Le tir ami de Guy Ouellette

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Ami ? En êtes-vous bien sûr ?

Décidément, avec des amis comme Guy Ouellette, vous n’avez pas besoin d’ennemis.


La journée d’hier devait être consacrée entièrement à la relance du gouvernement. À l’interne, la mise à jour économique était entourée dans le calendrier stratégique depuis belle lurette. Après tout, il n’y a rien de plus important pour un parti au pouvoir que de tenter de garder la maîtrise de l’agenda public. Pourtant, cela semble impossible dans le cas du gouvernement actuel. Encore une fois, hier, Philippe Couillard aspirait à occuper tout le terrain et parler aux Québécois.


Mais...


Il y avait de réels espoirs. Mais c’était faire fi de la capacité du preux chevalier de Chomedey, le grand Guy Ouellette, à détourner les projecteurs pour les braquer sur sa personne. Car c’est précisément cette journée que le policier devant l’Éternel a choisi pour exiger sa réintégration dans le caucus. Maintenant, tout de suite. Là, là. J’ose à peine imaginer la colère des stratèges libéraux. C’est un véritable tir ami que réservait Saint-Guy à ses collègues, qui se bouchèrent le nez pour le réintégrer.


Pourquoi ?


Personnellement, j’aurais dit wô les moteurs ! Qu’est-ce qui a changé depuis le retrait volontaire de monsieur Ouellette du caucus ? Il disait alors attendre de voir si le DPCP déposerait des accusations ou non. Ai-je manqué quelque chose ? Peut-on également se rappeler ce texte passé inaperçu la semaine dernière dans Le Journal, dans lequel sa conjointe Annie Trudel, sonneuse de fausse alarme en série, affirmait ceci au sujet de ses allégations envers l’UPAC et l’AMF : « Je n’ai pas un dossier si solide, car si c’était le cas, je l’aurais remis à la Sûreté du Québec. » PARDON ? Tout ça pour ça ?


D’innombrables questions qui méritent des réponses demeurent en suspens. En attendant, il aurait été sage de laisser le Robocop de la politique sur les lignes de côté.