IMMIGRATION

Le gouvernement Couillard dépasse ses cibles

Le nombre accru s’explique par l’afflux de réfugiés et par le regroupement familial

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Une étoile au bon élève, ou un coup de pied au cul du cancre ?

Le gouvernement Couillard dépassera ses objectifs en 2016 quant au nombre d’immigrants admis au Québec. Un maximum de 53 500 personnes seront accueillies, soit 2000 de plus que prévu par le plan d’immigration en vigueur.

C’est ce que révèle le document intitulé Plan d’immigration du Québec pour l’année 2017 que la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Kathleen Weil, a rendu public jeudi.

Sans surprise, la ministre a confirmé que le gouvernement a adopté les orientations soumises lors de la consultation publique sur les seuils d’immigration pour la période entre 2017 et 2019. Ainsi, le Québec accueillera de 49 000 à 51 000 immigrants en 2017, puis en 2018, pour porter ce nombre à un minimum de 50 500 et à un maximum de 54 500 en 2019.

La ministre a expliqué que 1500 réfugiés syriens qui devaient être reçus en 2015 l’ont été en 2016, ce qui a porté le nombre total de réfugiés accueillis à plus de 9000, contre 7610 en 2015. Même si les engagements du Québec au regard des réfugiés syriens sont remplis, un nombre substantiel de réfugiés et de demandeurs d’asile seront admis en 2017, soit jusqu’à 8800 personnes.

Les seuils arrêtés s’appuient sur « un large consensus », a soutenu Kathleen Weil, même si le Parti québécois et la Coalition avenir Québec estiment qu’ils sont trop élevés.

Kathleen Weil a insisté sur le fait que ces seuils ont été fixés alors qu’une « grande réforme » est en cours en immigration.

La ministre a paru rassurée que son homologue fédéral John McCallum ait rejeté la recommandation d’un rapport, commandé par Ottawa, qui préconisait de hausser à 450 000 le nombre d’immigrants admis au Canada. Déjà, avec le seuil actuel de 350 000 immigrants, le poids démographique du Québec est appelé à diminuer. « Je suis vraiment centrée sur la réforme, bien faire les choses. Et, une fois qu’on est sûrs d’avoir un bon système, on pourra réévaluer les options », a-t-elle dit, c’est-à-dire après 2019.

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