Si je vous parle de Stanislas Lefort, de Victor Pivert, de Bertrand Barnier ou de Charles Duchemin, cela vous dit quelque chose ?
Et si, pour vous mettre un peu plus sur la voie, j’évoque le maréchal des logis-chef Cruchot, le « Glaude », Don Salluste ou Léopold Saroyan ?
Tous ces personnages hauts en couleur ont été interprétés à l’écran par Louis de Funès et font désormais partie de l’inconscient collectif de toutes les générations, de 7 à 77 ans, à tel point qu’ils sont devenus de véritables pièces de musée au sens figuré… et désormais au sens propre du terme.
En effet, le musée Louis-de-Funès vient d’ouvrir ses portes dans le château de Clermont, au Cellier (Loire-Atlantique), qui était le domicile de l’acteur. Une collection qui rassemble une foule de reliques de cinéma comme la perruque de Stanislas Lefort, chef d’orchestre – pardon Herr Kapellmeister – dans La Grande Vadrouille, ou le « beau schtreimel » que Victor Pivert – pardon Rabbi Jacob – « allait mettre le dimanche ».
Mais cette collection présente aussi des souvenirs intimes de l’acteur, comme ses cannes à pêche. Car Louis de Funès n’était pas qu’une star : c’était aussi un homme discret, adorant la nature en général et les roses en particulier, dont une variété porte d’ailleurs maintenant son nom.
Le succès sera au rendez-vous car Louis de Funès est connu dans le monde entier, à l’exception des pays anglophones dont le protectionnisme culturel n’est un secret pour personne.
Une amie russe quadragénaire et une amie turque trentenaire me disaient ces derniers jours que les films de Louis de Funès avaient bercé leur enfance, à Ekaterinbourg (alors en URSS) et à Istanbul, et qu’ils continuaient à rester très populaires dans leur pays.
J’ai eu la chance de voir Brust oder Keule (L’Aile ou la cuisse) en Allemagne et Las locas aventuras de Rabbi Jacob (Les Aventures de Rabbi Jacob) en Espagne dans des familles qui riaient à gorge déployée devant les mimiques de l’inoubliable « Fufu »…
Louis de Funès fait, depuis plus d’un demi-siècle, partie du panthéon du cinéma mondial et a désormais un musée qui connaîtra, à n’en pas douter, le succès, avec des visiteurs venant d’un peu partout sur la planète.
Monsieur de Funès, unique vous étiez, inoubliable vous resterez…
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