Les BOBOS

Tribune libre

L'hypothèque dans Bonaventure, ce n'est pas madame Marois, ce sont les 20% d'anglophones qui voteraient « LIBÉRAL » même si le candidat avait été condamné plusieurs fois pour vol à main armée. Mais de cela, il ne faut pas en parler, car ce serait du racisme et pour nos BOBOS, être soupçonnés de racisme, c'est pire que tout.

Comment des gens, qui ne sont pas des purs et durs, mais des politiquement corrects et des mous, soutiendraient-ils une rusée, qui parle mal anglais, et qui refuse d'étaler sa statégie parce que ses adversaires sont trop armés et trop nombreux. Ce n'est pas « fair play » et tous les Desmarais de l'univers n'aiment pas ça. Ils pourraient être surpris et défaits comme le général Bradock à la Monongahéla où une armée de 15 000 mille hommes avec canons a été mis en déroute par 300 Français et Indiens qui les attendaient en embuscade.

C'est très mal élevé que de ne pas respecter les règles fixées par le peuple colonisateur, ce qui lui permet de conserver éternellement les fruits de la victoire. Comment peut-on être assez impolis pour avoir envie de le surprendre et peut être le défaire. C'est le crime de madame Marois, qui comme Duplessis ( si honni ) avant elle et Daniel Johnson père ( rappelez-vous les caricatures de Danny Boy ), manque totalement d'éducation. Elle ose cacher sa stratégie pour pouvoir agir sans autorisation ! Quelle polissonne est à la tête du PQ et comment voulez-vous que des gens bien élevés et bien dominés votent pour elle ?

C'est un aspect de la question que les BOBOS doivent accepter d'examiner. Ils combattent les ULYSSES, et préfèrent choisir les Lévesque, Parizeau, Bouchard, Landry qui les ont menés tout droit dans le mur.

C'est la haute opinion qu'ils ont de la bourgeoisie et d'eux-mêmes qui les empêche d'utiliser le secret et la ruse. Pour eux, la ruse, c'est de la mesquinerie et de la petitesse, procédés totalement indignes de grands personnages; mais sans ruse pour un peuple faible et désarmé comme le peuple québécois, c'est la défaite assurée. C'est David contre Goliath, mais David sans sa fronde. C'est la raison pour laquelle il faut attendre que la zone EURO se délite, que la sainte Russie se renforce et que les États-Unis rencontre le mur chinois. Tout cela sera réalisé dans 5 ans, à mon avis, et nous serons encore suffisamment majoritaires au Québec.

Il faut attendre et donner le pouvoir à ULYSSE et non à une personne dont l'image qu'elle a d'elle-même est si précieuse qu'elle s'empresse de démissionner pour peu qu'elle croit qu'elle a été atteinte. (Lévesque, les Johnson fils, Parizeau, Bouchard, Landry et Boisclair) Ce n'est pas la Marois, comme vous dites, qui s'accroche contre vents et marées et refuse toujours de donner sa stratégie, son calendrier et surtout de démissionner en dépit de tous les coups qu'on lui porte, qui adoptera la fuite en avant.
Et en terminant, rappelez-vous l'exhortation de Lévis à la bataille de Saint-Foy : « Tenez bon encore cinq minutes et la victoire est à nous ».


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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2011

    Chère Mona,
    Les Québécois ont besoin d'un électro-choc, afin de retrouver la fierté perdue. Une échine ça se redresse, me semble-t-il.
    Les Riel, de Lorimier et ses compagnons tous pendus haut et court. Qui connaît Marquette, Joliet, Dolbeau et combien d'autres encore qui sont traités comme s'ils s'agissait de personnages de faits divers et dont on se souvient à l'occasion.
    Ils oublient que l'Amérique du nord a déjà été française de l'Atlantique aux Rocheuses et de la Nouvelle-France au Nouveau-Mexique, grâce à tous nos héros. Nous avons été là bien avant tous les autres. Mais nous préférons être des seconds, plutôt que de bons premiers.
    Pour certains, l'Histoire du Québec commence avec la révolution tranquille des années soixante. Tout le reste n'est que du folklore. Nous commençons seulement à payer le prix de notre inconscience.
    Merci pour votre commentaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2011

    Oui Madame Marie-Mance, dans leur perpétuelle entreprise d'auto-flagellation, les Québécois descendent et écrasent tout ce qui pourrait représenter pour eux des héros nationaux, le chanoine Groulx y compris. Avoir eu des ancêtres (femmes comme hommes) pugnaces ou aventureux, quelle horreur, n'est-ce-pas! Les autres peuples les reconnaissent leurs héros, et même ceux qui ont mal tourné, les Américains notamment. C'est d'ailleurs souvent par leur Histoire que nous retrouvons les prouesses de nos ancêtres, qu'il s'agisse des miliciens qui faisaient la pluie et le beau temps sur leur «frontier» et jusque en arrière de Boston ou des guides qui leur ont ouvert l'Ouest immense, jusqu'au Colorado. Pour ne nommer que celui-là, qui tente aussi de nous faire oublier que Louis Riel était l'un des nôtres?
    C'est à croire que nous n'avons eu que les «faiseurs de terre» de Maria Chapdelaine.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2011

    Chère Marie-Hélène,

    Vous avez sans doute compris mon point de vue : je m'embarrasse rarement de chiffres, mais plutôt de l'air du temps.

    J'ai le souvenir de nos religieuses et maîtresses d'école laïques, grandes patriotes, qui nous enseignaient notre Histoire.

    J'ai le souvenir que cette bataille de la Monongahéla était un sujet de fierté. Un message de bravoure, de ténacité, de courage devant l'adversité qui, même à cette époque, nous voulait petits et misérables.

    Voilà pourquoi je m'en tiens à ce que j'ai appris, sinon, je serai moi-même défaite et réduite à la misère patriotique et identitaire.

    Merci infiniment pour tout ce que vous faites pour NOUS.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2011

    Cher M. Cloutier,
    Je veux bien wikipedia, mais voyez-vous j'ai étudié l'Histoire du Canada dans les éditions des Frères des Écoles chrétiennes (livre bleu à l'élémentaire et le livre vert au secondaire), et si ma mémoire est bonne, sous Jules-Omer Desaulniers, surintendant au Département de l'Instruction publique. (sourire) Je fais toujours confiance aux Anciens parce que leurs propos ont subi l'épreuve du temps. Je ne veux me souvenir que de ce que j'ai appris autrefois. Cela me rassure. Je me méfie comme de la peste des historiens révisionnistes en mal de reconnaissance, qui, si on les écoutait, la Grande Marie de l'Incarnation aurait été une illuminée; Madeleine de Verchères sans doute une délinquante; Jeanne Mance, une infirmière qui réservait les médicaments pour les riches de son époque? Pourquoi pas, puisqu'il faut tout détruire. D'ailleurs, voyez où on l'a confinée à l'Hôtel-Dieu de Montréal. Chaque fois que je vais à l'Hôtel-Dieu, je la vois, la pôvre réduite à bien peu. Sans oublier madame de la Peltrie, certainement une mondaine. Qui encore ? Marguerite Bourgeoys, les Filles du Roy, et j'en passe. On a tout dit sur nos ancêtres. Même Dollard Desormeaux aurait été un ivrogne, bien qu'il ait sauvé la colonie.
    http://www.er.uqam.ca/merlin/ak691533/jeannemance.htm
    Je n'ai aucun doute qu'une femme ou un homme puisse réaliser de grandes choses. Les exemples sont nombreux dans notre Histoire.
    Une chose est certaine, nous devons cesser nos luttes fratricides, sinon nous sommes perdus. Le néant sera notre seul avenir.

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    2 décembre 2011

    Ma chère Marie Mance, oui, la puissante armée britannique qui se dirigeait vers le fort Duquesne était nettement supérieure en nombre. Elle était composée de deux régiments britanniques (environ 1500 hommes), arrivés d'Irlande, tout dernièrement avec le général Braddock, et débarqués à Halifax, auxquels se rajoutèrent les miliciens ( 500 hommes) de l’armée de Virginie, commandés par Georges Washington composant une avant garde totale de 2000 personnes... mais auxquels il faut encore rajouter toute l’arrière garde, qui elle était composé de 800 soldats coloniaux divers recrutés dans les autres colonies de Nouvelle Angleterre, ainsi que quelques indiens alliés des Anglais, formant une colonne de transport commandée par le colonel Thomas Dunbar et quelques Mingos en éclaireurs. Le total de trois mille n’est pas bien loin.. trois mille ou frôlant les trois mille selon les historiens du Québec dont jacques Vaillancourt pour seul exemple.. mais aussi en recoupant les documentations des archives de France, celles du Canada ou encore de la Nouvelle France, avec celles de la société historique du Wisconsin ou les nombreux textes historiques de la Librairie du Congrès de Washington, se rapportant à cette bataille de la Monongahela....
    Le débat semble donc porter non pas sur le chiffre total de l’armée de Braddock qui sans vraiment de contestation était supérieure en nombre aux Français et aux Canadiens du fort Duquesne ( les soldats français réguliers et les miliciens canadiens étaient au nombre de 250 , auxquels il faut rajouter 650 Amérindiens qui campaient autour du fort, Ottawas, Objiwas Potawatamis.. Au total le fort français ne dépassait pas mille défenseurs !) mais plutôt, comment Braddock, avec ses deux régiments britanniques de métier, bien entraînés, largement supérieurs en nombre, renforcés par l’armée de Virginie et les miliciens, non seulement beaucoup plus nombreux, mais disposant de canons et d’une artillerie armée considérable, comment avait-il pu faillir si misérablement? Comment tant de ses hommes purent être ainsi déchiquetés dans les bois, par le petit groupe de tireurs embusqués, soldats français, miliciens canadiens et alliés amérindiens dont ceux du célèbre Charles Langlade ? .. Comment Washington a-t-il pu être appelé “le héros de la Monongahela” après que le général Braddock y ait été tué au moment de la débandade générale des tuniques rouges terrorisées?

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2011

    Message à Mme Vallée
    Voici l'ordre des forces lors de la bataille de la Monongahéla. C'est ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_bataille_lors_de_la_bataille_de_la_Monongahela
    Vous allez réaliser que ce n'est pas un ratio de 300 sur 15,000 mais un ratio d'environ 1 000 sur 1500.
    Pour le reste, je suis prêt chère Madame, a appuyer toute femme indépendantiste qui aura le courage minimal de mettre une proposition claire d'indépendance sur la table lors de la prochaine élection.
    Ce n'est pas le cas de Pauline Marois et sa gouvernance provinciale déguisée en gouvernance dite souverainiste.
    D'autre part, le taux de popularité de Mme Marois est d'environ 10% et elle entraîne son parti vers le bas puisque le taux des intentions de vote a chuté jusqu'à 18%.
    Même les petits politiciens professionnels provinciaux sont inquiets. Elle ne passera pas l'hiver (PPP).
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2011

    @ Mona Simard
    Merci pour ces informations. Une chose est certaine, les gens du sud, telle Liza Frulla, grande Montréalaise s'il en est, ne font pas la différence entre la Gaspésie et la Côte-Nord, et encore moins avec la Basse-Côte-Nord. Mais le Plan Nord les aidera sûrement à se démêler.(sourire)

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2011

    A chaque élection générale québécoise ou fédérale, dans les circonscriptions nord-côtières de Duplessis (Québec) et de Manicouagan (fédéral), le candidat libéral est très tôt déclaré élu par les ordinateurs des réseaux de télé. Plus tard, c'est le péquiste ou le bloquiste (NDP lors du dernier scrutin fédéral) qui est déclaré élu. La méprise initiale vient du fait que les bureaux de scrutin ferment une heure plus tôt à l'est de Natashquan, c'est-à-dire sur la dite Basse-Côte-Nord. Et que celle-ci est très majoritairement peuplée d'anglophones. Quand les ordis des télés voient arriver leur vote massif, ils réagissent comme ils ont été programmés. Et ils illustrent du même coup que les anglos de l'extrême est du Québec, comme les autres du West Island ou d'autres circonscriptions au Québec comme Bonaventure, ne votent jamais québécois, mais toujours canadian. Pour la gauchette bobo, c'est tabou d'observer cette réalité? Avec les oeillères idéologiques dont elle s'affuble ces années-ci, elle n'est pas foutue de différencier les choux et des raves!

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2011

    @ Nathalie Grogières
    En effet, sil y avait victoire des libéraux, cette victoire ne serait pas significative.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2011

    @ Michel P.
    Vous êtes la sagesse même.
    Merci !

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2011

    @ Pierre Cloutier
    Au cas où vous ne le sauriez pas, je n'ai jamais été féministe. D'ailleurs, je ne m'en cache pas et je l'ai déjà écrit sur Vigile. Je n'ai pas été éduquée de cette manière. Mes parentes depuis la Nouvelle-France ont toujours été indépendantes et autonomes, telles nos Mères fondatrices. C'est même notre père, un homme visionnaire pour son époque, qui a encouragé ses filles à beaucoup d'indépendance. Cette attitude m'a beaucoup nui dans ma vie professionnelle. Vous pouvez imaginer tous les commentaires désobligeants que j'ai dû subir des unes et des autres et des uns et des autres.
    Quant à la bataille de la Monongahéla, nous n'avons pas dû lire les mêmes livres. Pourtant, je pense avoir tout lu sur notre Histoire.
    Cher M. Cloutier, ma référence à la bataille de Ste-Foy, n'était qu'une image pour encourager les militants et les lecteurs de Vigile à la patience. Qu'il ne sert à rien de brûler les ponts qui nous empêchera ensuite de traverser la rivière. Enfin ! c'est mon opinion. La patience est souvent une grande vertu ou une qualité si vous préférez.
    Pour le reste, les historiens de demain se chargeront d'en faire le décompte.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2011

    @ M. Le Hir
    Bien sûr, la politique est un sport extrême. Mais tout de même acceptez qu'il y a environ 18 mois, les intentions de votes étaient à plus ou moins 40% pour le PQ, si je me souviens bien.
    Que s'est-il passé depuis ????... ici-même sur Vigile ? Il n'est point nécessaire de revenir là-dessus.
    Je pense toujours que cette fronde contre madame Marois était inutile compte tenu de la situation dans laquelle nous nous trouvons. D'ailleurs, madame Marois n'est-elle pas l'élève des Lévesque, Parizeau et Landry ? Vous auriez voulu que l'élève dépasse ses maîtres ? Ou encore comme l'écrivait un Tremblay d'Amérique mécontent de ce qui se passe au Québec, qu'elle se mette à la recherche, seule, de l'organigramme de la tour de Babel ?

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2011

    Le PQ et le PLQ peuvent se compter chanceux que la CAQ ne se soit pas mêlée des élections dans Bonaventure; ils y feront meilleure figure. Cependant, il est probable que dans les circonstances actuelles, le PLQ l'emportera. Ce ne sera pas de la faute du PQ, qui a rarement remporté la faveur populaire dans ce comté.
    Je pense qu'il n'y aura pas lieu de faire le procès de Marois suite au résultat prévisible de l'élection. Avant elle, peu l'ont gagné.
    Si d'aventure le PQ l'emportait (ce qui serait une surprise), il n'y aurait pas lieu non plus de pavoiser. Le PLQ est dans une telle mauvaise posture...

  • Michel Pagé Répondre

    1 décembre 2011

    Bonjour,
    · De manière très pragmatique, j’observe que les élections partielles dans Bonaventure traduisent un discours semblable ou conciliable du PQ et de QS. Toutefois la division des votes fera tant et si bien que le candidat libéral l’emportera, confortant les libéraux dans leurs positions sur tous les sujets, dont la langue, l’immigration, le Plan Nord, les gaz de Schiste, etc..
    Les règles électorales étant ce qu’elles sont, dans le contexte actuel, il faudrait que s’opère entre gens raisonnables et pragmatiques la réunion en un seul parti cohérent et mobilisateur, non la fragmentation groupusculaire et les querelles entre co-légionnaires alimentées par trop de propos négatifs, trop de venins.. au lieu de convier ``a développer une conscience nationale faite de cohésion, de
    ce qui est indécent c’est la fragmentation des opinions en groupuscules souverainistes, au lieu de réunir ; c’est la campagne de dénigrement de la crédibilité de Mme Marois qu’on observe sur Vigile depuis des mois - vous est-il déjà venu à l'esprit que le degré de popularité qui coule madame Marois traduit l'impact des différents dénigrements, une large partie de sa perte de popularité viendrait de l'entre-déchirement puéril des souverainistes- ; c’est la prise de position de la Presse qui nie la perte de vitalité et l’anglicisation de Montréal... Voyez-vous de telles attitudes font fuir... -et les néo-Québécois fuient les souverainistes de plus en plus par la faute des attitudes négatives, telles celles sous Vigile- induisent des attitudes et des comportements contraires au Bien commun.
    ...encore quelques années sous le régime que nous auront fait subir le MICC et le gouvernement de M. Charest, et Montréal ne sera jamais plus francophone, jamais, par la force de la tendance de fond amorcée depuis trop longtemps...
    Un esprit pragmatisme conclurait donc qu’une coalition des souverainistes et des nationalistes ouverts est indispensable.., tout au moins sur l'ensemble des questions qui fondent le peuple québécois ( langue identiaire, immigration, Loi 101...)
    et que cessent les invectives puériles…
    Bien votre
    une référence: http://www.vigile.net/Sur-le-theme-de-la-cohesion

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2011

    La ruse de l'intelligence (que les Grecs appelaient la mètis) que vous attribuez, en utilisant la parabole, à Pauline Marois, en la comparant tour à tour à Maurice Duplessis, Daniel Johnson, aux troupes françaises de la Monongahéla, n'impliquerait-elle pas que cette dernière aurait pu utiliser cette prétendue vertu pour vaincre les méchants BOBOS de son parti, unir les forces souverainistes/indépendantistes et séduire la population par son remarquable sens du leadership?
    Or, elle a échoué sur ces 3 plans et son obstination à s'accrocher ne relève pas de la mètis mais d'une pathétique et pitoyable démonstration de carriérisme et de soif de pouvoir, en l'occurrence, le petit pouvoir provincial de merde.
    Votre jupon partisan et féministe dépasse, chère Madame Vallée et vous aveugle tellement que vous en arrivez à pervertir l'histoire pour soutenir votre thèse.
    A la bataille de Monongahéla, les forces en présence étaient à peu près égales (1 000 du côté français et 1 500 du côté anglais) et il n'y a pas eu d'embuscade. Ce fut une bataille classique entre troupes européennes selon les méthodes militaires classiques, sauf que le terrain (la forêt dense américaine) a été favorable aux forces françaises retranchées de l'autre côté de la rivière.

    Quant à la supposée ruse de Mme Marois, je ne vois rien de tel dans la gouvernance provinciale déguisée en gouvernance dite "souverainiste".
    Au contraire, je n'y vois que la continuation de la même politique de l'étapisme introduite au Parti Québécois par Claude "GRC" Morin peu avant l'élection de 1973, à la suggestion de 3 hauts fonctionnaires du gouvernement fédéral, ce qui constitue le vrai BOBO de ce parti.
    S'il y a eu ruse, c'est bien celle-là : amener les forces indépendantistes naissantes à jouer dans le carré de sable provincial, à y rester et à accepter les règles du jeu de la légalité canadienne et britannique (la monarchie), en échange des quelques privilèges pour sa classe politique dirigeante. Depuis ce temps, nous avons produit au moins 3 générations de petits politiciens provinciaux professionnels dont la majorité ont pris leur retraite aux frais des contribuables alors que nous vivons encore dans la province de Québec.
    En 2013, cela fera 40 ans que ça dure et 40 ans c'est beaucoup plus long que le 5 minutes de Lévis à la bataille de Sainte-Foy.
    Notre ami Pierre Bourgault qui fut écarté par René Lévesque doit encore fulminer de rage d'avoir sabordé son parti au profit de ces opportunistes, carriéristes, faiseurs d'élection, communicateurs et petits politiciens provinciaux professionnels, dont Pauline Marois est la plus illustre représentante, incapables de mettre, en 42 ans d'existence de ce parti, une proposition claire d'indépendance sur la table pour se faire élire.
    Quand la pleutrerie, la couardise, la lâcheté, le manque de courage se transforment en prétendue vertu, on n'est vraiment pas sorti du bois.
    Pierre Cloutier

  • @ Richard Le Hir Répondre

    1 décembre 2011

    Mme Vallée,
    Si Pauline Marois avait des appuis suffisants dans la population,je serais le premier à la soutenir. Mais à 80 % d'opinions négatives, ce n'est vraiment pas possible, quelles que puissent être par ailleurs ses qualités. En politique, le but est de l'emporter, pas de se faire hara-kiri.
    Je l'ai appris à mes dépens, la politique est un sport extrême. On peut souhaiter qu'il en soit autrement, on peut apporter sa modeste contribution à cet effet, mais tant que la population ne sera pas venue à cette conclusion, il faudra jouer la partie en conséquence, sauf à être prêts à encaisser la défaite.
    À l'heure actuelle, nous n'avons plus le luxe de nous permettre une défaite. Les enjeux sont trop graves. En leader responsable, Mme Marois devrait faire passer les intérêts collectifs avant siens et céder sa place à quiconque (femme ou homme)serait davantage en mesure de gagner la partie.
    Ce n'est pas être Bobo, ce n'est pas être misogyne, c'est être réaliste et pragmatique.
    Richard Le Hir