Effets collatéraux

Le port du masque auprès des enfants

Québec, la charmante

Tribune libre

 




S’il y a un sujet qui fait jaser par les temps qui courent, c’est bien le port du masque qui, en passant, deviendra obligatoire d’ici quelques jours dans les transports en commun. Or cette directive s’applique déjà pour les éducatrices dans les Centres de la petite enfance (CPE).

À ce sujet, tous les professionnels connaissent les épisodes de crainte, plus ou moins fortes que connaissent la plupart des enfants entre 6 et 12 mois en présence d’inconnus, une situation qui nous permet de postuler qu’un masque qui réduit subitement le visage aux seuls yeux ne va pas faciliter la confiance.

Il importe donc de ne pas minimiser l'effet du port d'un masque qui transforme l'image du visage en le réduisant aux yeux. Or on sait que le sourire de l’adulte est déterminant pour l’accrochage du regard par le tout petit. D’autre part, le masque a aussi pour effet de figer en bonne partie le visage en plus de rendre inaudibles certains mots prononcés par l’éducatrice.

En bout de ligne, il m’apparaît incontestable que le port du masque fait problème, à savoir priver l’enfant des expressions faciales des adultes, ce qui fait clairement barrage à une communication qui s’avère essentielle pour les jeunes enfants accueillis hors de leur famille. Il ne devrait être utilisé que s’il existe réellement une nécessité sanitaire établie. Enfin, fort de ces considérations, je suis d’avis que le port du masque chez les éducatrices en CPE devrait être tout au moins facultatif.

Québec, la charmante

Le charme touristique de la ville de Québec demeure, pour la cinquième année consécutive, la destination privilégiée au palmarès des meilleures villes au Canada du magazine Travel + Leisure, un exploit qu’elle réitère depuis l'apparition de cette catégorie en 2016.

Parmi les sites préférés des touristes, on ne peut passer sous silence la place royale érigée dans le quartier historique du Vieux-Québec, où Samuel de Champlain a construit sa première habitation en 1608, laquelle sera démolie en 1688 pour être remplacée par l’église Notre-Dame-des-Victoires. Aujourd’hui, la place Royale regroupe autour d’elle des commerces tenus par des artisans qui y offrent, notamment, des produits du terroir, des restaurants où la haute gastronomie y a établi ses lettres de noblesse, et des kiosques relatant son histoire.

En 1633, Samuel de Champlain fait construire, sur une partie du site actuel de la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, une humble chapelle dédiée à la Vierge. Incendiée à trois reprises, elle renaît inlassablement de ses cendres. La cathédrale que l’on peut admirer aujourd’hui marque l’aboutissement de travaux échelonnés sur près de 350 ans. L’intérieur se caractérise par un nombre impressionnant d’œuvres d’art, notamment, une lampe du sanctuaire, un don de Louis XIV à Monseigneur de Laval.

En bref, «avec ses cafés et ses bistrots classiques, ses vues panoramiques sur le fleuve Saint-Laurent et son quartier historique du Vieux-Québec, site du patrimoine mondial de l'UNESCO, la capitale nationale dégage une romance intemporelle», résume l'Office du tourisme de Québec.


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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