La Presse du diminutif André Pratte a choisi des photos hideuses de Martine et Léo pour illustrer son billet intitulé Quel culot! Un nabot au service d’un gouvernement pataud… (roi Pétaud?)
« ces leaders étudiants prétendent dire au gouvernement comment gérer les universités de façon à économiser des millions et ainsi rendre inutile la hausse des droits de scolarité. »
_ « ce n’est pas aux militants étudiants de négocier les mesures à prendre avec le gouvernement. »
_ « il n’appartient pas à un tiers de décider des orientations budgétaires de la province. »
_ « le gouvernement a déposé vendredi une proposition substantielle aux étudiants, comportant une amélioration des bourses évaluée à 39 millions. À cela, les deux fédérations réagissent en exigeant toujours un gel des droits de scolarité et en suggérant un gel des nouveaux investissements dans les universités, sous prétexte que celles-ci seraient mal gérées. »
Un gouvernement illégitime, élu par 23% de la population, impopulaire maintenant à 75 % s’arroge encore le droit de décréter que les étudiants sont l’ennemi! Il faut parler d’une seule voix!... Monarchie?... Et la suave ministre répète à satiété que les étudiants « ne bougent pas » sur la demande de gel! Madame Hors-champ, la hausse est justement la raison pour laquelle ces milliers de jeunes « font la rue » depuis 3 mois! Vous les avez ignorés, pour des motifs inavouables, les avez fait passer par le chas d’une aiguille vers une table qui en était une de réprimandes magistrales : avez-vous « bougé », vous, sur la plainte concernant la hausse? Des colonnes de chiffres, sur un budget, c’est indélébile? Vous bougez pour accroître l’endettement!...
La trentaine assurée, Martine Desjardins, doctorante (au 3ième cycle) universitaire, apporte de solides arguments pour étayer sa position. Elle demande à ce gouvernement (responsable?) les raisons qui justifient la hausse. Le « chacun sa part » ne tient pas, plusieurs l’ont dit : ils feront leur part par l’impôt s’ils deviennent si riches… Le « sous financement » devrait être facile à démontrer : Le détail de l’emploi des cotisations du public et des étudiants! INTROUVABLE! Et pour faire mal paraître les « négociateurs » à la table bancale, le premier sinistre sort avec une annonce globale, « pour que le peuple sache ce qu’on a proposé(?)» : négos par-dessus la tête du syndicat étudiant! Et après ça, on dénonce la désobéissance civile, droit de s’élever contre l’injustice flagrante.
« Dans la mesure où il existe des problèmes de gestion dans les universités, ce n’est pas aux militants étudiants de négocier les mesures à prendre avec le gouvernement. »… ânonne le nabot! (privilège des donateurs au parti?)
Rarement groupe si organisé, si démocratique, si persévérant et si ingénieux n’a maintenu son point face à un gouvernement à la gestion prouvée désastreuse (mafieuse?)… C’est sans doute pourquoi on lance le petit cabot avec ses gros mots pour leurrer les nonos qui croient encore les ragots de ces journaux. Quel culot!