populations immigrantes, métissé par elles, reste « un peuple » distinct de tout autre, par son histoire quatre fois centenaire, par son occupation particulière de son territoire urbain, paysan et forestier, par ses oeuvres, ses arts, par la forme et l'agencement de l'implantation et de l'élévation de son patrimoine bâti, par sa langue française et ses accents, ses mots, ses chants, par ses moeurs et sa culture, québécoise en l'occurrence. Comme sont québécois,es les Johnson, Wagner, O'Neil et autres Curzi, qui sont partie de la majorité d'origine neufrançienne, telle qu'elle se vit en tous ses métissages. C'est le Québec cosmopolite qu'il a toujours été, venu majoritairement de France, venu aussi de partout dans le monde.
    Ce peuple SOUVERAIN, n'a d'autre urgente tâche que d'élire une députation s'étant ENGAGÉE à appeler ce peuple à RENVERSER TOUT État de dictature d'occupation qui NIE sa souveraineté DÉMOCRATIQUE. Nul besoin d'artifices racistes pour le motiver ou justifier de ce faire.

  • Luc Archambault Répondre

    6 février 2012

    @ SSauvé
    Cher Stéphane, il faut de tout pour faire un monde et il y a un temps pour chaque chose. Il y a deux manières d'aborder une oeuvre d'art, un texte, une contribution, la première consiste à s'exposer au contenu de l'oeuvre, du texte, de la contribution, de la prestation. Cette exposition permet nourrir son imaginaire, sa réflexion, bousculer ou conforter ses certitudes, procurer un plaisir ou déplaisir, et j'en passe. L'autre consiste à plaquer sur l'oeuvre, le texte, la contribution, la prestation ce qu'on voudrait voir, lire ou entendre, plutôt que ce qui est présenter. Il y a forcément décalage et inconfort puisqu'il est quasiment impossible qu'il y ait adéquation entre ses désirs et la réalité d'une oeuvre, d'un texte, d'une contribution ou d'une prestation.
    En l'occurence il ne sert à rien d'espérer que les autres présentent nos propres désirs ou d'attendre qu'ils le fassent. Tout ce qu'on peut faire c'est de prendre la mesure de ce qui est présenter, et faire au mieux avec ce qui est présenter. On y tire ce qu'on peut en tirer, pour le reste...
    Ainsi, certaines de mes contributions sont longues, d'autres courtes. Je me sert des majuscule pour ponctuer le texte, on peut préférer autre chose, alors on ira voir ailleurs pour voir autre chose.
    Je noie le poisson... admettons. J'estime plutôt explorer avec lui son habitat, en prenant le temps qu'il faut pour observer tel recoin, ou tel portion de paysage, comme je crois, à tort ou à raison utile de le faire.
    Ce qui permet ensuite de voir plus clair, et quand tout ça a fait son oeuvre, peut surgir ce qu'il faut pour être bref et clair, s'il y a lieu.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2012

    Monsieur Archambault,
    Il est indéniable, et plein d'études le disent, que les jeunes de vingt ans d'aujourd'hui, hommes et femmes, sont un peu moins sveltes que les générations précédentes, pas seulement au Québec, mais partout en Occident.
    Les Québécoises, malheureusement, en tant qu'Occidentales, n'échappent pas à ce phénomène. Pour l'instant, les femmes d'origine orientale semble y échapper.
    Tout dépend des goûts. Je trouve les femmes minces en général plus féminines. N'ai-je pas le droit?
    Il y a des hommes qui aiment les femmes bien en chair. Ils ont aussi le droit.
    Bref, tous les goûts sont dans la nature.
    Loin de moi l'idée que je préfère une femme mince parce qu'amoindrie à mes yeux.
    J'espère avoir rectifié votre perception.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2012

    M. Archambault, concernant l’absence d’une coalition entre partis souverainistes, vous faites porter le blâme au PQ.
    Un peu d’équité de votre part serait apprécié.
    Le PQ traverse une période difficile. Il en résulte qu'Option Nationale et Québec Solidaire sentent le sang. Ni un ni l’autre ne propose de coalition. Option Nationale fait sa petite affaire. Françoise David elle dit que les membres de QS sont contre, avant de les avoir consultés. Elle tente manifestement d'influencer ses membres. Elle cherche à faire battre d'avance toute proposition pouvant venir du PQ. Où est votre indignation M. Archambault?
    Le seul geste politique en lien avec l’idée de coalition origine du PQ : Jean-François Lisée a été mandaté par Marois pour vérifier l’intérêt de QS. Sans suites. On ignore si Marois est ou non vraiment intéressée. David c'est clair ne l'est pas. L'annonce de sa candidature dans Gouin ferme la porte avec fracas.
    Les opportunités de croissance qui se présentent à QS et ON sont très alléchantes. Trop alléchantes pour pactiser avec le PQ blessé.
    Avec le système électoral en place, il est évident que l’intérêt supérieur du Québec n’est pas la priorité de QS et d'ON.
    Il serait bien que vous preniez cela en considération.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 février 2012

    Au fond, l'oligarchie pourrait faire ce qu'elle veut des ressources du Québec et du Canada s'il existait un revenu de citoyenneté universel afin de répartir cette richesse qui est une richesse collective.
    C'est le regretté Michel Chartrand qui militait pour qu'un tel revenu de citoyenneté universel devienne une réalité. Ne serait-il pas grand temps de se civiliser comme société et d'instaurer un tel revenu afin que tous sans exception puissent vivre décemment et dignement?

  • Yves Rancourt Répondre

    5 février 2012

    @ Monsieur Gignac,
    Je n'essaierai pas de vous convaincre, votre idée est faite et je la respecte, bien que visiblement je ne fasse pas la même lecture que vous des années de pouvoir du PQ. Et je vous le dis d'emblée, je ne suis pas membre de ce parti et ne l'ai jamais été.
    Il faut quand même rendre justice à ce parti: c'est le seul qui a posé des gestes concrets pour nous amener à la souveraineté. Je suis en train de relire la biographie( non autorisée) de Jacques Parizeau faite par Pierre Duchesne et, quoiqu'on puisse en penser, si on prend seulement la période de 1989 à 1995 sous Jacques Parizeau, il faudrait être malhonnête pour ne pas reconnaître que le PQ a tout essayé pour faire l'indépendance. On peut le blâmer de ne pas avoir réussi ou d'avoir peu fait pour la cause après 1995 mais certainement pas de ne pas avoir esssayé.
    Vous choisissez aujourd'hui Option nationale et Jean-Marc Aussant. Libre à vous. Je reconnais que ON et son chef séduisent et que le discours est emballant. Mais, personnellement, avant d'adhérer à un parti, j'aime que ce même parti et son chef aient fait leurs preuves plus que par des discours, qu'ils aient été confrontés à la réalité de la vraie lutte politique et ON, quoique vous en pensiez, n'a jamais été mis à l'épreuve et personne ne sait comment elle agira lorsque ça se mettra à chauffer. On a déjà déchanté vite en pareils cas, vous le savez tout aussi bien que moi.
    Mes salutations respectueuses.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 février 2012

    Monsieur Tremblay,
    Je ne vois pas en quoi j'aurais insulté messieurs Archambault et Le Hir. J'ai émis une opinion personnelle.
    J'admets y être allé un peu fort dans ma remarque sur les Québécoises.
    Je crois que le fait que chez les jeunes Québécoises de 20 ans d'aujourd'hui, il y ait davantage de filles grassettes que quand moi j'avais vingt ans, il s'agit d'un phénomène qui se manifeste partout en Occident, probablement parce qu'étant enfant, elles ont davantage fréquenté les fast-foods comparé aux générations précédentes et elles bougent moins aussi.
    Mais mon autre remarque comme quoi je m’interroge sur la pertinence d’un Québec souverain dans une société cosmopolite dans laquelle le sang français est dilué reste valable.
    En effet, pourquoi un Québec cosmopolite dans lequel les descendants des Français seraient minoritaires voudrait-il être souverain? Un peuple mélangé de toutes les ethnies de la terre n'est plus un peuple selon moi.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    5 février 2012

    @ Luc Archambault,
    Luc, Luc, Luc...pour l'amour, réduit la longueur de tes textes, tu noie le poisson.
    Tu as plein de choses intéressantes à dire, nous avons plein de choses à comprendre mais comme je te l'ai à moultes fois répété, on a pas besoin de lettre en majuscule ou de discours fleuve pour mieux comprendre. Au contraire, ca n'encourage pas la lecture et l'effort à approfondir.
    Entends moi bien, je t'écris ici non pour te critiquer mais pour t'encourager à poursuivre mais avec quelques ajustements à cet élan créateur. "L'art c'est la science faite clair" écrivait, Jean Cocteau et devenir "clair" est tout un art en soi.
    L'humilité dans le combat nous servira tous...

  • Luc Archambault Répondre

    4 février 2012

    @ Sylvain Tremblay
    Merci pour votre généreuse et bienvenue sollicitude.
    Vous faites bien de relever plus particulièrement ce passage de la contribution du dénommé Didier ( pseudo agissant à couvert ). Mais je ne me sens pas personnellement « éclaboussé » comme vous le supposez par ces affirmations rarement exprimées publiquement quant aux femmes québécoises. Ce qui l'est, c'est l'intelligence elle-même.
    Mais il se trouve que certains hommes le pensent. Ceux qui regrettent sciemment ou confusément un monde patriarcaliste d'un autre âge. Celui où l'Homme ne trouve rien de mieux pour se grandir, que de ratatiner ce qu'il approche et touche. Les femmes en particulier. Dans ce monde décati, elles n'ont de valeur que plus petites et menues que l'Homme, avec une voix haut perchée d'enfant, j'ai parlé de femme-enfant. Quoi de mieux qu'un enfant pour être sous le joug heureusement consenti d'un homme. Car la tutelle doit être joyeuse et inaperçue, on la masque donc dans des préférences qui seraient innocentes et neutres, soi-disant naturelles, mais qui sont tout sauf neutres et « naturelles », comme le serait soi-disant le désir, comme s'il était naturel d'aimer les femmes aux petits pieds, ou des corps juchés sur des échasses, ce n'est pas naturel, c'est culturel. Si le désir avait été tributaire naturellement que des femmes ceci ou cela, l'Humanité ne se serait pas rendue jusqu'à nous...
    Quant à ses déclarations sur la pureté du sang, elles sont calibrées parfaitement pour induire que notre projet national est raciste, pour susciter la réprobation donc. Ce qui effectivement laisse peu de doute sur l'affiliation de son auteur qui n'agit pas à visage découvert.
    Vous faites bien de vous insurger.
    Cela dit, je pense utile que ces choses soient dites, pour pouvoir mieux les réfuter. À couvert, la réfutation est impossible. Nous avons donc l'occasion de contredire ces affirmations. Je l'ai fait en disant que notre sang français est déjà dilué et que c'est ce que nous sommes, distincts aussi par cela des autres. Comment peut-on. cela admis, persister à admettre qu'il faille défendre la pureté d'un sang déjà impur !?
    C'est ce qu'il y a, ce me semble, de mieux à faire : réfuter les arguments qui doivent l'être par des arguments capables de défaire un à un les noeuds de l'écheveaux étriqué qu'on nous présente.
    Il n'y aura pas de miracle, seulement beaucoup de patient et constant travail. L'indignation à elle seule ne peut parvenir à déjouer les pièges qu'on nous tend, et plus particulièrement dans VIGILE.net. Il faut déconstruire pièce par pièce leurs intrigants édifices.
    C'est comme quand il ont par la ART-Peur tenté de nous faire croire que les Québécois,es tenaient ses artistes pour les pique-assiettes mangeant à tous les râteliers. Mal leur en pris, la ténacité des artistes et leur patient travail, a sauvé le Bloc du naufrage annoncé en 2008. Ce n'était malheureusement que partie remise, car du coup, le Bloc s'est cru invincible et surtout a cru que sa politique de l'évitement était la bonne, comme quoi à tout bonheur, malheur est bon... Qu'à cela ne tienne, la dégelée du 2 mai 2011 a ébranlé les colonne du temple soi-disant souverainiste.
    Ne reste plus qu'à faire en sorte que les soi-disant le soient VRAIMENT, partisans d'abord de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE foulée aux pieds par un État de dictature d'OCCUPATION INCAPABLE d'obtenir le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise, ce, AVANT le déclenchement des prochaines élections à Québec, nous y sommes presque, encore un petit effort et ça y est !
    Aucun parti soi-disant souverainiste ne peut prendre le pouvoir, ni aucun autre, sans le vote souverainiste. Ne reste qu'à former sur la primauté de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE, une VRAIE, trans-idéologique, trans-générationnelle, égalitariste et et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec, capable de rallier la pluralité du vote souverainiste qui ne serait plus divisé sur UN même Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE, mais seulement sur les concurrents programmes de gouvernance de l'État.
    Nous sommes d'accord !? À vous de me le dire.
    Si nous faisions sur cela l'UNION de nos forces citoyennes, nous serions crédibles pour dénoncer nos élites politiques qui carburent à l'électoralisme partisan d'un autre âge.
    D'accord, l'électoralisme clientéliste partisan y répugne. Québec soliTAIRE annonce une élection printanière pour mieux bloquer dans le béton partisan son refus d'UNIR les forces DÉMOCRATIQUES de ce peuple. Pour accréditer l'idée fausse que tout est joué et que rien ne peut bouger...
    Qui votera pour une tel Québec soliTAIRE !? Et si l'ON, le PQ et le PI font de même, il faudra les menacer de voter pour la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault... quelle serait la différence !? C'est toujours de GOUVERNEMENT COLLABO qu'il est question. C'est du reste ce que fait ce peuple, il menace de voter pour la FAUSSE, parce qu'il veut forcer les soi-disant souverainiste à l'être vraiment. Il faut écouter le peuple. Sa sagesse est à la mesure de son intelligence politique qui lui a permis de survivre à la vindicte séculaire de l'Empire le plus puissant de toute l'Humanité.
    Si nous avions menacé le Bloc de voter NPIDI le 2 mai, peut-être aurait-il bougé AVANT le 2 mai, pour rompre avec la GOUVERNANCE COLLABO qui postule à l'instar de Gilles Duceppe que la « démocratie canadian est admirable », alors que nous vivons depuis 253 ans sous une dictature INCAPABLE d'obtenir le clair OUI de ce PEUPLE SOUVERAIN.
    QS et le PQ prévoient nous engager dans un processus constituant ayant pour but de RÉNOVER la dictature actuelle. On ne RÉNOVE pas une dictature, ON LA RENVERSE.
    Quant à l'ON, pas question non plus pour l'instant d'appeler ce peuple à USER de ses PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES capables d'INVALIDER sur SON sol et sous-sol national TOUT État qui n'a pas obtenu le OUI de la députation du peuple, le OUI du gouvernement du peuple et le OUI du peuple lui-même. L'ON, veut plutôt faire son LIT, pour quoi d'autre sinon s'y coucher ? alors qu'il est question de lever le genoux de terre dictatoriale pour se tenir DÉMOCRATIQUEMENT DEBOUT sur nos sillons purgés de toute souillure corruptrice autocratique !
    Quand ceux-là auront fait leur UNION, ce peuple les plébiscitera, rivant le clou de la FAUSSE Coalition. Celle-là déconfite, n'aura d'autre opportuniste choix que de rallier la VRAIE, à défaut, ce sera l'opposition pour elle ; l'opportunisme aura changé de camp. Nous pourrons faire de VRAIES affaires démocratiques.
    Croire que ce n'est pas possible, c'est capituler sans combattre. Ça, on l'a déjà fait, quand Québec a capitulé prématurément dans la confusion la plus totale au grand dam du Chevalier de Lévis. Si nous l'avions écouté, l'Amérique serait française. Sa victoire du printemps suivant, obtenue en septembre précédant, nous aurait fait toujours occuper NOTRE bastille, selon NOTRE agenda, non pas celui de l'occupant... Notre agenda, faire l'UNION des forces démocratiques de ce peuple avant de se précipiter dans la bataille.
    CQFD : Une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec

  • Tremblay Sylvain Répondre

    4 février 2012

    Didier dépasse les bornes, il dit:
    "Et les jeunes Québécois de souche de plus en plus préfèrent, comme j’en ai vu, des Québécoises d’origine chinoise ou asiatique comme compagnes de vie, parce qu’il faut l’admettre, elles sont presque toujours délicates et gracieuses par rapport aux jeunes Québécoises souvent grosses et grandes et pas toujours gracieuses (Que voulez-vous. Elles sont les descendantes de femmes qui travaillaient dur sur les fermes, dans les champs et dans un climat rude. Le physique s’est comme adapté à cette situation).
    Ainsi, je m’interroge sur la pertinence d’un Québec souverain dans une société cosmopolite dans laquelle le sang français est dilué."
    De tels propos n'ont pas leur place dans une tribune libre honorable, surtout à la suite d'un article toujours excellent de m. Le Hir en regard d'un commentaire de m. Archambault, un artiste engagé reconnu et tout autant apprécié. Ni l'un ni l'autre ne mérite de se faire ainsi éclabousser si cavalièrement, gratuitement et impunément.
    Si vous ne savez pas en quoi vos propos sont inappropriés, demandez donc un avis auprès de personnes qui ont fait des études supérieures. Quand à moi, je ne perdrai plus mon temps à vous lire, mon idée est faite sur vous.

  • Luc Archambault Répondre

    4 février 2012

    @ Didier ( Pseudo )
    Avant la Conquête, sous Régime Français, nous étions OUI, des Français, partie du peuple de France. À la Conquête les ¾ des Neufrançien,es avaient une mère ou une grand-mère Fille du Roy, éduquées par la fine fleur de l'aristocratie française, en langue française. Ce pourquoi nous parlons toutes et tous la même langue française que parlait à l'époque la Cour du Roy de France. Ce qui n'était pas le cas en France. Chaque région avait soit sa langue, son patois incompréhensible par ailleurs, ce n'est qu'au retour dans leurs foyers des soldats de Napoléon qui avaient dû apprendre le français dans l'armée de l'Empereur que les interprètes n'étaient plus nécessaire pour que les administrateurs de la capitale puisse commencer échanger avec leurs commettants dans les provinces françaises, et ce n'est qu'après les 2 grandes guerres du 20e siècle qu'on parle partout français en France aujourd'hui. Quand j'avais onze ans, séjournant un an à Strasbourg, la génération des 40 à 50 ans ne parlaient que l'Alsacien, puisque l'Alsace avait été successivement française, allemande aller-retour deux fois plutôt qu'une en moins de 80 ans...
    La culture, la langue, l'identité sont des acquis mouvants. Nous, les Neufrançien,es, nous étions Français et somme devenus Québécois,es de par l'abdication de fait de LOUIS XV quant à son devoir premier de protéger son peuple contre l'envahisseur. Partie du peuple de France, nous sommes alors devenu le peuple souverain du Québec, distinct du peuple de France et de tout autre.
    Ce n'est pas simple de tuer une personne, et encore moins un peuple. Le plus puissant Empire de toute l'Histoire de l'Humanité s'y est cassé les dents. Pourquoi ? Parce que l'Humain est une être social et grégaire qui se construit en bas âge à même ce qui l'entoure au plus près. Ce n'est pas pour rien qu'on parle de langue « maternelle ». L'Humain se nourrit littéralement et métaphoriquement de la mère, et du père. Cet acquis se cristallise et qui dit cristaux, dit concentration extrême de la matière et partant, densité, dureté. Le diamant en étant le plus dur d'entre eux.
    Votre identité écossaise, même déracinée est en vous partie inaltérable de ce que vous êtes. Il serait très difficile de faire disparaître cette part d'Écosse qui est en vous, de par ce que vous avez acquis de l'un de vos parents.
    Il est donc d'autant plus difficile de faire disparaître ce que nous sommes, NOUS, Le PEUPLE SOUVERAIN du Québec, NOUS qui vivons rassemblé dans NOTRE territoire national du Québec, doté de loi protectrices. Il serait très difficile de gommer ce que nous sommes, même si on parvenait à réunir toutes les conditions utiles. Or, comme on ne parvient pas depuis 253 ans à les réunir ces conditions, malgré toute l'énergie qu'on a déployé pour les réunir, nous sommes toujours là, peuple distinct de tout autre. Et ce n'est pas demain que ça va changer.
    Je ne crois pas aux miracles, mais je ne suis pas pour autant défaitiste et encore moins fataliste. Il faut faire les distinctions qui s'imposent.
    Les « jeunes » sont jeunes. Normal. À 20 ans je n'étais pas aussi politisé que je le suis à 57 ans. Normal. Comme bien d'autres arts et sciences ont ne peut en acquérir la maîtrise qu'avec l'usage, l'expérience, les essais-erreurs.
    L'une d'elle est l'insouciance et le fait de vouloir à tout prix se distingué de ses parents. Ce qui ne fait que se tempérer avec l'âge, expérience aidant. Il n'y a donc rien d'alarmant à ce que les jeunes se fassent un point d'honneur de ne pas être nationaliste, pour se distinguer. Comme les jeunes femmes qui refusent de se dire féministes, pour se distinguer de leurs mères. Cela ne fait pas d'elles des femmes soumises à leur mari, au contraire. Il y a tout lieu donc de croire que c'est exactement la même chose en matière de lien national, d'appartenance nationale.
    Ce que nous sommes, NOUS le SOMMES. C'est profondément cristallisé en chacun de nous. Déracinez n'importe quel jeune Québécois,es, et vous verrez s'il l'est ou pas. Et, il le sera, forcément, comme le sont les jeunes maghrébin, ou italien, ou cajun, ou écossais qu'on déracine, ses racines lui manque.
    Vous avez une bien drôle d'opinion des Québécoises, parmi les plus belles femmes au monde. Si certains hommes préfèrent des femmes enfants, c'est leur problème... cela dit, les asiatiques, les africaines, et autres sud-américaines ne sont pas mal non plus.
    Le métissage n'est pas un problème. Les Québécois,es d'origine neufrançienne sont métissés, et l'ont toujours été, notamment avec les premières nations, avec les soldats allemands et autrichiens du Roy de France, avec les écossais, les irlandais et les britanniques, et aujourd'hui avec maintes nations de ce monde. Le problème c'est le taux immigratoire et la montréalisation de l'immigration.
    Il faut réagir. Un taux trop élevé, concentré dans la métropole, ne pourra à terme empêcher la digestion, l'assimilation, l'intégration. Les unions mixtes sont le meilleur moyen d'assimiler les descendant,es de ces unions. Pour peu que l'assimilation se fasse au profit du PEUPLE SOUVERAIN du Québec. Pour que cela advienne, il faut poser des gestes porteurs.
    Il en va de la diversité culturelle de l'Humanité. Le fait Québécois est partie de la RICHESSE CULTURELLE de l'Humanité qui réside dans sa diversité. Il fut un temps où l'on a voulu contrer le racisme, par la supposée naissance d'un humain sans race, uniforme, universellement semblable. Il en va de cette fabrication artificielle et désincarnée comme il en va de notre insouciance face à la dégradation de notre environnement, face à la disparition d'espèces animales et végétales. Nous avons compris que la DIVERSITÉ est une RICHESSE qui participe à l'équilibre précaire du cycle de la vie sur terre. Il a fallu des milliards d'années pour édifier le monde naturel et culturel dans lequel nous vivons. Chaque espèce est essentielle à la pérennité de l'ensemble. Un équilibre s'est créé et un déséquilibre trop grand est en mesure de ne plus pouvoir être rééquilibré. Si par exemple une fraction du carbone que la nature a trouvé le moyen de séquestrer un peu partout sur la planète, sous plusieurs formes, en plusieurs lieux en surface ou sous terre, sur terre ou sur l'eau, vive ou gelée, se libérait dans l'atmosphère en peu de temps, suffirait à provoquer un réchauffement planétaire tel que toute vie disparaîtrait sur terre. Nous le comprenons aujourd'hui et les jeunes plus que quiconque.
    Cette forme de politisation nous ne l'avions pas. Elle vaut quant à moi la nôtre de l'époque. Ce tout la leur, la nôtre vaut. Ensemble il vaut plus que nous valions.
    Si les vieux cessait de penser en vieux gâteux, si les jeunes cessait de se croire sortis de la Cuisse de Jupiter, on avancerait plus vite.
    Si l'on veut que les jeunes s'intéressent à la nation, il faudrait leur parler de DIVERSITÉ CULTURELLE, de RICHESSE, d'AVOIR, de POTENTIEL, de PUISSANCE, propre aux aspirations de la jeunesse. Non de morale dogmatique culpabilisante.
    L'État on n'en a que faire. Il est désincarné, abstrait. Parlons concret, et présent. Parlons DÉMOCRATIE, parlons État DÉMOCRATIQUE. Parlons 99% pour une DÉMOCRATIE @ 100%. Parlons SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE. Parlons PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES du PEUPLE contre le 1% qui a pris en otage les démocraties modernes partout dans le monde, un rapt qui mène le monde à sa perte, à sa destruction, au réchauffement de la planète, à la disparition d'espèces animales et végétales qui semblent anodines mais qui sont à chaque fois des signaux d'alarmes incontournables.
    Ici, non seulement la ploutocratie a fait mains basses sur l'État, mais elle a hérité de surcroit d'un État qui n'est pas DÉMOCRATIQUE. Ici, contrairement à la France ou l'Espagne et bien d'autres États, la Constitution du Québec/Canada n'a jamais été soumise à référendum. En France, la Constitution de la Ve République française a été soumise à référendum, ce qui fait de l'État de France un État où trône à son sommet Le PEUPLE, ce qui fait de la France un État DÉMOCRATIQUE. Le gouvernement est gouverné par des Actes constituants approuvés par le PEUPLE SOUVERAIN de France. Ici, CE N'EST PAS LE CAS. Le gouvernement du peuple est gouverné par des Actes constituants qui n'ont pas l'aval démocratique des Québécois,es. Il s'agit donc d'une dictature d'OCCUPATION, non pas d'un État DÉMOCRATIQUE.
    Le PEUPLE dispose des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES aptes et capables d'INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise, comme il a PLEINS POUVOIRS SOUVERAINS pour VALIDER les Actes constituants d'un État VALIDE qu'il voudra fonder pour succéder à l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada actuel.
    Que les jeunes ne soient pas interpellé,es par de tels énoncés est normal. Personne ne les formule ainsi dans l'espace public politique québécois. Si les enjeux nationaux étaient formulés en terme d'enjeux DÉMOCRATIQUES et d'enjeux reliés à la DIVERSITÉ CULTURELLE de l'Humanité, le pendant direct des enjeux écologistes, les jeunes seraient directement concernés. Mais comme on ne fait que mettre de l'avant la SOUVERAINETÉ de l'État, en négligeant de se réclamer de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du peuple, les jeunes ne se sentent pas concernés.
    Jacques Parizeau a bien compris cela, lui qui dans son Discours de clôture du du Colloque des IPSO du 6 juin 2009.
    « ... qu’est-ce qu’on doit changer dans notre façon de faire ? »
    « Ça va demander beaucoup de changement, beaucoup de changement, dans le sens de certaines choses qu’on a déjà faites et dans le sens de choses qu’on n’a jamais faites. Devant ça, il faut avoir l’esprit très, très ouvert ... »

    Ce que je présente va dans ce sens, changer ce qui doit l'être dans notre façon de faire, sans pour autant renier ce qui est notre conviction profonde, à savoir, participer à la LIBÉRATION de ce PEUPLE.
    Car c'est bien pour lui et sa LIBÉRATION que l'on veut pour lui, avec lui, un État qui sont bien celui du PEUPLE, non pas celui d'une minorité ploutocratique qui NIE la primauté DÉMOCRATIQUE de sa SOUVERAINETÉ de peuple démocratique sur SON sol et sous-sol national du Québec.
    Si c'est bien pour LE PEUPLE que nous nous battons contre la DICTATURE d'OCCUPATION canadianisatrice actuelle, pourquoi passer sous silence SA SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE ? Pourquoi prévoir former des gouvernements collabo soumis à LOI unilatérale de la DICTATURE d'OCCUPATION étrangère SANS prévoir appeler ce PEUPLE SOUVERAIN à USER de ses PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES aptes et capables d'INVALIDER tout État INCAPABLE d'obtenir le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise ?
    C'est ce revirement inattendu qu'il faut non seulement espérer, mais provoquer, construire. Il n'y aura pas de miracle, seulement du travail à faire. Si on ne le fait pas, on ne pourra que s'en prendre à soi-même. CHACUN,E est RESPONSABLE. Remettre sa responsabilité citoyenne politique entre les mains des autres est IRRESPONSABLE. Si non s'abaisse à cette IRRESPONSABILITÉ, comment être crédible quand on rend les autres responsables de sa propre IRRESPONSABILITÉ ? On ne l'est juste pas !
    Étant responsable, je continue à faire pression sur nos élites soi-disant souverainistes pour qu'elles le soient vraiment.
    Je vote pour la formation d'une VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    NOUS POUVONS la FAIRE ! En commençant par EXIGER qu'on la fasse !
    AUCUN parti souverainiste ne peut prendre le POUVOIR à Québec de manière conséquente SANS l'appui de l'ensemble du mouvement souverainiste. NI le PQ, ni QS, ni l'ON... mais ENSEMBLE, ils peuvent prendre le POUVOIR sous COALITION NATIONALE. Une telle UNION politique est CAPABLE de RALLIER toutes les forces démocratiques de ce peuple, y compris le 20% de souverainistes découragés qui ne se déplacent plus pour voter. Ce qui PRIVE la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault du vote souverainiste. Sans le vote souverainiste, la FAUSSE Coalition est condamné à l'opposition. À moins qu'elle joigne les rangs de la VRAIE, MULTIPARTITE, trans-idéologique et trans-générationnelle COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    Ce peuple aurait l'opportunité MAINTENANT de TRÔNER au SOMMET de l'État du peuple : la République DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec. L'opportunisme change de camp.

    VIGILE de l'An 1 | Québec | bientôt 1 an de commission citoyenne PLACE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec
    18 février 2012 - 14h - Andrée Ferretti sera des nôtres...

  • Archives de Vigile Répondre

    4 février 2012

    Mon message va peut-être passer pour hors contexte mais j'y vais quand même.
    Je me souviens lorsque je suivais le début de la guerre en Irak et particulièrement l'attaque de Fallujah.Les médecins sur place nous disaient que les corps à l'extérieur n'étaient presque pas abimés mais qu'ils étaient brulés de l'intérieur au troisième degré d'où l'hypothèse de nouvelles armes non-inventoriées comme par exemple des fusils à micro-ondes.
    Alors peut-être aussi que nous les combattifs avons-nous mal évalué l'état général des québécois après la défaite aux mains de l'armée britannique,l'effet de la colonisation qui suivit et la dépendance au ''maître'' pour survivre.
    Même aujourd'hui j'entendais Lester parler de Sagard,du village de Sagard à 7 kilomètres du domaine des Desmarais.Personne ne dira de mal de mon'oncle Paul,ils travaillent tous pour lui au village.
    Peut-être aussi que nous les combattifs avons-nous mal évalué l'état général des québécois lorsque la religion, pendant des siècles,contrôlant leurs cerveaux, se mis amis avec les autorités politiques.
    Notre démarche s'apparente peut-être à parler à des paraplégiques de descendance qui voudraient bien se tenir debout mais qui en sont incapables pour le moment.
    Le fait qu'à deux reprises les québécois n'ont pas fait l'effort nécessaire,(ou en ont été incapables),pour dénouer les mensonges véhiculés par les médias du clan du non et qu'ils ont préféré s'endormir sur une menterie confortable plutôt que de veiller sur la proue de leur navire en mer agitée,est pour moi le symptôme que le temps n'était pas au rendez-vous mais vraiment pas.
    Aujourd'hui beaucoup d'eau a coulé depuis 1995 et le faible taux de natalités des québécois comparé au taux élevé de natalités d'''immigrants assermentés-à capitaine-Canada'' change la donne et le diagnostique de l'âme québécoise n'est plus le même en 2012.
    Mais comme le décrivait si bien Nietzsche,la conscience est un privilège qui s'apparente à la bulle de champagne qui n'apparait à la surface qu'au dernier moment.
    Vigile est un bon fournisseur de bulles et qui sait ce qui se trame dans notre coupe collective actuellement.
    En TK,j'ai hâte de trinquer en ta-d'os-de-ka

  • Archives de Vigile Répondre

    4 février 2012

    Monsieur Le Hir
    Quitte à passer pour un perroquet, je répète ce commentaire que voici: on ne me mettra jamais dans la tête, l'idée, qu'un parti politique comme le PQ qui se dit souverainiste puisse réaliser l'indépendance du Québec avec les accointances qu'il possède avec "l'establishment" économique québécois qui a toujours été fédéraliste; c'est la quadrature du cercle. PQ, PLQ et la CAQ = même combat pour le maintien du fédéralisme "canadian".
    La souveraineté prônée par le PQ n'est qu'un attrape-nigaud pour aller chercher le vrai vote indépendantiste dans le seul but de prendre le "p'tit" pouvoir provincial de "merde" qui est l'expression de notre état de colonisé et de notre incapacité à se prendre en main, de se responsabiliser et de se diriger comme un peuple normal. Le reste n'est que de la "boulechite" et de la poudre aux yeux pour essayer d'endormir le peuple. Jamais plus, le PQ n'aura mon vote à moins de former une coalition nationale avec l'ON et QS pour la prochaine élection qui sera déterminante pour notre avenir collectif.
    Autrement, le Pq n'aura plus jamais mon vote, ayant été leurré trop longtemps par ce parti politique. VIVE L'OPTION NATIONALE ET LA RÉPUBLIQUE LIBRE DU QUÉBEC !
    André Gignac 4/2/12

  • Archives de Vigile Répondre

    4 février 2012

    @ monsieur Archambault,
    J'admire votre détermination et votre patriotisme. J'aimerais que les Québécois de souche dans la vingtaine soient comme vous. Ainsi, je ne serais pas inquiet pour l'avenir du Québec et de la culture française en Amérique.
    Mais ce n'est pas ce que je vois. Je dois dire que je crois cependant aux miracles. Et c'est ce que ça prendrait pour que notre jeunesse retrouve le chemin du patriotisme.
    Quelquefois, je me trouve étrange de défendre davantage le Québec, sa langue et sa culture avec plus de détermination que bien des "pure laine", moi dont le père et la mère sont des mélanges canadien-français et écossais.
    Je me souviens d'avoir lu un vieux livre du 19e siècle écrit par un ancien évêque de Trois-Rivières, Mgr Laflèche. Ce prélat disait que les Québécois étaient de véritables Français, un rameau de l'arbre transplanté en terre d'Amérique, avec toutes les qualités que l'on connaît au peuple français, inventif, créatif, besogneux etc...
    J'ai la nostalgie de cette vision du Québec. Au 21e siècle, cela n'est plus vrai parce qu'il est venu ici des immigrants de partout dans le monde.
    Cette immigration a probablement été un peu voulue à quelque part pour amoindrir les raisons pour lesquelles le Québec devrait être souverain, parce qu'autant cosmopolite que les autres provinces à l'heure actuelle.
    Et il est vrai que la souveraineté d'un Québec de plus en plus cosmopolite devient moins pertinente,surtout que bien des immigrants préfèrent parler anglais.
    Et les jeunes Québécois de souche de plus en plus préfèrent, comme j'en ai vu, des Québécoises d'origine chinoise ou asiatique comme compagnes de vie, parce qu'il faut l'admettre, elles sont presque toujours délicates et gracieuses par rapport aux jeunes Québécoises souvent grosses et grandes et pas toujours gracieuses (Que voulez-vous. Elles sont les descendantes de femmes qui travaillaient dur sur les fermes, dans les champs et dans un climat rude. Le physique s'est comme adapté à cette situation).
    Ainsi, je m'interroge sur la pertinence d'un Québec souverain dans une société cosmopolite dans laquelle le sang français est dilué.
    Il aurait fallu faire la souveraineté en 1980 ou au plus tard en 1995.
    Mais comme monsieur Le Hir l'a mentionné dans la réponse qu'il m'a faite, il peut y avoir des revirements de situation inattendue. Mais, il y a sûrement grande grande urgence pour les souverainistes.
    Comme certains le disent sur ce forum, un autre quatre ans de Charest ou un quatre ans de Legault et la souveraineté en prendrait pour son rhume.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    4 février 2012

    Réponse @ Didier
    Vous avez raison, on leur a lavé le cerveau.
    Mais ce n’est pas une raison suffisante pour démissionner.
    La littérature et l’histoire sont pleines de retournements dans des situations désespérées.
    C’est quand on n’y croit plus qu’il devient urgent d’y croire.
    Prenez Corneille et lisez ces quelques lignes d’Horace, une de ses meilleures pièces :
    -Julie-
    Que vouliez-vous qu'il fit contre trois ?
    -Le vieil Horace-
    Qu'il mourût,
    Ou qu'un beau désespoir alors le secourût.
    N'eut-il que d'un moment reculé sa défaite,
    Rome eût été du moins un peu plus tard sujette;
    Il eût avec honneur laissé mes cheveux gris,
    Et c'était de sa vie un assez digne prix.
    Il est de tout son sang comptable à sa patrie;
    Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie;
    Chaque instant de sa vie après ce lâche tour,
    Met d'autant plus ma honte avec la sienne au jour.
    J'en romprai bien le cours, et ma juste colère,
    Contre un indigne fils usant des droits d'un père,
    Saura bien faire voir dans sa punition
    L'éclatant désaveu d'une telle action.
    Voilà pour le théâtre.
    Quant à l’histoire avec un grand H, sachez que je n’ai pas choisi le titre de mon article à la légère. Il réfère à la proclamation du 22 juillet 1792. Je vous renvoie à ce texte http://www.diagnopsy.com/Revolution/Rev_041.htm.
    Lorsque les Québécois n’auront plus rien à perdre, il leur restera le choix entre la soumission et l’insurrection. Reste à savoir quand nous en arriverons là. Pour répondre à cette question, vous n’avez qu’à regarder ce qui se passe dans le monde.
    Richard Le Hir

  • Luc Archambault Répondre

    3 février 2012

    @ Didier ( pseudo )
    Je vais être rabat-joie à mon tour. Vous êtes tout à votre joie défaitiste, je la rabat avec joie. Les fatalistes m'ont toujours fait comme les cartomanciennes, sourire. Vous comme les autres d'autant que je me demande bien ce que vous faites ici, si vous pensez qu'il n'y a rien à faire, vous vous êtes trompé de forum... à moins que vous teniez à être défaitiste, de manière partisane. Auquel cas, agissez à visage découvert. Ce sera déjà ça de pris.
    Vous vivez dans la facilité, la superficialité du lieu commun du plus petit dénominateur commun du déni de l'évidence. Il est faux de prétendre que les jeunes générations sont ce que vous dites. C'est là le traditionnel dénigrement de ceux qui nous suivent. Nos parents disaient la même chose de nous, les leurs disaient la même chose d'eux. Or, nos parents ont continué la lutte de résistance de ce peuple, nous en avons été acteurs et témoins, nous qui les suivons nous avons autrement pris le flambeau, il en sera de même pour celles et ceux qui nous suivent.
    Au fait, ce ne sont pas les jeunes générations qui décident, pour l'heure, nous sommes toujours là... Quand nous serons disparus, les jeunes devenus vieux devront composer avec les jeunes. Et c'est maintenant que NOUS décidons jeunes et vieux ce qu'il convient de faire.
    Ce n'est pas facile de tuer un peuple. Nous en sommes la preuve vivante. Et ce n'est pas nouveau que ce qui est mis en branle pour le tuer ce peuple semble si puissant, et ce n'est pas nouveau que cette puissance se heurte à un mur. Ce peuple veut continuer à vivre et il est vivant. Plus que jamais aussi intensément, malgré tout ce que vous dites.
    Le Canada ne passe pas au Québec. S'il passait, toute la force de ses assauts aurait obtenu depuis longtemps le clair OUI de ce peuple. Elle en est INCAPABLE.
    Un cerveau ça ne se lave pas aussi facilement que vous semblez le croire, foi de Lord Durham, qui s'y est cassé les dents. On a voulu nous faire croire en 2008 que les Québécois,es n'étaient pas solidaires de ses artistes supposés être des profiteurs. Résultat, leur action contre la Art-Peur a sauvé le Bloc en 2008. Aujourd'hui vous voulez nous faire croire que la diversité culturelle n'est pas le maître mot de la culture. C'est hier qu'on pensait cardinales la catholique uniformisation du monde.
    Le problème ce n'est pas le peuple, le problème c'est ses élites politiques. C'est le fait qu'elles veulent continuer à profiter du système et qu'elles se refusent encore à rompre avec la gouvernance collabo. C'est tellement plus facile, sauf que... on a vu neigé, et ça ne marche plus la gouvernance collabo, elle a fait long feu, c'est le peuple qui en a décidé ainsi, le 2 mai 2011, très exactement. Le peuple, jeunes et vieux...
    C'est se lamenter qui ne sert à rien !? Croyez-vous que l'avenir paraissait plus rose aux lendemains de la bataille du 13 septembre 1759 ? Plus joyeux en 1837-38 ? Moins critique en 1970 sous la botte de la loi des mesures de guerre ?
    Quel est le problème ? Tout est en place, nous sommes doté,es d'une expertise extraordinaire unique au monde, nous sommes les plus vieux résistants du monde, au coeur même d'un empire impuissant à nous avaler, les canadianisateurs sont aux abois, ils sont dépendants de notre DIVISION, sans elle leur supposée suprématie s'effondre comme un château de carte. Ce PEUPLE a PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES sur SON sol et sous-sol national.
    Ceux qui nous suivent nous regarde. Votre démission galvanisera leur commission future. Votre commission cristallisera leur commission présente. Si vous cessez de lancer la serviette, celles et ceux qui nous suivent vivront en DÉMOCRATIE, la jeune génération de la diversité culturelle pendant de la bio-diversité ne demande que ça. Avec nous, elle est le 99% qui veut vivre dans une DÉMOCRATIE @ 100%
    Gilles Duceppe a erré, notamment quand il disait que la DÉMOCRATIE CANADIAN était ADMIRABLE ! C'est le genre d'erreur qu'il ne faut plus faire. C'est une très bonne chose qu'il doivent prendre le temps qu'il faut pour cesser d'errer. Nous vivons dans une démocratie TRONQUÉE de la base au sommet, qu'est-ce d'autre qu'une dictature d'occupation !?
    La GOUVERNANCE COLLABO qu'il a pratiqué a fait long feu ! Le monde a changé !
    Il est encore temps de faire de ces prochaines élections décisives, des élections décisives en faveur de la primauté effective de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce PEUPLE, non pas décisives en faveur des fatalistes canadianisateurs. Vous capitulez d'avance, alors tassez-vous. Allez cuver votre fausse joie tranquille, cependant que nous qui ne capitulons pas, continuons à faire pression sur les irresponsables élites actuelles, pour qu'elles se hissent à la hauteur de la dignité de ce peuple qui n'attend que ça, avoir l'occasion de se prononcer pour INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise. Si nous échouons, ce ne sera pas parce que nous avons CAPITULÉ. Si nous capitulons, NOUS ÉCHOUONS, C'EST SÛR ! Qu'est-ce vous voulez, ÉCHOUER ! Pas moi ! Je ne capitule donc pas !

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2012

    "Il est temps de se réveiller ! Il est encore temps de se réveiller !"
    Monsieur Archambault,
    Je vais être rabat-joie, mais je pense qu'il est trop tard pour se réveiller.
    La jeune génération de Québécois de souche, fanatisée par les radios contre les souverainistes, contre les syndicalistes, contre le français, contre la culture québécoise, contre les pauvres, finalement contre tout ce qui était cher aux véritables souverainistes de coeur, ne peut reprendre le flambeau, c'est évident.
    Ces jeunes se sentent valorisés lorsqu'ils parlent anglais, qu'ils vont aux États-Unis, lorsqu'ils écoutent Lady Gaga ou Metallica, lorsqu'ils font du "cash" etc... Ils regardent la culture française, que ce soit celle des Québécois ou des Français de France, comme quelque chose de dépassée.
    Bref, on leur a lavé le cerveau...
    Pour ce qui est des immigrants, c'est aussi trop tard pour y faire quoi que ce soit. Les Québécois de souche vont être remplacés par ces gens, beaucoup plus prolifiques, et deviendront minoritaires et anglicisés.
    Vous savez, Gilles Duceppe avait raison quand il disait que c'était la louisianisation qui nous attendait au Québec... et même lui ne peut plus désormais être utile à la cause souverainiste pour les raisons que vous connaissez.

  • Luc Archambault Répondre

    3 février 2012

    @ Jean-Claude Pomerleau
    Vous écrivez :
    « Dans ce contexte d’urgence nationale, pouvons envisager une seule minute de laisser le contrôle de notre État aux affairistes un autre mandat, le temps de créer un x ième parti souverainiste. »
    Effectivement ! Alors pourquoi la députation et la direction du PQ et du Bloc, refuse-t-elle de CESSER « de laisser le contrôle de notre ÉTAT aux affairistes » qui contrôlent l'État du Québec/Canada via celui d'Ottawa ?
    Pourquoi sont-il si peu pressé de ROMPRE avec la GOUVERNANCE COLLABO d'un État qui NIE la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce PEUPLE, n'y a-t-il pas URGENCE !? On ne la sent pas trop l'urgence de la part du Bloc et du PQ ? Ils ne sont pas pressés d'appeler ce peuple à USER des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES qui sont les siens, capables de RENVERSER tout État aux mains des affairistes qui contrôlent l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada alors qu'ils sont INCAPABLES et IMPUISSANTS devant le REFUS de ce peuple de VALIDER les Actes constituants de leur État d'occupation dictatoriale.
    Si le peuple ne veut pas dire OUI à cet État, pourquoi refuser d'appeler ce peuple à dire OUI à son INVALIDATION.
    « Réalistement, il n’y a qu’un choix véritable et c’est le Parti Québécois. »

    Eh NON ! De un, il y a un autre choix. Le PQ peut et doit changer de politique. C'est une question de choix. S'il est incapable de mobilité dans l'urgence, c'est qu'il est INCAPABLE de fonder un PAYS. Fonder un pays demande de l'adresse, de l'agilité, de la force, le PQ fossilisé, arthritique, démontre qu'il n'a pas l'agilité et la force nécessaire. Au contraire, en bougeant vite, il démontre le contraire.
    De deux, ce n'est pas RÉALISTE de croire qu'un gouvernement minoritaire du PQ pourra avoir les coudées franches et AGIR en TOUTE LIBERTÉ et avec envergure dans l'État du Québec/Canada subordonné à une Constitution ILLÉGITIME qui s'impose contre l'aval de ce peuple, SANS avoir fait l'UNION des forces DÉMOCRATIQUES de ce peuple.
    Le BlocPQ ne PEUT pas la faire cette UNION parce qu'il ne VEUT PAS la faire. Il pense pouvoir se passer des DÉMOCRATES qui répudient la DICTATURE d'OCCUPATION actuelle. Il pense faire le plein de vote au final, alors qu'il patauge dans le même marais de l'électoralisme partisan d'antan, comme si de rien n'était, comme si le résultat du 2 mai n'existait pas. Comme si nous étions des outres qu'on peut remplir à volonté.
    Il préfère AGIR seul, au risque de perdre les prochaines élections aux mains des affairistes, SANS mobiliser, galvaniser, UNIR les forces démocratiques de ce peuple. Il préfère AGIR seul SANS préalablement mettre au point et endosser un Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE capable de transcender nos divisions sur la gouvernance de l'État.
    La députation et la direction du BlocPQ ne pourra pas faire disparaître ni QS, ni l'ON. On n'est pas réaliste ce déni actuel UNITARISTE quand on pense pouvoir former un gouvernement fort et majoritaire, comme dans le temps avant QS, avant le 2 mai, avant l'ON. Cela a pu être le cas en 1995. Ce n'est plus possible, QS existe, les Verts existent, l'ON existe et 40% des Québécois,es ne se déplacent plus pour voter. C'est rêver en couleur que de penser pouvoir prendre le pouvoir SANS faire l'UNION de toutes ces forces.
    Ce n'est juste pas réaliste
    Il est temps de se réveiller ! Il est encore temps de se réveiller !
    NI le volontarisme partisan, NI le chantage n'y changeront rien. C'est ce qu'on nous a dit en avril 2011 dernier... le résultat du 2 mai DÉMONTRE que les souverainistes ne veulent plus embarquer dans ce rêve d'UNITÉ qui ne peut plus se matérialiser en 2012. SEULE l'UNION plurielle est en mesure de mettre au pouvoir un GOUVERNEMENT capable de RENVERSER le Régime actuel contrôlé par les affairistes canadianisateurs.
    Ne reste au PQ qu'à se gouverner en conséquence. Il n'y aura pas de prochaine fois. Cette fois c'est la bonne. Ça passe ou ça casse. La démobilisation actuelle n'est qu'un avant-goût de celle qui se manifestera après une autre défaite. On en aura au moins pour 10 ans avant d'avoir une autre occasion de RENVERSER ce Régime.
    Les autruches nous préparent un règne de grande noirceur duplessiste qui dépassera de loin le maître. D'ici là les boomeur,euses auront trépassé et seront remplacé,es par l'immigration. C'en sera fait de la majorité d'origine neufrançienne au Québec. Pour qu'elle puisse survivre il faudra produire une force beaucoup plus considérable que celle que nous pouvons produire aujourd'hui. Si nous pensons que nous serons plus fort demain sont dérangés.
    Si le PQ n'a pas la force de faire AUJOURD'HUI l'UNION des forces démocratiques de ce peuple AVANT les prochaines élections, il en sera tout aussi INCAPABLE demain. ET... il en est INCAPABLE aujourd'hui, le nier c'est du pur déni.
    Les autruches ne sont pas que dans la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault. Les IRRESPONSABLES déconnectés de la réalité géo-politique actuelle non plus.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    3 février 2012

    M Michel Laurence,
    Je vous confirme que je suis parfaitement conscient de la fragilité du leadership au PQ ; particulièrement sur l'influence que les réseau d'argent peuvent sur le parti :
    http://www.vigile.net/Parti-Quebecois-la-vulnerabilite
    http://www.vigile.net/Ce-que-revele-ma-rencontre-avec
    Ce qui me réconforte c'est l'arrivé du candidat Daniel Breton. Pour moi il a le même niveau d'intégrité que M René Lévesque et Jacques Parizeau. Il a démontré au cours des dernières années qu'il a la carrure pour prendre de front les réseaux d'argent (si j'ai la chance je vais faire un texte pour soutenir cette argument)..
    J'ai la conviction qu'il démissionnerait plutôt que de trahir les intérêts du Québec. Ça présence au PQ me rassure.
    JCPomerleau

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    3 février 2012

    Certains pays se démènent pour obtenir le passage d’oléoducs sur leur territoire; d’autres sont prêts à faire la guerre pour que ces oléoducs n’y passent pas afin de priver leurs rivaux stratégiques d’un approvisionnement en pétrole.
    Sur le continent américain, c’est un peu différent : la donnée environnementale (ici zones aquifères du Nebraska) constitue une pièce importante du casse-tête électoral fédéral américain, comme nous l’avons vu récemment avec l’annonce de l’abandon temporaire du projet Keystone XL par l’administration Obama.
    Face à cette incertitude, le gouvernement canadien répondit qu’il s’efforcerait alors de vendre le pétrole bitumineux de l’Ouest à la Chine. Tartufferie. Chacun des deux gouvernements, coincés entre les « vertus » environnementalistes et celles de l’emploi - avec l’intérêt national comme trame de fond - planchent sur un tracé alternatif.
    Alors, un oléoduc passant par Montréal ? Au point où nous en sommes collectivement, je ne suis pas certain que sur la grande table de billard, l’épouvantail de l’Oncle Paul ait grand poids politique dans l’appréciation qu’en ferait l’électorat québécois. Les citoyens veulent de l’emploi et aucun parti, à ce que je sache sauf erreur, n’a réclamé jusqu’ici le démantèlement définitif des raffineries de Montréal-Est.
    Mais sans conteste pour le Québec, au plan de la géopolitique énergétique, le nouveau projet de tracé de l’oléoduc s’ajouterait de manière significative à la ligne Hertel-Des Cantons qui alimente Boston.
    Le Québec a d’ailleurs fait l’objet d’une mention, à titre de pourvoyeur énergétique stratégique, durant les débats des primaires républicaines portant sur les infrastructures.

    Qui sait, tout dépendant de la manière dont le gouvernement royal canadien insistera ou non sur le principe de sa souveraineté dans l’Arctique, deviendrons-nous un jour un État indépendant à la manière de la Géorgie pro-américaine.
    Il est même possible que ce soit justement le pari de Rebello (ouch!)
    Jean-Pierre Bélisle

  • Michel Laurence Répondre

    3 février 2012

    @JCPomerleau - Certains croient que le PQ est aussi lié au réseau des affairistes. Et nous ne pouvons blâmer ceux qui se posent cette question.
    Non, vraiment, le seul qui me semble réellement indépendantiste et honnête, c'est Jean Martin Aussant.
    J'irais même jusqu'à dire que si le PQ veut regagner notre confiance, nous prouver sa bonne foi et sa volonté de faire l'indépendance, il doit se fusionner avec Option Nationale. À défaut, le PQ confirmera qu'il est comme les autres affairistes, qu'il nous a trahi nous et notre rêve d'avoir un pays.
    Le PQ n'a plus le choix.
    Le PQ n'a plus le temps.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    3 février 2012

    Dans ce contexte d'urgence nationale, pouvons envisager une seule minute de laisser le contrôle de notre État aux affairistes un autre mandat, le temps de créer un x ième parti souverainiste.
    Réalistement, il n'y a qu'un choix véritable et c'est le Parti Québécois. Et oui il a ses lacunes, mais c'est justement là qu'il faut s'investir. Certains l'on fait (Pierre Dubuc) et ça bouge dans la bonne direction depuis quelques temps.
    Si non quel autre choix ? Québec Solidaire ... de Charest ou de Legault !
    Il faut comprendre que faire le choix de diviser le vote dans ce contexte est lourd de conséquences.
    JCPomerleau