La politique meurtrière de l'ingérence humanitaire

Tribune libre

L’attention de la planète est tournée vers la Syrie et les analystes sérieux posent la question fondamentale à savoir si une intervention militaire en Syrie pourrait être l’étincelle qui déclencherait la troisième guerre mondiale. Depuis le commencement de la guerre civile syrienne en 2011, initialement brandies comme une révolution, les puissances occidentales n’ont pas caché leur désir de voir le gouvernement de Bachar Al-Assad s’écrouler. Ce désir atteint un point tel, où ces mêmes puissances, en pleine guerre contre le terrorisme, financent et arment l’armée libre syrienne dont la principale faction, Jabhat Al-Nousra, est directement affiliée à Al Quaïda. Dans cette comédie tragique, qu’on surnomme la politique étrangère américaine, l’hypocrisie fait rage, où l’antagoniste se présente comme le protagoniste et arborent le personnage du caméléon se camouflant derrière une rhétorique démagogique imprégner d’une sournoiserie faramineuse. Ils ont, par tous les moyens, essayé d’imputer le blâme au gouvernement syrien pour des massacres survenus au cours du conflit, intensifiant l’offensive de propagande vis-à-vis le régime, pour ensuite recueillir, par extorsion, un quelconque consentement populaire pour une intervention militaire dans le pays. Le massacre de Houla, qui s’est avéré être commis par les assassins islamo-fascistes recrutés par Washington, Londres et Paris, est un exemple concret de cette tentative de diabolisation en vue d’imposer à la Syrie des sanctions disciplinaires. On peut aussi compter les tueries de masse à Hama et à Homs, des évènements controversés, mais dépourvus de la moindre preuve palpable en ce qui concerne les allégations portées contre le gouvernement d’Al-Assad. Le témoignage de Carla Del Ponte, membre de la commission d’enquête onusienne en Syrie, déboulonne les inculpations obliques. La vérité, semble-t-il, est toujours la première victime de la guerre.
Similairement, l’attaque chimique récente à Jobar, un district de Damas contrôlé par les rebelles, est une autre tentative pour calomnier le gouvernement afin de justifier, au nom d’une intervention humanitaire, un assaut contre la Syrie. Encore, sans fournir des preuves tangibles, les acolytes de la maison blanche tiennent sans réserve à condamner les forces pro-gouvernementales pour le massacre. Tout cela se produit le jour après l’arrivée des enquêteurs de l’ONU, ce qui serait un acte dingue de la part du gouvernement; d’abord en sachant qu’ils sont déjà en train de remporter la guerre, mais aussi parce que cela risque de remettre en question le bénéfice du doute accordé par la communauté internationale dont il jouit actuellement. Il est difficile d’imaginer qu’un gouvernement calculateur et prudent comme celui d’Assad aurait commis une telle folie, comprenant que la moindre erreur de sa part pourrait être utilisée comme justification pour une intervention militaire. Les complices des fous furieux du Allah Wahhabite tentent à tout prix de s’engager dans la guerre en Syrie pour inciter l’Iran à s’impliquer directement dans le conflit, conséquemment, en utilisant comme prétexte l’ingérence iranienne pour assaillir Téhéran. Ceci, assurément, entrainerait la planète entière dans une guerre globale.
Par contre, quelles sont les raisons avancées par Washington, Londres et Paris pour intervenir en Syrie? Supposons pour un instant que les accusations d’usage d’armements chimiques contre la population civile s’avèrent véridiques, et alors? Est-ce un argument valide pour une intervention militaire? Spécialement, en considérant que celui-ci est utilisé par des États voyous dont l’impartialité dans cette guerre civile n’est que pure fantasme. Les États-Unis n’ont-ils pas eux-mêmes fait usage d’armements chimique et biologique contre des populations civiles? Que dire du bombardement par des obus d’uranium atrophier sur la ville de Falloujah, en 2004, qui, à ce jour, cause de nombreuses malformations congénitales au sein de la population? Également, le bombardement sauvage et démesuré du sud du Vietnam par les bombes napalm et n’oublions surtout pas les bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki. Tous des actes criminels et illégaux qui contreviennent aux droits de la guerre et aux droits internationaux humanitaires. Or, les États-Unis n’ont absolument aucune crédibilité en matière de respect pour le droit international et n’ont ainsi aucun droit d’intervenir dans une guerre civile, de laquelle ils sont principalement responsables, au nom du droit international humanitaire. En fait, le régime Obama réclame, et se dit prêt à s’aventurer dans une guerre en Syrie sans un feu vert du conseil de sécurité des Nations-Unis, une réminiscence des politiques guerriers du régime Bush. Une démonstration de plus, et les exemples n’en sont pas moindres, de la nature ‘outlaw’ de la politique étrangère américaine. De ce fait, selon la logique pourrie des autorités américaines, tous les pays victimes de l’impérialisme américain ont un droit, et même un devoir, au nom du droit international humanitaire d’attaquer les États-Unis et de les contraindre à un changement de régime. Seulement, on sait très bien que le deux poids deux mesures est une caractéristique marquante de la philosophie impérialiste.
Or, ce que les Américains et les Britanniques veulent est justement un changement de régime en Syrie et en Iran, sans l’approbation des Nations-Unis et sans l’appui de la population américaine, dont les sondages les plus récents démontrent une opposition farouche à une intervention en Syrie. Obama et ses bellicistes n’ont réussi qu’à récolter l’appui d’une infime minorité. Ironiquement, George Bush a reçu un support solide du peuple américain pour son invasion de l’Irak. Obama semble être encore plus délinquant dans ses intentions. Le peuple syrien, quant à lui, continue d’affirmer son soutien au gouvernement de Bashar Al-Assad. Les Syriens ne veulent pas voir leur pays se transformer en un Afghanistan où les droits de la personne sont littéralement bafoués par une clique d’extrémistes religieux. Cela n’enlève rien au fait que le régime alaouite est une dictature. Cependant, les Syriens savent que l’alternative au gouvernement Baath est vastement plus déplaisante. On a tout simplement à regarder les études recueillies par l’OTAN pour voir à quel point l’appui au gouvernement et à l’armée syrienne est manifeste chez la population. Depuis le début du conflit, il était clair que Washington n’avait aucune autre ambition autre que renverser le régime à Damas. Les nombreuses tentatives diplomatiques pour mettre un terme aux combats et aux tueries pour arriver à un compromis avaient été galvaudées par l’opposition syrienne avec le soutien de ses alliés occidentaux, commençant par l’échec du ‘six points peace plan’ piloté par l’ancien secrétaire général des Nations-Unies Kofi Annan, dont la mission principale était d’instaurer un cessez-le-feu, pour ensuite passer aux négociations. Cependant, l’opposition syrienne réclame la démission en bloc du gouvernement Assad comme préalable aux négociations. Ce qui est tout simplement absurde! Comment peut-on négocier une entente, si on demande comme condition au dialogue, l’abdication totale de son adversaire? C’était, tout simplement, une manière sournoise de mettre aux poubelles l’initiative diplomatique de l’ONU.
Il est apparent qu’avec le soutien diplomatique et propagandiste de l’Occident, ainsi que l’appui financier et en armement des régimes salafistes à Riyad et à Doha, l’opposition syrienne n’avait aucune intention de participer sérieusement à l’initiative onusienne. Croyant naïvement qu’une victoire leur était assurée, l’opposition et sa branche paramilitaire l’armée libre syrienne, composée en majorité de l'étranger, ont choisis la voie des armes et de la terreur. Seulement, après une victoire décisive de l’armée syrienne à Qusair, aidée par le Hezbollah libanais en juin 2013, l’ALS a commencé à reculer drastiquement de ses positions stratégiques. Ce recul est dû au fait qu’ils se faisaient terrasser de plus en plus et perder beaucoup de crédibilité aux yeux de la communauté internationale suivant la parution de plusieurs vidéos You tube dévoilant leur sauvagerie et la nature grotesque de leur idéologie rétrograde. Les rebelles commençaient nettement à perdre la guerre sur le terrain et sur les ondes médiatiques. En conséquence, leurs alliés à l’internationale ont amplifié leur rhétorique propagandiste pour discréditer, une fois de plus, le gouvernement syrien en vue de forcer une intervention militaire pour rétablir leur prédominance dans la région et empêcher l’Iran d’étendre sa sphère d’influence.
Une offensive militaire sur la Syrie devient de plus en plus imminente. Continuons d’espérer qu’elle ne se concrétise pas, sinon la Syrie, ainsi que la région entière, sera plongée encore plus profondément dans un bain de sang inimaginable. Suivant la catastrophe libyenne, dont le modèle est dupliqué en Syrie, la Russie et la Chine, principaux alliés de Téhéran et de Damas, ne permettront pas le désastre libyen, duquel ils sont en partie responsables, de se reproduire en Syrie. Tout État, selon l’approche réaliste des relations internationales, cherche à promouvoir ses intérêts nationaux. Or, la Russie et la Chine, tout comme leurs homologues occidentaux, ont divers intérêts, mais surtout économique, dans la région. Ceci explique, en grande partie, leur volonté de freiner à tout prix une intervention armée, qui pour des raisons stratégiques, les entrainerait directement et inévitablement dans le conflit, et qui, par conséquent déclencherait une guerre mondiale qui pourrait anéantir la planète entière. Le vacarme des tambours n’est rien d’autre que le son du génocide qui approche.


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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 août 2013

    Quand le régime de Khadafi en Libye a été renversé, son arsenal s'est évaporé dans la nature. On s'entend pour dire que ce sont les forces rebelles qui s'en sont emparés. Ils s'en servent maintenant partout où ils interviennent. Récemment, les forces françaises au Mali ont découvert un de ces stocks d'armes.
    Ces mêmes rebelles sont présentement à l'oeuvre en Syrie. Il est donc fort probable qu'ils soient en possession d'armes chimiques provenant de la Libye. Le texte précédent de Peter fait état de rebelles qui ne savaient pas trop ce qu'ils avaient entre les mains, et auraient déclenchés l'explosion accidentellement. Cela apparaît donc fort plausible.
    La récente attaque au napalm serait-elle de la même nature?
    On voit mal pourquoi al Assad aurait lancé une telle attaque. Même chose du côté des rebelles. Donc, une explosion accidentelle n'est pas à exclure. Surtout que les personnes manipulant ces armes n'ont sans doute aucune expérience en la matière.
    Gaston Carmichael
    N.B Le texte non signé plus haut est également de moi.
    Pour une raison que j'ignore, mon nom n'est pas affiché dans la barre de titre, comme pour les autres intervenants.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2013

    Voici le lien des deux derniers commentaires!
    http://conscience-du-peuple.blogspot.ca/2013/08/des-rebelles-syriens-ont-admis-un.html

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2013


    2/2
    Le rôle présumé de l'Arabie Saoudite dans la fourniture d'armes aux rebelles n'est pas une surprise étant donné les révélations plus tôt cette semaine à l'effet que les Saoudiens ont menacé la Russie d'attaques terroristes aux Jeux olympiques d'hiver à Sotchi l'an prochain, à moins qu'ils n'abandonnent leur soutien au président syrien.
    Le journal Telegraph a rapporté que le prince Bandar aurait dit à Vladimir Poutine que les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par eux (Saoudiens).
    Sources:
    http://voiceofrussia.com/news/2013_08_30/Syrian-rebels-take-responsibility-for-the-chemical-attack-admitting-the-weapons-were-provided-by-Saudis-1203/
    http://mostholyfamilymonastery.com/n/?p=1718
    * Devant toute cette agitation anti-Bachar, nous avons assisté coup-sur-coup à la découverte par l’armée syrienne de tunnels appartenant aux rebelles, possédant des matières premières pour la fabrication de bombes chimiques, des masques à gaz et des antidotes. La Russie, quant à elle, a délivré au Conseil de Sécurité de l’ONU des images satellitaires montrant que les deux missiles avaient été tirés à partir de zones sous contrôle des rebelles.
    http://www.michelcollon.info/Attaque-a-l-arme-chimique-en-Syrie.html

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2013

    Des rebelles syriens ont admis à un journaliste de l'Associated Press qu'ils étaient responsables de l'attaque chimique du 21 août
    * Envoyez cet article aux journalistes des mass-médias! Je serai absente pour les deux prochains jours, je ne publierai donc pas les développements concernant la possible et imminente attaque des États-Unis sur la Syrie. Je serai de retour lundi.
    L'incident du 21 août dernier où des armes chimiques ont fait entre 355 et 1300 morts dans la banlieue Est de Damas aurait été produit par des rebelles syriens selon le très crédible journaliste Dale Gavlak, correspondant au Moyen-Orient pour l'Associated Press depuis deux décennies.
    Les puissances occidentales ont blâmé les forces de Bachar al-Assad, mais selon les témoignages recueillis par Gavlak, cette attaque serait en fait le résultat d'une mauvaise manipulation d'armes chimiques fournies par l'Arabie Saoudite!
    Selon le journaliste de l'Associated Press [probablement pour peu de temps encore], de nombreux médecins, résidents de Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles, prétendent que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l'intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et que ce sont ces armes qui sont responsables de l'attentat chimique mortel.
    Les rebelles ont dit à Gavlak qu'ils n'ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques, qu'ils ne savaient pas de quoi il s'agissait. Il semble que les armes devaient initialement être données à Al Qaïda et au groupe Front al-Nosra [un groupe djihadiste de rebelles armés].
    Un militant de l'opposition a dit au journaliste qu'ils étaient très curieux au sujet de ces armes et que malheureusement certains d'entre eux ont manipulé les armes de façon inappropriée, ce qui a déclenché les explosions. Un autre combattant, une femme, a ajouté que le groupe de rebelles ne savaient pas de quel type d'armes il s'agissait ni comment les utiliser.
    Abou Abdel-Moneim, le père d'un rebelle de l'opposition, a également dit à Gavlak: "Mon fils est venu me voir il y a deux semaines me demandant ce que je pensais du fait qu'on lui avait demandé de garder des armes." Le fils aurait décrit les armes comme une structure en forme de tube tandis que d'autres étaient comme une énorme bouteille de gaz. Le père a nommé le militant saoudien qui aurait fourni les armes comme étant Abou Ayesha. Selon le père, les armes ont explosé à l'intérieur d'un tunnel, tuant 12 rebelles.
    Plus d'une douzaine de rebelles ont été interrogés et ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien, écrit Gavlak.
    Si cette histoire est exacte, elle pourrait rendre complètement invalide l'attaque des États-Unis sur la Syrie.

  • Alain Maronani Répondre

    30 août 2013

    Les guerres sont utiles pour les affaires, avant, pendant et après...
    La Syrie à des revendications sur des champs pétroliers et gaziers en mer, la Turquie, la Grèce, le Liban aussi tout comme Israel. Les frontières maritimes sont contestées par tous ces pays.
    Chacun d'entre eux a étendu les siennes à 200 milles empiétant sur le territoire des autres.
    Il ne faut pas oublier les projets de pipelines qui partant d'Iran, devraient traverser le nord de l'Iraq, sous contrôle kurde, au grand dam de Bagdad et de Ankara, avant de se rendre en Syrie à Latakia...et éventuellement en Turquie.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2013

    La référence de mintPressNews que M. Verrier nous a donné a été supprimé.
    Toutefois, Google en a conservé une copie dans la cache de ses serveurs. Voir ICI

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2013

    Pour C Archambault

    Les revendications de frontières maritimes sont absentes.
    Israël lorgne sur les gisements offshores de pétrole et gaz naturel au sud de Chypre.
    La carte inclut la région d'Our (Pays natal d'Abraham). Dans la pratique, elle devrait aussi englober les deux rives du golfe d'Aqaba qui jouxte le Sinaï.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2013

    The Daily Mail l'a effacé.
    Alors, on va le chercher dans Webarchive.org :
    http://web.archive.org/web/20130130091742/http://www.dailymail.co.uk/news/article-2270219/U-S-planned-launch-chemical-weapon-attack-Syria-blame-Assad.html#ixzz2JOqKugeP
    Libre à Vigile de l'inscrire à la une.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2013

    La présente manche semble avoir été gagnée contre les criminels. Repousser l'escalade dans la folie meurtrière est déjà une victoire. Ce qui prouve que la diplomatie n'est pas inutile. Par son efficacité, sa cohérence et la force de ses arguments, la Russie semble avoir redonné à la diplomatie internationale une envergure qu'on ne lui connaissait plus. De l'autre coté, les trois ou quatre pays, que la presse persiste à appeler la «communauté internationale», présentent un front désuni, marqué par des divisions internes profondes aux États-Unis et un président qui par sa valse hésitation en porte la marque. Par leurs mensonges et leur démagogie, ils gaspillent ce qui leur reste de crédibilité. La France apparaît comme un pays vassalisé, sans épine dorsale, prête à suivre, le petit doigt sur la couture du pantalon.
    Derrière les souffrances qu'endure le peuple syrien il y a des coupables. Leur visage caché en arrière plan devient de plus en plus difficile à cacher. Il suffit de savoir que le mal vient d'habitués du terrorisme, il vient d'un ou deux pays monarchiques, autocratiques et désormais reconnus pour leur mise en scène du terrorisme international à grands renforts de dollars, d'armes et de magouilles. Bref, la souffrance est répandue par des États voyous qui, profitant de d'amis et de complicité chez les plus grands qui leur délèguent leurs basses oeuvres, ils ont pu agir jusqu'ici en toute impunité. Le vent pourrait tourner.
    Voici un article qui vient juste de paraître qui développe mieux que je ne pourrais le faire les dessous de l'affaire syrienne. Pardonnez l'anglais pour ceux qui ne le lisent pas.
    http://www.mintpressnews.com/witnesses-of-gas-attack-say-saudis-supplied-rebels-with-chemical-weapons/168135/
    Gilles Verrier

  • Christian Archambault Répondre

    29 août 2013

    Une image vaut mille mots. Google Image: Greater Israel map.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2013

    Les guerres sont souvent utilisées comme diversion.
    Le Système est empêtré dans des scandales de surveillance électronique, ce qui discrédite sa prétention de représenter l'idéal démocratique. De plus, la situation économique des principaux pays du Système est précaire, en particulier depuis 2008, la pauvreté progressant partout.
    La guerre semble une façon de changer le focus de place.
    De plus, la crédibilité des politiciens occidentaux n'est pas très élevée. Même le chef de l'opposition au parlement britannique, Ed Miliband, a récemment déclaré ceci:
    "You have to realise that after Iraq nobody trusts any of us."
    http://www.dedefensa.org/article-le_fant_me_de_tony_blair_ricane_jaune_29_08_2013.html