Le sommeil de la classe marchande de Montréal

Tribune libre 2010

                  
Je reviens du Salon du cadeau de Montréal, évènement incontournable pour mon travail. 
                       Il est de plus en plus ténu, ce salon. Nos bons québécois préfèrent de plus en plus aller exposer à Toronto. Et les acheteurs n’ont guère le choix que de suivre s’ils ne veulent pas être dépassés par leurs concurrents.
 
                       Il en va de même dans de nombreux autres domaines. Ainsi le Salon du meuble, jadis prestigieux à Montréal a carrément déménagé ses pénates à Toronto, me dit-on. 40% des participants seraient des Québécois. Et que dire du transfert de la bourse de Montréal. Une véritable dépossession!
 
                        Si seulement nos concitoyens prenaient conscience que la métropole montréalaise retrouverait toute sa vigueur avec l'indépendance du Québec. Oslo était sans grande importance quand la Norvège vivait sous la domination suédoise. Elle devint une métropole vigoureuse et significative après l’indépendance politique des norvégiens.
Et de même pour de nombreuses autres villes qui devinrent de riches et prestigieuses métropoles après l’indépendance de leur pays.
 
                         Comment expliquer que la classe marchande de Montréal soit si peu éveillée?
 
                          Alain Raby, 25 août, 2010-08-25
Saint-Jean-Port-Joli

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Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2010

    Il n'y a que l'indépendance pour nous permettre de reprendre le contrôle de notre économie et de nos finances. Les marchands sont des marchands après tout.
    Toronto est en train de nous avaler.
    Et ensuite Toronto se fera avaler par Vancouver. Je ne crois pas que je pleurerai.