Le Président égyptien a qualifié d’«attentat» l’explosion ayant tué 20 personnes au Caire

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Nouvel attentat islamiste au Caire


L’accident ayant impliqué plusieurs voitures et causé la mort de 20 personnes, le 4 août en Égypte, a été qualifié d’«attentat» par le Président égyptien. Selon le ministère de l’Intérieur, une voiture piégée était impliquée dans l’explosion.




L’explosion qui a eu lieu la nuit du 4 au 5 août au Caire, a été qualifiée d’«attentat» par le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. L’accident a fait 20 morts et 47 blessés, selon les ministères égyptiens de la Santé et de l’Intérieur.


«Je présente mes plus sincères condoléances aux Égyptiens et aux familles des victimes tuées lors de l'attentat terroriste […]. Je souhaite un rétablissement rapide à tous les blessés et je tiens à rappeler que l'Égypte est membre de toutes les organisations qui luttent contre le terrorisme», a déclaré le Président sur Twitter.





​Une voiture piégée


Dans un premier temps, les autorités égyptiennes avaient annoncé qu’il s’agissait d’un accident de la route. Cependant, selon leurs récentes déclarations, une voiture piégée était impliquée dans l'accident mortel survenu devant l’Institut national du cancer au Caire, a affirmé l’agence Associated Presse. Il avait été préparé par le groupe Hasm, a déclaré le ministère égyptien de l’Intérieur. Le véhicule piégé devait être utilisé dans une opération terroriste, est-il précisé.


L'accident s'est produit avant l'aube. Une voiture roulant en grande vitesse et en sens inverse sur la corniche du Nil a percuté trois voitures. Le choc a provoqué une énorme explosion.


Plusieurs blessés se trouvent en unité de soins intensifs dans un état critique, selon Khaled Megahed, un responsable au ministère de la Santé.


Le mouvement Hasm


Le mouvement Hasm, groupe islamiste opérant en Égypte, est impliqué dans l’organisation d’une série d’attaques contre des policiers, militaires et officiels égyptiens au Caire et dans d’autres régions du pays. Le groupe s'est fait connaître en 2015 via des sites Web et sur les réseaux sociaux, en publiant des communiqués appelant à mener des actions violentes contre la police et l'armée.