Le siège canadien

Billet de Caroline

Dans son [« Discutons dans le respect et la raison »->9955]

envoyé cette semaine aux journaux,

Jean Charest déclare :

« Mais je me battrai avec toute mon énergie

pour dénoncer cet esprit d’assiégés

dont mes adversaires se font les promoteurs,

et qui les amène à faire croire aux Québécois

que ce monde n’est pas fait pour nous. »
Les adversaires politiques de M. Charest

ne possèdent pas un esprit d’assiégés.

Ils le sont.

Le peuple québécois est un peuple assiégé.

La présence, au Québec, du Canadien Jean Charest

en est l’illustration vivante.

On ne s’étonne pas de l’entendre dire :

"Nous parlons de notre voix à l’UNESCO."
Depuis 1995, le Canada a pris chez nous toutes ses aises.

Il nous revient de lui signifier,

avec tout le respect qu’il ne nous inspire pas,

qu’il n’y est pas

le bienvenu.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/

Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





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1 commentaire

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    30 octobre 2007

    "...pour dénoncer cet esprit d’assiégés
    dont mes adversaires se font les promoteurs,
    et qui les amène à faire croire aux Québécois
    que ce monde n’est pas fait pour nous."
    En effet, comment a-t-il pu choisir exactement ce mot?
    Nous sommes absolument un peuple assiégé mais Charest en tire la mauvaise conclusion: Non pas "ce qui amène à faire croire aux Québécois que ce monde n'est pas fait pour nous" mais bien:
    "ce qui convainc les Québécois que l'heure est venue de couper les vivres à ce Canada qui nous assiège. Cesser d'y verser impôt qui nous affame et qui l'engraisse outrageusement. Reprendre nos billes et faire sauter cet inutile palier de gérance qui dédouble et embrouille notre réel gouvernement. Retrouver notre dignité de peuple libre d'accueillir dans l'honneur les nouveaux arrivants que nous aurons invités nous-mêmes pour construire en français ce pays ratatiné".