Breitbart News rapportait, lundi, que les agents frontaliers américains ont dû procéder à une cinquantaine d'arrestations et prendre les grands moyens afin de repousser une horde de contrevenants provenant de la Caravane des migrants.

Rodney Scott, le responsable des agents de sécurité qui patrouillent dans le secteur frontalier de San Diego, d'après CNN, affirme qu'un nombre important de migrants a réussi à traverser illégalement les frontières américaines.

Les premiers affrontements en eu lieu à la frontière de San Diego

La situation a pris une tournure carrément intenable alors que certains organisateurs de la caravane ont forcé un nombre important de femmes et d'enfants de prendre la tête de cette première cohorte affrontant les garde-frontières. L'affrontement a dégénéré en émeute alors que certains membres de la foule, retranchés derrière femmes et enfants, se sont mis à pousser l'amas humain comme des béliers.

Les agents se sont mis à tirer des bombes lacrymogènes en direction des meneurs du groupe qui étaient retranchés derrière la première lignée sans défense. Rodney Scott affirme que ses agents ont « tenté de viser spécifiquement les meneurs du groupe, ceux qui menaient l'assaut contre nos agents. Mais, comme vous avez pu le constater, une fois que les gaz ont été éjectés, ils se répandent dans les airs … j'en ai même respiré quelques bouffées hier ».

Des éléments criminogènes déjà présents dans la caravane

Le département de la Sécurité intérieure des États-Unis, qui observe avec attention tous les déplacements de populations à travers le pays, estime, selon ce que nous avons déjà écrit, qu'un nombre important d'éléments criminels se sont joints à la « caravane ». Cette infiltration pourrait, conséquemment, faire en sorte que cette cohorte de migrants soit devenue incontrôlable.

Quoi qu'il en soit, le personnel des contrôles frontaliers entend offrir une défense ferme et sans concession des frontières et des renforts en provenance des forces militaires américaines pourraient être mis à contribution. M. Scott est formel : « la grande majorité [des membres de la caravane] est composée de migrants économiques », ce qui expliquerait leur volonté apparente de se soustraire à toutes mesures de contrôle. En effet, l'interlocuteur de CNN précise que « s'il s'agissait de vrais demandeurs d'asile, ils se seraient rendus aux forces de l'ordre sans opposer de résistance ».