Nous sommes en juin 2011 et les québécois ont hâte de sortir de l'hiver, hâte de se sauver pour certains des inondations du lac Champlain (tient, le fondateur de Québec décédé le 25 décembre 1635).
Sur la scène politique, "la cause" de l'indépendance du Québec, la coupure du cordon ombélical avec le Canada, a reçu une douche froide le 2 mai dernier avec la défaite du Bloc Québécois, sauf dans quatre comtés.
Revenant à la politique de juin 2011, la démission de quatre députés du PQ et la sortie publique de l'ex-premier ministre Monsieur Jacques Parizeau alimentent les nouvelles, les médias et les conversations des québécois.
La cause de l'indépendance du Québec est toujours vivante de mon point de vue parce c'est un appel à la liberté et à la responsabilité. Cela ne signifie pas que l'avènement de cette indépendance politique sera facile à réaliser. Dans le sang, ou sans le sang, la naissance d'un nouveau pays au XXIe siècle n'est pas de la tarte.
Pour l'instant, je m'inspire d'une lettre de lecteur publiée aujourd'hui dans Le Devoir par Sylvain BARRETTE de Québec et intitulé "Legault et Trudeau, même combat!".
Quelle beau parallèle.
Et cet article me rappelle le point faible de J. CHAREST, soit la non ratification par le Québec de la loi constitutionnelle de 1982.
Dites-moi: pourquoi le PQ et sa chef Pauline MAROIS ne frappent-ils pas sur ce clou? Si le fédéralisme canadien est la solution politique au Québec du XXIe siècle, ratifions cette constitution.
Mais pourquoi J.CHAREST à titre de PM du Québec ne met-il pas tout en oeuvre pour signer cette loi constitutionnelle au nom du Québec? Est-il lui-même certain de pouvoir réaliser ce "rêve" fédéraliste comme on pourrait l'y penser?
Le PQ doit l'y obliger parce que s'il est incapable de réaliser ce "rêve fédéral", la solution est ailleurs. De là, la pertinence du nouveau pays du Québec.
Pauline Marois: lâche le stade à Labeaume et occupe-toi de Jean CHAREST et de sa vulnérabilité.