Seul l’État peut détenir la violence. Et la droite détient l’État...

La stratégie "good guys/bad guys" appliquée

La stratégie importée de la droite américaine employée contre les étudiants

Crise sociale - JJC le gouvernement par le chaos

C'est sans grande surprise que je viens d'apprendre l'envoi de colis suspects contenant soit de faux pieds, soit une inoffensive poudre blanche faisant craindre la présence d'anthrax, à plusieurs symboles de la droite conservatrice des affaires (PKP), de "nos" libéraux ainsi que de leurs serviles pantins (Eric Duhaime).
Pourquoi je ne suis pas tant surpris de l'envoi de ces colis suspects?
C'est bien simple.
Depuis déjà plusieurs semaines on peut observer le développement de la stratégie libérale/droite conservatrice des affaires à démoniser le mouvement étudiant dans le but de l'isoler de la population générale et que nos maîtres du "big business" leurs "idiots utiles" diplômés (Duhaime,Dumont, Martineau et compagnie) continuent de paraître comme la voix de la raison, du "vrai monde". Le but ultime, je ne crains que peu me tromper à ce sujet, est la transformation des étudiants et autres citoyens contestataires du système, tenez-vous bien, en terroristes.
Des doutes sur mes dires? C'est normal et je m'explique en conséquence pourquoi je suis arrivé à cette conclusion.
Depuis la réaction initiale et prévisible au premier jour de la grève, le déni de l'ampleur du mouvement, confiné, selon les "experts commandités" de TVA à la seule île de Montréal (accompagnée de la tout aussi prévisible pseudo-analyse de cas sur la gauchisation radicale des montréalais, contrastant avec le reste du bon peuple soumis), on perçoit une démonisation graduelle du mouvement étudiant sur le point de se transformer en force citoyenne durable de changement social par la surprenante synchronisation du déroulement des événements n'étant pas le fait ni des associations étudiantes, ni de la contestation citoyenne.
Avez-vous en premier lieu déjà remarqué l'étonnante durée de vie de chacun des
événements montés en scandales artificiels par les médias mainstream , devant montrer les conséquences néfastes du mouvement sur le reste du grand public, le tout combiné à l'aggravation graduelle du conflit lié à ces "scandales" en question? En termes plus précis, chacun d'entre eux dure presque exactement soit une semaine et demie, soit deux semaines sans plus. En fait, l'événement est affiché, traité et critiqué par pour ensuite soudainement disparaître du monde médiatique de masse.
"Carrés verts" des pauvres étudiants privés de cours par les hordes de "rouges révolutionnaires" aggressifs (1er niveau de "mal" diffusé, après le déni de l'ampleur du mouvement: rejet de l'éthique de la bonne entente entre étudiants), injonctions non respectées pour imposer le retour en classe (second niveau de "mal", non respect d'une loi précise) et finalement rejet des dispositions contraignantes de la loi 78 (troisième niveau, celui du rejet de la loi, donc de l'authorité établie, du pouvoir en place), tous ces faits témoignent de la première phase de la stratégie libérale/droite des affaires contre les étudiants, celle de leur poser l'étiquette de jeunes hors-la-loi troublant la paix publique afin de mieux les isoler.
Pourtant, cette stratégie comporte une seconde phase prévue en cas d'insuccès de la première, qui a débuté depuis peu. En effet, après avoir constaté que la tentative de peindre au visage des étudiants collégiaux et universitaires du Québec l'image de quelques anarchistes aggressifs de la gauche radicale est ratée, la machine libérale et ses sbires regardent désormais avec surprise et peur l'étendue du mouvement à l'ensemble des Québécois se révoltant contre l'importation de la droite U.S par quelques privilégiés du régime et leurs larbins.
En conséquence, la jonction citoyens/étudiants est leur plus grande menace, et cette jonction, il faut donc la briser.
C'est ici que vient de commencer la seconde phase du "Plan Charest", celle où les étudiants doivent constituer une menace pour le grand public, qui voudra naturellement s'en dissocier, ce qui ultimement mènera à la dissolution de la contestation citoyenne naissante ainsi que la minorisation des étudiants au sein du Québec, à l'image de la désintégration du mouvement "Occupy Wall Street", déjà oublié dans la conscience collective.
Cette seconde phase comporte deux volets. Le premier doit porter sur les conséquences économiques qu'occasionnent les manifestations étudiantes, tant pour l'État que pour les citoyens eux-mêmes. C'est ainsi qu'on a pu voir le battage médiatique portant sur les pertes de revenus des commercants de la rue Ste-Catherine à Montréal ainsi que l'annulation de réservations dans les hôtels et peut-être même du Grand prix de Montréal (la mise en scène faite par l'annulation de la journée portes ouvertes avant le Grand prix ainsi que les étranges méfaits sur les sites reliés à la vente de billets en ligne commis au nom d'Anonymous fut suffisante pour en faire rager quelques uns, mais trop grossière et opportune pour quiconque ne gobant pas à grande bouchée la propagande TVA/SRC.
Mais encore, le Québec ne se réduisant pas,tant économiquement que démographiquement,à la rue Ste-Catherine ni au Grand prix de Montréal, Liberal Corp. doit désormais utiliser les grands moyens gardés en réserve le deuxième volet de cette seconde phase: l'importation américaine de l'étiquette de "terroristes" à quiconque contestant la suprématie du pouvoir établi, pour la coller ensuite aux étudiants.
On vient, en ce 6 Juin 2012, d'observer la première action de cette étiquette de "terroristes".
Avec la réception de colis suspect contenant une poudre blanche inoffensive, faisant craindre l'anthrax au grand public, ainsi que l'envoi de pieds en plastique par la poste à des symboles du pouvoir libéral et des affaires et à leurs sbires, on voit immédiatement la mise en scène par la combinaison de la "peur terroriste" post- 11 Septembre 2001 avec le fait divers sensationnel de la semaine, un tueur ayant démembré et posté les restes de sa victime. De plus, le nom du groupe revendicateur de ces pseudo-attentats, "l'Armée révolutionnaire du Québec", en contenant le mot "révolutionnaire" dans son nom, fait pressentir que les producteurs de larbins, tels que Duhaime, s'en serviront pour échafauder leur image de "gauche radicale" étudiante, de terroristes marxistes. Cette mise en scène tente en premier lieu à montrer à quel point les étudiants peuvent descendre bas pour donner force à leurs revendications provenant nécessairement de la "gauche radicale".
Curieusement, les pieds artificiels envoyés par la poste semblent soudainement donner raison à Richard Martineau qui, pas plus tard qu'avant hier (voir l'article sur Vigile, de Luc Potvin: http://www.vigile.net/Un-article-abject-et-immonde), comparait les manifestants au tueur sadique...
Bien entendu, outre le fait que nous allons possiblement d'ici peu assister à la victimisation et à l'élévation au rang de martyr de sbires du régime (Éric Duhaime en tête), ce coup d'éclat aura lui-aussi une vie limitée et un effet limité sur le grand public, dont la mémoire à long terme est, preuves à l'appui, limitée à deux semaines au plus.
C'est à ce moment où j'estime qu'il serait probable que nous soyons témoins de la dernière carte à jouer pour discréditer le mouvement étudiant, briser sa jonction avec la contestation citoyenne présente, pour ultimement dissoudre les deux: l'attentat terroriste proprement dit, orchestré secrètement par les services plus ou moins officiels de l'État et jetter ensuite le blâme sur des éléments de "la gauche radicale" ayant gangrené le mouvement.
Ce que j'avance, ces mises en scène d'attentat à la bombe afin de discréditer un mouvement citoyen contestataire et de jetter une population blessée et apeurée dans les bras d'un État policier, cela s'est produit, se produit et se produira encore une multitude de fois dans l'histoire.
Il est ici facile d'en prévoir la chaîne des événements et ses conséquences:
1-Une bombe éclate dans un endroit achalandé sur l'île de Montréal.
2-De puissance contrôlée, elle blesse plusieurs passants, voire en tue un ou deux
(ce qui augmenterait le choc sur le grand public,augmentant l'étendue de la mise en scène).
3-Revendication de l'attentat par un groupe pratiquement inconnu des étudiants, dont le nom comporte nécessairement des mots tels que "révolutionnaire" "rouge" ou encore "socialiste": mise en scène par la GRC, telle que pratiquée au temps du FLQ des années 60-70,par l'émission de faux communiqués de presse destinés à isoler les contestataires du public apeuré.
4-Accusation immédiate des associations étudiantes,des étudiants et de la contestation générale, considérés désormais comme "terrorisme d'extrême-gauche", noyautés et gangrenés par des terroristes anarchistes.
5-Réponse des leaders étudiants, affirmant qu'il ne s'agit pas d'eux, mais d'éléments radicaux ayant pu infiltrer le mouvement ou s'en réclamant.
6-Confirmation des propos fallacieux des Eric Duhaime et autres Richard Martineau de la droite télévisée: tout ce qui n'est pas de la droite des affaires conservatrice, critiquant la suprématie des quelques uns sur la population générale et le moindrement à gauche est nécessairement de la "gauche radicale", des terroristes anarchistes voulant s'en prendre au bon peuple, celui-ci tout réconforté par la chaleur des menteurs professionnels à cravate.
7-Les leaders étudiants se jettent eux-mêmes dans le piège tendu par
Liberal Corp., ayant fait ses preuves aux États-Unis: étant forcés de se dire "modérés" dans leurs actions citoyennes, ils se revêtent eux-mêmes du manteau du "modéré", c'est-à-dire des "gens moins mauvais parmi les mauvais au sein d'une organisation foncièrement mauvaise". Il faut jetter un coup d'oeil aux médias de masse américains qui désignent les démocrates les plus à droite comme étant des "démocrates modérés", donc moins de la gauche radicale, ainsi que les portes-parole musulmans les plus à la solde du pouvoir U.S dans le monde comme des "musulmans modérés", donc "moins musulmans", donc "moins terroristes", en somme "moins mauvais au sein d'une mauvaise religion".
8-Peur généralisée du grand public pour sa sécurité, désirant "que ça cesse au plus tôt", se jettant dans les bras du parrain Charest qui a soudainement raison d'avoir maintenu la ligne dure face aux étudiants, dangereux militants en puissance.
9-À court terme:dissolution des asociations étudiantes (considérées comme trop dangereuses pour continuer à exister) pouvoir policier étendu et libertés individuelles bafouées, le tout au nom de la sécurité d'un public ayant plus peur de mourir que d'être écrasé par le pouvoir du régime en place.
10-À moyen terme:élimination de toute forme sérieuse de mouvement étudiant et de contestation citoyenne, tel qu'en ce moment au États-Unis.
11-À long terme: l'intégration totale des pratiques économiques et sociales de la droite américaine dans la conscience collective des Québécois, où tout "indigné" de la suprématie de la haute finance sur notre éducation, nos salaires et nos vies sera rapidement identifié, sorti du lot pour être remis à l'ordre.
12-Finalement et ultimement:l'intégration d'un Québec mentalement assimilé au bloc néo-conservateur, autoritaire et suprémaciste canado-américain.

Je souhaite que ceux qui liront ce texte se méfieront au plus haut point de tout prochain coup d'éclat revendiqué par quelque obscur groupe inconnu des étudiants, particulièrement si les propos des citoyens en ligne diffèrent fortement du discours officiel des manipulateurs d'opinion à la solde de Liberal Corporation, TVA/PKP et tout autre sbire de la droite américaine ayant travaillé à discréditer les étudiants et les citoyens dès le début du mouvement.
Une dernière réflexion:
J'ai souvent entendu dire par les Dumont, Duhaime et autres marionnettes se croyant à l'abri des injustices commises par leurs maîtres envers la majorité des citoyens, que la droite, contrairement à la gauche, n'utilise jamais la violence dans les rues ou ailleurs pour imposer son point de vue.
Ils ont raison sur ce point.
Pourquoi? C'est bien simple.
L'une des règles fondamentales du droit est que l'État doit détenir le monopole du pouvoir de la violence: donc seul celui-ci peut utiliser la violence, tant policière que militaire, envers des citoyens récalcitrants ou pour tout autre raison prétendument nécessaire au maintien de la sécurité et de l'ordre publics.
Seul l'État peut détenir la violence.
Et la droite détient l'État...
Yannick ST-Jacques, Étudiant à l'UQAM


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2013

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  • Archives de Vigile Répondre

    12 juin 2012

    Mais bien sûr, il n'y a pas de doute, ce sont les illuminatis qui sont responsables de semer le chaos et l'anarchie pour incriminer les étudiants et faire peur au peuple.L'élite franc-maçonne joue aussi un grand rôle et c'est pour cela qu'ils se sont réunis à MONTREAL ces derniers jours pour changer de tactique et renouer d'autres plans. Leur chef semble celui qui est le plus riche, à savoir PAUL DESMARAIS.On a recommandé aussi aux pompiers d'allonger la sauce et de faire peur, de prendre des mesures excessives et extraordinaires alors que ce n'était que du bicarbonate de soude, excellente poudre pour faciliter la digestion difficile.Nous sommes protégés et en sécurité, mot qu'ils emploient constamment à tour de force pour nous montrer qu'ils nous protègent alors qu'ils se fouttent de nous et veulent qu'on crève au plus vite.Le nouveau Gouvernement Mondial est en train de se préparer et ils sont les suppôts terrestres diaboliques de leur papa chéri SATAN ou ILLUMINATI qui désire l'anarchie et le chaos du MONDE ET LA DÉCRÉPITUDE DU GENRE HUMAIN.TOUT POUR EUX,RICHES; RIEN POUR LES AUTRES

  • Yannick ST-Jacques Répondre

    8 juin 2012

    Sans grandes surprises, vous sortez l'argument populaire de la droite conservatrice en mentionnant les 100 milions de personnes victimes du communisme mondial. Ces 100 milions de victimes sont réelles,je ne vous contredis pas sur ce point. Toutefois, vos propos se contredisent eux-mêmes, montrant une fois de plus la véritable nature de la droite conservatrice, qui ne fait pas le calcul de ses victimes,souvent indirectes pour garder ses mains propres et l'image de fausse liberté.
    Premièrement,vous identifiez tout se qui se trouve à gauche de plus ou moins communiste: du coup tout se qui se trouverait à droite serait, si on suit votre raisonnement, plus ou moins fasciste.
    En plus d'avancer ce raisonnement contradictoire, vous vous attendez sûrement à ce que je me jette dans le piège classique du nombre total des victimes de l'Allemagne nazie
    qui est évidemment inférieur au total des victimes du communisme, bien plus étendu dans le temps.Eh bien non, je vais vous montrer ce que vous occultez de votre côté:le fait que vous pouvez vous réfugier derrière le fait que les victimes de la droite conservatrice sont autrement plus nombreuses que celle, sans le défendre personnellement, du communisme, sans toutefois subir la publicité grossière des goulags de Staline, les déportations et les famines planifiées.
    Voici donc les bienfaits du "American dream" si vous ne les connaissez pas déjà:
    -Les millions de victimes des dictatures d'extrême-droite installées par la CIA au nom de l'endiguement du communisme en Amérique du sud (Pinochet en tête), mortes au fond d'une cellule sans être répertoriées et des régimes fantoches installés en Afrique pour maintenir le vol des ressources naturelles. En plus de connaître la mort par la dictature, l'Africain peut aussi mourir des conséquences de la pauvreté, alors que des cargaisons pleines de revenus potentiels s'en vont tranquillement maintenir le "American way of life": d'autres morts jugées trop indirectes pour être ajoutées au bilan de la "bonne" droite.
    -Les millions de décès d'enfants et d'adultes de causes directes et indirectes du travail à long terme dans les manufactures de misère aux salaires et conditions de travail presque nulles, afin d'obtenir les meilleurs prix chez Wall-Mart et compagnie. Le tout naturellement sans assurances aux familles ni CSST. Non, d'autres morts trops indirectes pour être le fait de la droite des affaires.
    -Les centaines de milliers de victimes américaines qui, chaque année, crèvent tranquillement dans leur demeure, faute d'assurance médicale dans le système utilisateur-payeur de la vie qui de toute façon leur refuserait toute compensation pour une raison ou une autre.Et j'en passe beaucoup d'autres.
    Les victimes de la droite U.S/conservatrice elles, meurent tuées de façon plus ou moins indirecte, sous le voile de la banalité et de la déresponsabilisation. Ce voile, non perçu par les larbins, sert à camoufler l'immense supercherie grossière qui est "the American dream".
    (Note au webmestre: désolé pour la longueur de ce commentaire, je n'arrivais pas à être plus bref.Toutefois,advenant un refus de publication pour cette raison, il me fera un plaisir de vous le renvoyer sous forme d'article-réplique.) Yannick ST-Jacques

  • Francis Déry Répondre

    7 juin 2012

    Quelques réminiscences de wikipedia :
    Tiré de l'article "Gladio".

    Stratégie de la tension
    Article détaillé : stratégie de la tension.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Strat%C3%A9gie_de_la_tension
    Selon un document12 émis en 2000 par des parlementaires italiens membres des Démocrates de gauche, Gladio aurait participé en Italie à la stratégie de la tension, avec l'aide de la loge maçonnique P2, dirigée par Licio Gelli, destinée à « empêcher le PCI et, dans une moindre mesure, le PSI, à accéder au pouvoir exécutif ». Perpétré par le second groupe des Brigades rouges (les fondateurs étaient alors en prison), l'assassinat du leader de la Démocratie chrétienne (DC), Aldo Moro, en mai 1978, a mis fin à tout espoir d'un compromis historique entre la DC et le PCI. De 1969 à 1980, plus de 600 attentats (4 sur 5 étant attribués aux organisations clandestines d'extrême droite pendant les « Années de plomb ») ont fait en Italie 362 morts et 172 blessés13. Ce document, dépourvu de valeur officielle, a provoqué de vifs débats au parlement italien, et a vu la validité de ses conclusions contestée14.

    La GRC nous a fait le coup avec les bombes de l'agent Samson, les communiqués de Carole Deveau, les incendies et sans doute bien d'autres. Le SCRS nous a fait l'attaque du métro de Montréal par "l'Islamiste" Youssef (bombe fumigène si je ne m'abuse). Le FBI a commis des actes attribués au Weathermen Underground (étudiants maoïstes virés terroristes).
    Puisque Gladio était fortement lié au Grande Oriente d'Italia via P2 et à la Mafia, je ne me surprend pas que des liens des Libéraux à la Mafia et de Martineau à la FM, qu'il puisse surgir un tel stratégie. (Bien sûr qu'il faudrait établir des liens entre le Parti et les Loges).
    Une telle stratégie doit fonctionner comme un orchestre.
    Amener vos casseroles devant le 3722, rue Notre-Dame Ouest (GOC), Montréal ou devant le Temple du 1850, Sherbrooke Ouest, pour créer des discordances dans l'orchestration.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    7 juin 2012

    À Yannick ST-Jacques
    Vous écrivez « Seul l’État peut détenir la violence. Et la droite détient l’État... », oubliant les faits historiques de la violence institutionnalisée dans les régimes communistes.
    En effet, la réalité historique se charge de contredire ce que vous avancez en occultant, avec mauvaise intention, les 100 millions de personnes assassinées par le communisme mondial détenant le contrôle de la violence, tel que survenu dans les États où cette idéologie d’extermination a gouverné.
    JLPM
    _________________
    Note : lire l’œuvre de Hannah Arendt, cartographe du totalitarisme, pourrait vous aider à connaître davantage sur la violence des États sanguinaires effectuée au cours des dernières décennies.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2012

    Yannick St-Jacques nous rappelle que l'importation du qualificatif "terroriste" des États-Unis d'Amérique attaché aux étudiants en grève du Québec est une tactique facile à appliquer et gagnante auprès de la majorité des Québécois.
    Les maîtres de cette stratégie machiavélique sont les députés du PLQ représentés par le Conseil des ministres, dirigé par Jean Charest. Pour que ces élus se réjouissent et amplifient la présente crise sociale ne s'explique que par leurs ambitions politiques partisanes et les prochaines élections.
    Même si cela paraît impossible à renverser, je crois qu'il est possible d'y parvenir et d'y travailler. Les milliers de Québécois "casseroleux et casseroleuses" partout au Québec sont assez convaincus pour y parvenir.
    Dire que tout ce dossier de la hausse des frais de scolarité des études supérieures s'expliquerait par un "prétendu sous-financement" des études supérieures. A-t-on défini à un moment donné de combien est ce sous-financement ? Éclairez-moi quelqu'un.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2012

    ...ces mises en scène d’attentat à la bombe afin de discréditer un mouvement citoyen contestataire et de jetter une population blessée et apeurée dans les bras d’un État policier, cela s’est produit, se produit et se produira encore une multitude de fois dans l’histoire.
    Pas de solution donc ?
    La solution est de faire rouler à plein régime les médias sociaux, faire sortir les artistes dans la rue, et prendre les devants sur l'establishment.
    1. Diriger des marches citoyennes vers Sagard, et les maisons/chalets des 63 députés ayant voté pour la scélérate loi 78;
    2. Publiez dans les espaces publics les photos et résumés des méfaits des libéraux;
    3. Lancez un recours collectif musclé contre l'establishment;
    4. Pleinement unir la gauche; Le PQ est déjà hors circuit, il s agit donc d'attendre que celui-ci ait assez de corde pour se pendre. Ce n'est qu'une question de temps.
    ______
    Voici le scénario:
    1.Les libéraux entrent minoritaires;
    2. Marois est mise à la porte;
    3. Arrivé d'un nouveau chef inspirant inspiré au PQ;
    4. Union de la gauche;
    5. Elaboration d'une constituante citoyenne (avec tirage au sort de ses membres sur une base triennale);
    6. Financement public des partis;
    7. Mise en place de cibles et d'indicateurs de souveraineté;
    8. Plein recours collectif contre les spoliateurs libéraux (on inclut Bouchard dans le lot);
    9. Mise en place de projets structurants comme le Trens-Québec;
    ...à suivre.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2012

    L'attention médiatique dont jouissent ces bouts de pieds, qu'ils soient faux ou vrais, malins ou pas, arrive à son but. Une quantité ahurissante de personnes qui ne possèdent pas les outils critiques nécessaires pour comprendre profondément la situation politique actuelle sont en train de faire des liens abusifs entre l'affaire Magnotta et celle de la pou-poudre, en suggérant que la grogne populaire est empreinte d'une once de folie et d'une envie perverse. Avec l'éclairage médiatique adéquat, les élites néolibérales pourront effectivement ranger une part de l'opinion publique de leur côté en arguant qu'on ne peut quand même pas se mettre à faire des choses comme ça...
    L'idée du terrorisme étudiant, franchement, c'est effectivement une lubie de nos dirigeants les plus tordus. Peu subtils qu'ils sont lorsque vient le temps de faire leur propagande politique.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2012

    Vos hypothèses de travail ne sont nullement farfelues ou choquantes et sont compatibles avec la thèse défendue par l'écrivain Michel Bounan dans son petit livre (60 pages) intitulé : "La logique du terrorisme", Éditions Allia, Paris 2003. Voir ici : http://www.amazon.fr/Logique-du-terrorisme-Michel-Bounan/dp/2844851290
    Dans ce petit livre, Bounan démontre, à l'aide de plusieurs exemples qui ont eu lieu dans le passé, que les États appliquent la même méthode que la Mafia sicilienne, qu'il appelle par ailleurs : "la tenaille mafieuse", c'est-à-dire faire peur pour offrir ensuite des services de protection.
    La logique est implacable : lorsque une petit groupe contrôle l'État et qu'il sent son pouvoir menacé, il aura tendance à exagérer cette menace ou à la créer artificiellement pour faire peur à la population et ainsi se doter d'un appareil répressif plus étendu au détriment des libertés civiles.
    Diabolisation des étudiants par la presse aux ordres, introduction de prétendus "casseurs" anarchistes dans les manifestations et création maintenant de fausses "Forces armées révolutionaires du Québec".
    Les Québécois ont la mémoire courte. Il suffit de se rappeler qu'en 1971, c'était la section anti-terroriste de la CUM qui créait les cellules du FLQ et les contrôlait. Rappelez-vous CAROLE DEVEAULT.
    Je pense que vous avez très bien compris la stratégie de l'appareil politico-policier de Liberal Corp.
    Soyons sur nos gardes et sachons les décoder et dénoncer.
    Pierre Cloutier ll.m
    avocat à la retraite

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2012

    L'affaire des colis suspects pourrait bien être l'oeuvre des services secrets pour discréditer le mouvement étudiant.
    Il faut se méfier de tout et douter de tout.
    La riche élite capitaliste de la finance et des affaires qui contrôle nos gouvernements n'en est pas à sa première manipulation de l'opinion publique.
    Ça me rappelle le célèbre humaniste anglais du 16e siècle Thomas More qui disait ceci dans son ouvrage classique intitulé "L'Utopie":
    "Lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :
    Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.
    Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."
    À noter le "par toutes les ruses et par tous les moyens possibles".
    Rien n'a vraiment changé en 500 ans...