Le parti de René Lévesque

Tribune libre - 2007


Les éditions Fides viennent de publier le dernier volume d’André Larocque,
Le Parti de René Lévesque, Un retour aux sources. Ce «retour aux sources»
est un regard à la fois intime et polémique sur la petite histoire méconnue
du Parti québécois. Les vacances aidant, vous n’hésiterez pas à vous
procurer ce génial petit volume, écrit en langue du pays, avec les mots du
pays, l’accent du pays, l’espoir du pays.
Les pages 76 et 77 sont particulièrement intéressantes. L’auteur y
présente Robert Bourassa, (rien de moins!) comme celui qui devait faire
l’indépendance du Québec. C’est d’ailleurs la thèse que je soutiens depuis
fort longtemps. L’auteur explique dans son ouvrage pourquoi ce rendez-vous
historique a été manqué. La faute à qui? Devinez?
L’auteur donne aussi les raisons qui motivaient René Lévesque à s’opposer
à la création d’un parti indépendantiste à Ottawa. Les trois raisons
d’alors demeurent les mêmes aujourd’hui.
Vous trouverez le bouquet aux pages 217-218. Autre thèse que je soutiens
aussi depuis longtemps. En terminant, l’auteur ne craint pas de dire que
l’option péquiste est un cul-de-sac. Une conviction enracinée en moi depuis
fort longtemps aussi. Il faut passer à autre chose. Mais quoi? L’automne
doit permettre de prendre une décision formelle sur la question.
Bref, un livre à lire absolument. Entre deux BBQ… et une course dans le
champ de fraises. 19.95 $
Si j’étais plus argenté, j’en achèterais un exemplaire pour chacun des
députés péquistes. Ça leur changerait le discours lénifiant et cajoleur de
la nouvelle chef (e) couronnée ce soir et qu’ils répètent devant la
nouvelle monarchie qui s’installe au haut de la pyramide. Et ça aiderait
sans doute le député de ma circonscription à se faire une idée au sujet de
l’indépendance du Québec.
Nestor Turcotte

Matane
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juillet 2007

    Monsieur Bergeron
    Je pense que vous ne comprenez pas. J'admire René Lévesque. Je suis content de lire ce qu'en écrit André Larocque. Mais j'ai suffisamment écrit ailleurs que René Lévesque n'était pas indépendantiste pour ne pas avoir à le répéter ici.
    RENÉ LÉVESQUE était confédéraliste, commne le furent Bouchard, Landry, et Boisclair. Il n'y a eu dans notre histoire qu'UN SEUL CHEF indépendantiste: Jacques Parizeau. Mais il s'est fait avoir lui aussi par le confédéralisme de Bouchard et Dumont. L'histoire le confirme.
    Il faut lire le livre de Monsieur Larocque comme un constat d'histoire. Rien de plus.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Jacques Bergeron Répondre

    1 juillet 2007

    Mon cher Nestor,
    La lecture de votre texte nous permet de voir l'admirateur de René Lévesque l'individu le moins indépendantiste que nous connaissons. Il était tellement convaincu du besoin de l'indépendance du Québec qu'il préférait laisser ses ennemis envahir le Québec avec ses députés plutôt que de se donner des armes pour défendre son pays. En s'opposant à la mise sur pied d'un parti indépendantiste pouvant aller défendre le pays en terrain ennemi, il préconisait de laisser l'espace politique du Québec à celles et ceux qui s'opposaient, et qui s'opposent toujours à l'émancipation politique du pays qu'il souhaitait voir naître. Lui qui est allé à la guerre comme journaliste, avec et pour la Étatsuniens, (qu'on peut appeler aussi Américains) plutôt qu'avec la France et le Canada, étant d'abord un Américanophile et Anglophile, il aurait préconisé de laisser les Allemands et les Nazis envahir et occuper les pays plutôt que de leur opposer une armée capable de les arrêter dans leur démarche guerrière, en tentant de les convaincre par sa force persuasive et démocratique «sic» de se retirer de ses terres et celles des pays occupées.Aucun individu n'aurait souhaité avoir ce genre de chef pour aller à la guerre. Et c'est pourtant lui que nous avons eu comme chef et qui a tenté de nous convaincre par sa fausse modestie, qu'il était le chef désigné pour conduire nos troupes à la victoire. Plutôt que de lire le livre d'un admirateur de René Lévesque, qui fut malgré tout un grand premier ministre du Québec, il serait préférable d'analyser la démarche de l'individu qui n'a pu amener ses troupes vers la victoire. Il faudrait analyser son comportement «anglophile» dans l'adoption de la loi «101» alors qu'il s'y opposait, Camille Laurin ayant dû mettre sa démission sur la table afin que cette loi soit adoptée. Et vous voudriez que l'on obéisse «bêtement» et «béatement» aux réflexes de culpabilité et de colonisé de cet homme en refusant d'occuper l'espace politique fédéral à Stéphane Dion,( ennemi du Québec et de son peuple, pire que Jean Chrétien?)à Stephen Harper et autres fédéraliste et leurs sbires Canadiens-farnçais anti-Québec? Libre à vous d'apprécier cette démarche. Quant à moi, et à plusieurs de nos compatriotes, Jacques Parizeau représentait, et représente toujours, le genre (je devrais dire la grandeur du chef) de chef que nous devons rechercher pour conduire le Québec et les Québécois vers leur émancipation politique.Si vous voulez nous convaincre de quelque chose, ce serait de nous convaincre que nous devons revenir à la source de l'indépendance, la seule et vraie pour laquelle nous la recherchons, soit celle de nous donner un pays indépendant de langue française en terre des Amériques,pays capable de participer au bonheur de son peuple et de celui des autres peuples du monde, dans le concert des nations libres et indépendantes, ce que René Lévesque «n'aurait jamais été» capable de faire, malgré l'amiration qu'il a suscitée chez plusieurs de nos compatriotes à l'admiration facile pour tout individu lui «apparaissant humble»!Est-ce que le PQ dirigé par Mme Marois peut, malgré tout, faire mieux que René Lévesque? En analysanr ses premiers pas, on peut constater qu'elle n'a pas les capacités «pédagogiques» et sociales démocrates pour mener notre pays et ses concitoyens vers l'indépendance. J'ajouterai, que Mme Marois aurait été un très mauvais professeur. Par ses premières paroles,( au moins 10 années avant de ...) elle aurait découragé les plus studieux de ses élèves en leur disant qu'au lieu de prendre «4 années» pour être diplômés, ils devraient attendre dix ans pour ce faire.Si elle avait travaillé dans une des écoles de mode que j'ai eu l'honneur de diriger, je l'aurais invitée à quitter son poste immédiatement pour son «incapacité» à motiver ses élèves.