NATIONALISME

Legault n’a pas à rougir de la comparaison

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Duplessis, le plus grand PM de notre histoire


Le premier ministre François Legault n’a pas à rougir d’être comparé à Maurice Duplessis, estime le président des jeunes caquistes.


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«Il a sûrement des mauvais côtés, mais Maurice Duplessis, c’était aussi un premier ministre qui défendait l’autonomie du Québec. Sans faire de parallèle, je crois que monsieur Legault, c’est un homme qui défend l’autonomie du Québec, les champs de compétences du Québec, la langue française, les valeurs, la laïcité», a commenté Keven Brasseur en marge du congrès de la commission relève de la Coalition avenir Québec (CRCAQ). 


Le président de l’aile jeunesse juge «déplorable» que le chef parlementaire de Québec, Gabriel Nadeau-Dubois, ait utilisé l’ex-premier ministre pour dépeindre négativement François Legault. 


En réplique, le premier ministre caquiste a qualifié son adversaire solidaire de woke


Keven Brasseur refuse d’attaquer cette mouvance axée sur la défense des minorités, mais s’inquiète des tentatives de museler son aile jeunesse. 


«Le meilleur exemple: on a eu un kiosque dans une université [NDLR: l’Université de Montréal] et on s’est fait censurer par des gens qui ne voulaient pas qu’on soit là parce qu’on représentait des valeurs qui étaient non conformes. On a fait des conférences où on a eu de la difficulté avec certains militants», illustre-t-il, en se disant en faveur de la «liberté d’expression». 


L’identité au cœur des débats


Les jeunes caquistes sont réunis tout le week-end dans une ancienne église de Limoilou, à Québec, afin d’adopter une série de propositions destinées au gouvernement. 


Durant le congrès, les questions identitaires ont particulièrement enflammé les participants. 


Les jeunes caquistes ont voté en faveur de l'inclusion d'un volet sur les valeurs et la culture québécoises dans la prochaine mouture du cours Éthique et culture religieuse. L’idée avait déjà été proposée par la CRCAQ durant les consultations qui ont mené au dépôt imminent de la réforme du cours ÉCR. 


«On ne se mentira pas, c’est un cours libéral», a déclaré un délégué, Étienne-Alexandre Beauregard, au sujet de la mouture actuelle. 


Le président de l’aile caquiste estime qu’il reviendrait à des experts de déterminer le contenu d’un tel cours. 


L’égalité homme-femme, par exemple, ferait partie des valeurs enseignées. «On le voit avec les violences conjugales, les violences sexuelles. Ce sont des problématiques qui ont été extrêmement douloureuses pour notre société dans les derniers mois. On ne peut plus compter le nombre de féminicides, explique-t-il. Ça, pour moi, ce sont des valeurs qui doivent être enseignées à nos jeunes.» 


La laïcité serait également abordée. «L’éducation [permet] de mieux comprendre les débats de société, dit Keven Brasseur. Ce n’est pas d’être pour ou contre la loi 21 par rapport à la laïcité. Je crois que c’est important de l’enseigner pour que les jeunes puissent comprendre et puissent se faire une tête sur cet enjeu-là.» 


Dans la même veine, les jeunes caquistes ont adopté, samedi, une proposition visant à créer un cursus de livres québécois qui pourraient être enseignés dans les écoles du Québec. 




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