Une chronique de Chris Selley dans le National Post du 4 novembre publiée sous le titre «Air Canada's CEO just made Quebec's French-language crusade even weirder.» reflète toute la facette démoniaque du Québec bashing à son meilleur.
L’argumentaire de Selley est très révélateur Tout ce qui s’apparente au français y est perçu comme une fumisterie causée par "les vautours de la langue" qui contaminent le brave Canada. Aux yeux de l'auteur, le fait qu'Air Canada soit assujettie à la Loi sur les langues officielles est une aberration.
Selon Selley, le plus important se résume ainsi: “Now it will be even more difficult to push back: Quebec’s hyperactive language hawks have a real-live bogeyman they can use to justify ever-more infringements upon minority language rights.”
Bonne lecture! ...
https://www.msn.com/en-ca/news/other/chris-selley-air-canadas-ceo-just-made-quebecs-french-language-crusade-even-weirder/ar-AAQkPo3
Les Forces armées canadiennes au pas
Finie la belle époque où les membres des Forces armées canadiennes (FAC) soupçonnés d’allégations d’inconduite sexuelle étaient convoqués en cour devant des magistrats faisant partie des FAC. En termes clairs, toutes les allégations d’inconduite sexuelle visant des membres des FAC seront désormais transférées aux autorités civiles des différentes provinces qui auront la responsabilité de faire enquête et de déposer des accusations, le cas échéant.
Au moment où de nombreux hauts gradés de l'armée sont visés par des allégations d'inconduite sexuelle, notamment l'ex-chef d'État-major Jonathan Vance, son successeur Art McDonald et le responsable de la distribution de vaccins au Canada, Dany Fortin, cette réforme arrive à point nommé.
Aux yeux de Stéphanie Raymond, ancienne militaire et victime d'agression sexuelle au sein des Forces canadiennes, l'annonce de la ministre de la Défense nationale Anita Anand représente un grand pas en avant arguant que les plaignants n’avaient pas accès à une justice équitable. Mme Raymond espère qu'avec les changements annoncés, davantage de plaignants potentiels auront le courage de porter plainte. De plus, elle insiste sur le fait qu’’il était devenu prioritaire de rebâtir les liens de confiance entre les membres des forces armées et l'appareil judiciaire militaire.
Enfin, je suis d’avis qu’un geste aussi déterminant posé par la ministre Anita Anand quelques jours seulement après être entrée en fonction laisse présager un avenir prometteur eu égard aux réformes qui restent encore en plan au sein de l’appareil judiciaire des FAC.
Henri Marineau, Québec
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