« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. » - George Orwell
Avant même le retour des Libéraux au pouvoir en 2003 sous la houlette de Jean Charest, l’odeur fétide de l’argent secret avait commencé à s’infiltrer dans la vie politique québécoise. Un des premiers à en signaler la présence fut le regretté journaliste Michel Vastel lorsque, en 1998, il se fit l’écho des rumeurs qui circulaient dans les milieux d’affaires de Montréal sur le pont d’or (entre 3 et 4 millions $) qui avait été offert par Paul Desmarais à Jean Charest pour le convaincre de faire le saut en politique provinciale et prendre la direction du PLQ.
La réaction en avait été une d’étonnement général. Si ce genre de pratique a régulièrement cours en politique fédérale depuis toujours, c’était bien la première fois qu’il en était question de façon aussi transparente en politique québécoise depuis les années 1930, une autre période faste dans l’histoire des rapports malsains entre le PLQ, l’argent sale et la corruption. C’est d’ailleurs à la faveur des scandales Libéraux de l’époque que Maurice Duplessis était parvenu à se faire élire avec l’Union Nationale.
Au cours des trois mandats de Jean Charest, les doutes vont se multiplier sur la légalité du financement du PLQ, les avantages consentis aux milieux d’affaires avec la mise en place des partenariats public/privé (PPP) pour la construction et l’exploitation du CHUM et du CUSM, les contrats accordés par Hydro-Québec aux producteurs privés d’électricité, l’étrange engagement de cette dernière dans un programme coûteux et inutile de construction de centrales au gaz, la mystérieuse cession des droits du Québec sur l’exploration pétrolière à Anticosti, le dérapage spectaculaire de la Caisse de dépôt en 2008 suite aux décisions prises sur les orientations de la caisse par le gouvernement Charest dès son arrivée au pouvoir, l’intégrité du processus de nomination des juges qui donnera lieu à la Commission Bastarache, et l’intégrité des processus d’appels d’offre des différents niveaux de gouvernement qui donnera lieu à la Commission Charbonneau, l’affaire Corretti, l’affaire Tomassi, etc.
Au cours de toutes ces années, les doutes sont devenus des certitudes. On se souviendra de l’ancien ministre Libéral de la Justice sous Jean Charest, Marc Bellemare qui, tant devant la Commission Bastarache que pendant la campagne électorale de 2013, répétait à tout venant sans être aussitôt poursuivi pour diffamation que le gouvernement Libéral de Jean Charest était le plus corrompu de l’histoire du Québec.
En 2012, l’odeur de la corruption était si forte que les craintes de voir le PQ profiter du pouvoir pour tenir un nouveau référendum, pourtant fortement attisées par les fédéralistes, ne furent pas suffisantes pour empêcher celui-ci d’emporter une pluralité des sièges à l’Assemblée Nationale lors des élections générales, et former un gouvernement minoritaire.
Pour le Parti Libéral, ce résultat était catastrophique car il l’envoyait dans l’opposition où il n'était plus en mesure d’exercer un plein contrôle sur l’évolution des enquêtes sur ses différents scandales et empêcher que des accusations soient portées contre des figures bien connues de son régime, au gouvernement-même ou dans la périphérie immédiate de ses sociétés d’État et agences publiques dont il nomme les dirigeants et définit l’action.
Au cours de ses trois mandats, Jean Charest, avec l’étroite collaboration de son ministre de la Sécurité publique puis ministre de la Justice Jacques Dupuis, bien connu des milieux policiers pour avoir occupé plusieurs postes dans l’appareil judiciaire, notamment comme substitut du procureur-général, avant de se lancer en politique, était parvenu à placer à des postes-clés à la SQ et au ministère de la Justice des personnes de même sensibilité politique qu’eux sur lesquels ils savaient pouvoir compter.
Parmi celles-ci, Robert Lafrenière, l’actuel commissaire de l’UPAC, et Martin Prud’homme, son gendre et actuel directeur de la SQ. C’est ce qui explique les retards observés dans le traitement des dossiers de corruption attribuables à la direction policière. Les dossiers de leurs compétences respectives ne sont jamais suffisamment étoffés au gré de la direction de l’UPAC comme de la SQ.
Il semble que ce soit le cas dans le dossier de Marc Bibeau, solliciteur de fonds du PLQ et ami personnel de Jean Charest, où les accusations, pourtant annoncées depuis près de deux ans, n'ont pas encore été portées.
Selon des informateurs avertis de l'intérieur de l'appareil, jamais, à aucun moment dans l’histoire du Québec, les relations entre le pouvoir politique et la hiérarchie policière ont-elles été si étroites et revêtu un caractère si incestueux.
Même s’il a quitté la politique active dans des circonstances troublantes pour rejoindre le secteur privé, Jacques Dupuis demeure très présent comme conseiller auprès du gouvernement Couillard dans la gestion des dossiers susceptibles de le mettre dans l’embarras. C’est ainsi lui qui a « préparé » au cours d’un blitz de deux jours le témoignage de Pierre Ouellet, le chef de cabinet de l’ancien ministre Jacques Daoust, devant la commission parlementaire sur les circonstances de la vente des dernières actions de RONA détenues par Investissement Québec.
Heureusement, certains éléments non politisés à l’intérieur de la SQ et de l’UPAC, devant ces retards qui compromettent leur travail qu’ils essaient de faire consciencieusement, ont pris le risque de couler de l’information à plusieurs reprises au cours des dernières années afin de faire débloquer des dossiers coincés dans leur hiérarchie ou dans les méandres de la Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP) au ministère de la Justice.
S’agissant justement de cette dernière, le gouvernement Couillard, depuis qu’il a pris le pouvoir en avril 2014, a pris tous les moyens pour l’embouteiller dans son fonctionnement en réduisant ses budgets, en procédant à des réorganisations dont l’effet était de désorganiser et ralentir ses activités, et, de façon générale, à créer des conditions permettant la dilution, la perte ou la destruction de preuves par la lenteur à agir avant que des accusations soient portées, ou à compromettre la tenue des procès une fois que les accusations ont été portées à cause des délais déraisonnables mis en relief par la Cour suprême plus tôt cette année dans l’arrêt Jordan.
Les tribunaux se retrouvent ainsi à effectuer, en toute bonne conscience et tout ce qu’il y a de plus innocemment, le sale boulot de torcher les réputations amochées des membres de l’establishment compromis dans les magouilles du pouvoir, en limitant les dégâts au maximum de façon à que personne ne soit trop enclin à remettre en question les fondements du système.
C’est dans ce contexte qu’émerge l’affaire de la Société immobilière du Québec (SIQ) qui s’est déployée sous les yeux ébahis des Québécois au cours des dernières semaines. C’est au journaliste Denis Lessard de La Presse que revient le mérite du meilleur exposé des faits qui paraît le 4 novembre dernier :
QUÉBEC — Pour le démarrage du Fonds des générations, en 2008, le gouvernement Charest a vendu trois immeubles gouvernementaux sans respecter les règles normales devant guider ces transactions. Infrastructure Québec a, depuis août 2012, un rapport accablant sur le manque de transparence entourant les décisions prises par la Société immobilière du Québec (SIQ), a appris La Presse.
Pour la firme Accuracy, les juricomptables François Fillion et Guylaine Leclerc observent que, sans mandat du gouvernement ou de leur conseil d’administration, les dirigeants de la SIQ ont vendu au rabais trois immeubles du parc immobilier du gouvernement. Mme Leclerc deviendra par la suite vérificatrice générale du Québec.
Le gouvernement a été privé, sans justification, de recettes totalisant 47 millions dans la vente de ces immeubles, Place Québec et l’Édifice J.-A. Tardif, 525, rue Jacques-Parizeau, à Québec, de même que le 500 René-Lévesque à Montréal. Solde de ces transactions ; on a pu injecter 275 millions dans le Fonds des générations.
Dans le cas de Place Québec, par exemple, on s’interroge sur les raisons qui ont incité la SIQ à tout à coup baisser de 10 millions le prix de vente, une faveur offerte à un seul soumissionnaire, un groupe formé par Solim, le bras immobilier du Fonds de solidarité FTQ, et l’entrepreneur Tony Accurso. La décision a été prise rapidement, sans approbations. Les deux autres édifices passent à une entreprise de George Gantcheff, un acteur important de l’immobilier au Québec.
Les autres groupes intéressés, l’Industrielle Alliance notamment, avaient été laissés pour compte. Proche du dossier, une source explique que tout s’est passé comme si les acheteurs étaient convaincus à l’avance qu’ils pourraient obtenir les édifices.
Les juricomptables s’interrogent aussi sur le bien-fondé d’une disposition sans précédent : le gouvernement, devenu locataire, s’engageait à payer les frais des rénovations. La direction de la SIQ avait entériné aussi sans explications des prolongations de baux, sans les soumettre au contentieux ou aux évaluateurs de la société. Avec la vente, il y avait une clause étonnante, « 12,1 », du jamais vu. Cette disposition était tellement large qu’elle aurait forcé Québec à payer pour toutes les améliorations faites par le propriétaire. Le gouvernement conteste actuellement les réclamations transmises par les propriétaires.
DES « PAS BONS »,
Le président de la SIQ à l’époque de la vente était Marc-André Fortier. La présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, allait lui montrer la porte pour des notes de frais injustifiables. Traîné en cour, il doit rembourser 75 000 $ au trésor public. Mme Jérôme-Forget était responsable de la SIQ et avait défendu publiquement la décision de vendre ces édifices. En entrevue à l’émission enquête de Radio-Canada, elle a soutenu hier que la SIQ était dirigée par « une gang de pas bons » et qu’elle ne s’était guère intéressée à la gestion du parc immobilier du gouvernement.
Quand il était responsable de la Société parc-auto, sous la responsabilité de la SIQ, M. Fortier avait, sans en avoir le pouvoir, octroyé un contrat lucratif à la firme Roche pour la rénovation d’un stationnement. Le président de la SIQ sous les gouvernements péquistes de Parizeau et Bouchard, Jean-Paul Vézina, avait exigé que cette entente soit résiliée.
À son arrivée à la barre de la SIQ, M. Vézina avait congédié sur-le-champ 44 des 83 vice-présidents de la société. « C’était un bordel total. L’organigramme était incompréhensible, il y avait trois équipes chargées de faire des vérifications, et personne n’en faisait », résume le mandarin, retraité depuis longtemps, joint par La Presse hier. M. Vézina a été rencontré par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) dès le début de son enquête.
Du jour au lendemain aussi, le coût des « voyages » à la SIQ diminue de 40 %. La Presse publie à l’époque que 45 millions sont dépensés pour des locaux vides, dont un bail de 30 ans, à Montréal, pour des locaux restés longtemps au tiers vides.
« Ce qui est curieux, et qui a été relevé par l’Unité permanente anticorruption, c’est que lorsque les Libéraux arrivent au pouvoir, ils ramènent les mêmes administrateurs à la SIQ. »
— Une source proche du dossier
Car en 2003, bien des acteurs mis sur le carreau en 1995 reprennent du service. Ancien vice-président, William Bartlett devient conseiller des groupes qui voulaient bénéficier de la vente des édifices, une opération discutable aux yeux d’Accuracy. Pierre Fournier, responsable de l’immobilier avant 1994, revient comme vice-président après 2003.
RÉVÉLATIONS D’ENQUÊTE
L’émission Enquête révélait hier que l’UPAC avait terminé une enquête entreprise en 2012, déclenchée par l’intérêt de la police suisse envers des transactions internationales. La SIQ est passée sous Infrastructure Québec à l’époque. Devant l’intervention policière, Infrastructure Québec a donné le mandat à Accuracy pour savoir ce qui s’était passé. Selon Radio-Canada, William Bartlett, Charles Rondeau, Franco Fava et Marc-André Fortier se seraient partagé 2 millions en commissions à la suite de ces transactions.
Cité par Enquête, Christian Plourde, ancien enquêteur à l’UPAC, estime qu’il s’agit « de la plus grande fraude dans le milieu immobilier au Québec et au Canada ». Anne-Frédérique Laurence, porte-parole de l’UPAC, a confirmé hier que cette enquête était presque terminée et qu’elle était sur le point d’être transmise au Directeur des poursuites criminelles et pénales, qui aura à décider si des accusations doivent être portées… [Mes caractères gras]
Mais ce n’est pas tout. Dans un autre rebondissement cette semaine, les chefs du PQ et de la CAQ, Jean-François Lisée et François Legault, bénéficiant de la même information promenant sans doute de la même source policière frustrée par les délais « administratifs » qui risquent de faire dérailler les poursuites dans ce dossier, font tous les deux le même jour des révélations extraordinaires que Tommy Chouinard de La Presse résumera de la façon suivante :
(QUÉBEC) Le gouvernement Charest est intervenu pour empêcher la Société immobilière du Québec (SIQ) de reprendre les immeubles qu'elle venait de vendre à George Gantcheff en 2008 alors que ce dernier était en défaut de paiement, accusent le Parti québécois et la Coalition avenir Québec. L'État s'est privé de gains potentiels de plusieurs dizaines de millions de dollars selon eux.
C'est la vente de ces immeubles qui aurait par la suite permis à d'ex-collecteurs de fonds du Parti libéral d'encaisser des commissions de deux millions de dollars. Ces commissions seraient liées à la prolongation de baux par le gouvernement.
Mardi, les chefs péquiste Jean-François Lisée et caquiste François Legault ont tour à tour tenu un point de presse pour dévoiler le même rapport confidentiel de la firme Accuracy. Ce rapport demandé par la SIQ date du 1er octobre 2013 et est signé par Guylaine Leclerc, devenue depuis vérificatrice générale du Québec. Il traite des transactions immobilières survenues en 2008 concernant trois édifices de la SIQ au coeur d'une controverse depuis le début du mois : le 500 René Lévesque Ouest à Montréal, l'Édifice J-A Tardif et Place Québec dans la capitale.
Pour les deux premiers édifices, le prix de vente a été inférieur à la valeur marchande, confirme le rapport. L'acquéreur, George Gantcheff, n'arrivait toutefois pas à payer la totalité des 220 millions de dollars dans les délais prescrits, peut-on lire.
« Nous comprenons de l'opinion légale obtenue par la SIQ que cette dernière aurait pu reprendre les immeubles, car les acquéreurs étaient en défaut. D'un point de vue purement financier, récupérer ces immeubles aurait été une bonne décision », affirme le rapport. La SIQ aurait pu conserver les 53 millions déjà payés et revendre les immeubles au prix du marché, plus élevé que le prix de vente convenu. L'opération aurait rapporté un total de 100 millions, selon le PQ.
Or l'opposition accuse le gouvernement d'avoir fait fi de l'avis juridique en faveur de la reprise des immeubles. Selon le PQ et la CAQ, le rapport démontre qu'il y a eu rencontre au début de 2009 entre M. Gantcheff, la ministre responsable de l'époque, Monique-Jérôme-Forget, des représentants du Conseil exécutif - le ministère du premier ministre, Jean Charest à l'époque - pour discuter des actions à prendre. Or le rapport précise que cette rencontre est prévue mais il ne confirme pas qu'elle a bel et bien eu lieu. Et la ministre responsable au début de 2009, qui n'est pas identifiée dans le rapport, serait plutôt Dominique Vien (Services gouvernementaux).
Il n'en demeure pas moins qu'une reprise des immeubles est finalement écartée. Grâce à des délais supplémentaires, l'acquéreur parvient à trouver les millions nécessaires pour effacer l'ardoise progressivement, jusqu'en novembre 2009.
Pour Jean-François Lisée, le gouvernement de l'époque a voulu « couvrir » George Gantcheff et empêcher la reprise des immeubles. « L'annulation de cette transaction, qui a été possible à plusieurs moments, aurait conduit à l'absence d'une commission de sept millions à un solliciteur libéral (William Bartlett, conseiller de l'acquéreur). Y a-t-il lien de cause à effet entre les deux ? » a-t-il demandé.
Pour François Legault, si la SIQ n'a pas repris les immeubles, « c'est pour protéger le Parti libéral, protéger les collecteurs de fonds libéraux. C'est la seule raison. Parce qu'en affaires, il n'y avait aucune raison qu'on ne saisisse pas les immeubles puis le dépôt de 53 millions ».
L’ancienne présidente du Conseil du Trésor et ministre des Finances Monique Jérôme-Forget prise en flagrant délit de favoriser des intérêts privés au détriment de l’intérêt public après avoir nié tout intérêt pour les affaires de la SIQ devant les caméras d’Enquête et exprimé son plus profond mépris pour ces « pas bons » d’administrateurs ? Ouf ! C’est vraiment gros ! C’est même quelque chose qui pourrait la conduire en prison si notre police et notre système judiciaire fonctionnaient correctement.
Et si c’est plutôt sa collègue ministre des Services gouvernementaux, Dominique Vien, c’est un peu moins gros, mais c’est quand même la prison.
Vu la gravité des conséquences pour l’une ou l’autre de ces deux ministres du gouvernement Charest, il est surprenant que celle qui n’est pas concernée n’ait pas encore démenti sa participation à une telle réunion. Cette absence de réaction témoigne de l’état de choc dans lequel le gouvernement Couillard, le Parti Libéral et elles-mêmes doivent se trouver devant la diffusion de ces informations.
Michel David du Devoir, pourtant bien connu pour sa mansuétude à l’endroit des Libéraux, n’en revient pas :
Le nouveau rapport sur les magouilles à la SIQ, que le PQ et la CAQ ont rendu public presque simultanément mardi, est encore plus troublant que les précédents. On savait déjà que le gouvernement Charest avait laissé les collecteurs libéraux noyauter la direction de la société d’État et tirer de plantureux bénéfices de transactions plus que douteuses. Il est encore plus choquant d’apprendre que le gouvernement a empêché la SIQ de profiter d’une occasion inespérée d’annuler une vente d’immeubles très désavantageuse pour les contribuables afin de permettre aux amis du PLQ de conserver leur pactole.
Il est rare qu’une intervention politique soit établie aussi clairement. Le rapport de la firme Accuracy fait état d’une rencontre entre le ministre responsable, un représentant du premier ministre et l’acheteur en défaut de paiement qui réclamait un délai. À défaut de faire la lumière sur cette intervention politique, le gouvernement Couillard ne sera pas seulement condamné par association, on l’accusera de faire obstruction à la justice.
[Mes caractères gras]
La condamnation par association est chose si courante en politique qu’elle a perdu toute connotation de gravité. En revanche, une accusation d’obstruction à la justice est une autre affaire. L’obstruction à la justice est un acte criminel défini à l’article 139 du Code, et il s’agirait de tout un précédent s’il fallait qu’on en vienne à porter une telle accusation contre les membres d’un gouvernement en train d’« entraver, détourner ou contrecarrer le cours de la justice » ou de tenter de le faire.
Depuis que ces informations ont été rendues publiques, le silence des ténors de nos pages éditoriales de La Presse, du Devoir et du Soleil est édifiant. On est loin des éditoriaux vitrioliques d''André Laurendeau, de Gérard Filion ou même de Pierre Lasporte contre Duplessis. La Presse a même tenté de réduire la portée de toute cette affaire en braquant ses faisceaux sur un aspect mineur du dossier impliquant Me Marcel Aubut, devenu le pelé et le galeux de service depuis ses frasques olympiques.
Imaginez le tollé d'il avait fallu que le PQ commette simplement le dixième des exactions commises par le PLQ.
Qu’on en soit rendu là au Québec témoigne de l’abîme de corruption dans lequel nous a plongé le régime Libéral mis sur pied par Jean Charest de 2008 à 2012, et qui se perpétue sous Philippe Couillard depuis son arrivée au pouvoir en 2014, comme nous avons amplement pu le documenter ici-même sur Vigile à plusieurs occasions depuis lors, et notamment le printemps dernier à propos de l’affaire Premier Tech impliquant l’ancien ministre Sam Hamad.
Et pour vous en rafraîchir la mémoire sur les exactions du régime Libéral, consultez les sites DossierCouillard.com et DossierPLQ.com. Tout y est.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
17 commentaires
Archives de Vigile Répondre
10 janvier 2017@ Monsieur Yves Corbeil
Je viens de relire votre dernier commentaire et je dois vous signifier que vous avez raison sur toute la ligne. Qu'après presque 14 années (sauf le court terme de 18 mois par le PQ) de gouvernance semblable, les Québécois n'allument pas plus que ça, je suis sidéré. Je commence à désespérer pour l'indépendance; on dirait que les Québécois sont incapables de changer de paradigme politique dans leur tête. On se contente d'une minable, "p'tite" gouvernance provinciale et ça s'arrête là. La barre n'est pas haute vous en conviendrez.
Le PQ a failli complètement, lamentablement, à éduquer la population sur la nécessité vitale de réaliser l'indépendance. Comme vous, je suis pour la création d'un nouveau parti résolument indépendantiste, c'est notre survie comme peuple qui en dépend. J'aimerais bien que M. Le Hir écrive bientôt un article sur ce sujet; il faut sortir d'urgence de ce merdier politique rapetissant et devenu invivable. Bon commentaire!
André Gignac 10/1/17
Archives de Vigile Répondre
7 décembre 2016Curieux de "timing" ne trouvez-vous pas? le lendemain des élections partielles, les médias nous apprennent que le commissaire au lobbyisme blanchit le conseiller de Lessard, l'actuel ministre des Transports, dans une affaire de supposés pots-de-vin. Curieux de hasard en effet.
André Gignac 7/12/16
Yves Corbeil Répondre
6 décembre 2016Si les citoyens ne sont pas encore convaincu que ça va mal dans notre province, ce matin en lisant leur journaux ils peuvent remarqué encore une fois que notre société est en détresse et que ceux qui sont au pouvoir ne font absolument rien pour que ça change.
Un homme et une femme totalement innocente viennent de perdre la vie puis un autre qui était chez lui bien tranquille c'est aussi fait blesser par balle. Tout cela dans la nuit de Dimanche à Lundi, actes commis par un individu malade qui n'aurait jamais due se retrouver en liberté.
Comment est-ce possible que dans une société avec de multiples ressources ce genre de choses puissent se produire à répétition.
Faute d'(argents?) voyons-donc, on laisse des gens qui ont besoin de soins circuler librement dans notre société, des gens qui mettent leur vie et celle des autres en danger parce qu'on a pas d'argent.
L'austérité qui a mené à des coupures drastiques et qui continue à faire des dommages dans plusieurs organismes qui viennent en aide aux citoyens qui en ont gravement besoin continue à faire des ravages.
Ce n'est surement pas le saupoudrage que fait présentement les libéraux à gauche et à droite sans aucun plan pour améliorer quoi que ce soit, saupoudrage qui continuera jusqu'à la prochaine élection en 2018 qui va amélioré la situation. Un petit 50 millions dans le système de justice qui croule sous son propre poids. Un petit 20 millions dans les écoles après avoir couper des centaines de millions. Une farce monumentale. Une couple de millions pour l'analphabétisation quand ton système d'éducation déficient produit des analphabètes et de décrocheurs en série.
Ce gouvernement de corrompus qui fait main basse sur le pouvoir depuis 2003 n'est plus digne du poste qu'il occupe et toute la population se doit d'en prendre acte.
Le prochain gouvernement qui va prendre le contrôle se doit de changer toute la dynamique de ce qui se fait depuis trop longtemps au Québec.
Ce n'est pas vrai qu'on a pas les moyens de s'occuper des gens en détresse faute de ressources et de cash.
Ce n'est pas vrai qu'on va toléré encore longtemps que nos enfants, l'avenir de notre société comme celle de toutes les sociétés vont continué à être des otages d'un gouvernement de bandits qui utilisent les ressources pour aider ses amis de l'ombre tout en s'en mettant dans les poches et en cumulant du capitale de sympathie auprès de ses riches amis pour leurs après carrière politique.
On gaspille des sous ou il n'y a pas d'urgence et on néglige des investissements qui seraient gagnant, gagnant sur le long terme. Les problèmes que l'ont balaie sous le tapis aujourd'hui nous coûtent et continuent à nous coûter la peau des fesses avec cette mauvaise façon de gouverner.
Tous les scandales sous ce gouvernement, scandales qui nous on coûté et continue à nous coûter des centaines de millions en mauvaise gestion devraient servir à combler ces besoins pressants avec la résolution de l'évasion fiscale ou si vous voulez les maudits paradis que le commun des mortels n'a pas accès.
Ça va prendre la mort de combien d'innocentes victimes pour que l'alarme sonne sans s'arrêter au parlement à Québec pour que TOUS ceux qui ont une job là-bas se réveillent.
Comment en sommes-nous arriver là, la crisse d'argent c'est pas une bonne raison pour expliquer tous ces décès qui ne devaient pas se produire et toutes ces personnes qui sont placé à risque et tous ces enfants et familles qui sont sacrifié faute de dirigeants digne de nous représenter à Québec.
Il est temps que le peuple se fasse entendre fort, très fort, bien plus fort encore qu'il ne l'a jamais fait auparavant.
Archives de Vigile Répondre
6 décembre 2016Bravo pour les prises de positions de tous ici mais il y a encore pire que toutes les manigances et corruption successive libérale qui grugent la patience des québécois; le dernier sondage de Crop La Presse mérite qu'on s'y attarde un peu plus pour sa malhonnêteté crasse et de tentative de désinformation et de manipulation.
Sondage: le PQ passe derrière la CAQ!
Un sondage accorde l'avance au Parti libéral (PLQ) dans les intentions de vote des Québécois mais démontre aussi que la Coalition avenir Québec (CAQ) a devancé le Parti québécois (PQ) au second rang.
Le sondage CROP mené du 16 au 21 novembre auprès de 1000 internautes observe que depuis octobre, le Parti québécois a glissé de 30 à 24 pour cent dans la faveur alors que la CAQ a progressé de 22 à 26 pour cent, 10 points derrière le PLQ.
Si des élections avaient eu lieu cette semaine, les Québécois auraient élu un gouvernement libéral très probablement majoritaire, selon le sondage.
http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/11/23/les-souverainistes-quittent-le-pq_n_13167542.html
Il faut que ça cesse et que Gesca fasse des excuses publiques ainsi que Radio-Canada avec ses Anne-Marie Dussaut, Claude C.Auger,ect... qui se croient à l'abri des critiques.
Gaston Carmichael Répondre
6 décembre 2016Hier, la FTQ a précisé sa stratégie:
« On n’ira pas jouer dans les 128 circonscriptions. L’élection va se jouer dans le 450», ajoute le secrétaire général, Serge Cadieux. C’est pourtant dans les banlieues nord et sud de Montréal que la CAQ a enregistré ses gains les plus importants lors des élections de 2014.
Est-ce à dire que la FTQ appuiera le PQ ? «On n’appuie pas un parti politique. On appuie le candidat qui a le plus de chances de battre les libéraux, répète M. Cadieux. »
Le PQ pourrait donc être favorisé par cette stratégie. Toutefois, il faudra attendre pour voir comment la FTQ va réussir à mobiliser sa machine pour appuyer les candidats de QS et PQ dans les circonscriptions ciblées.
Yves Corbeil Répondre
5 décembre 2016@François A. Lachapelle
Faudrait peut-être que tous le monde en désaccord avec ce gouvernement sortent dans la rue une fois pour toute et disent assez c’est assez.
C’est pas vrai que ce gouvernement aux services des corporations et des nantis qui détournent tout avec la complicité de ceux-ci va continué à démanteler et appauvrir notre peuple.
Ce n’est pas vrai qu’ils vont continué à privatiser nos institutions ou continuer à les soumettre aux profits des bandits qui tournent autour de celle-ci.
Hydro Québec qui serait obliger de transiger avec les signataires du PTP au lieu d’en faire profiter le Québec et créer de l’emploi ici avec ses contrats, la caisse de dépôt, cette même caisse qui a été détourné de ça raison d’être soit faire profiter l’économie du Québec avec des investissement cibler chez nous au lieu d’investir dans le pétrole des multinationales étrangères et autres patentes à gosses qui fait s’enrichir les bandits. Un fond de 250, 300 milliards qui fait l’envie de beaucoup de requins, un fond qui pourrait servir bien mieux qu’il ne le fait présentement depuis que Charest a changé les règles.
Qui est-ce qui surveille vraiment ce qu’il se passe dans nos institutions quand nous savons qu’il n’y a pas beaucoup d’honnêteté de la part de ce gouvernement en place depuis 2003.
Donc on sort dans la rue ou on continue à regarder la démolition ministère par ministère.
Archives de Vigile Répondre
5 décembre 2016...avec 30000 avortements au Québec et un taux de natalité de 1.62, qu'il n'était pas surprenant que les libéraux veulent nous enfoncer le tchador dans la gorge.
Archives de Vigile Répondre
5 décembre 2016@ François A. Lachapelle
Entièrement d'accord avec votre commentaire! C'est tellement vrai la citation d' Alexandre Del Valle: "... Croyez-moi, quand un immigré voit quelqu'un qui a honte de lui, il n'a pas envie de s'intégrer à lui" - Fin de la citation- Et si en plus, il a la chance de choisir sa langue dans ce Québec multiculturel "canadian", c'est terminus! C'est dans la tête que le changement doit commencer au Québec.
André Gignac 5/12/16
François A. Lachapelle Répondre
4 décembre 2016@ André Gignac
Vous posez une grosse question, je cite: " Avons-nous perdu le respect de nous-mêmes ? "
Cette question peut se libeller ainsi: " Pourquoi les Québécois ont-ils honte d'eux-mêmes ? "
Qui disait au sujet des Québécois chez eux: " c'est comme s'ils s'excusaient d'exister ".
Tout le brassage d'idées suscité par le projet de loi des valeurs de Mme Marois et de Monsieur Drainville est une illustration du téléscopage brutal, de l'incompatibilité entre le pacte fédéral "kanédiune" et les valeurs actuelles du Québec issues des politiques social-démocrates de la "révolution intranquille de 1960"
Il faut connaître la pensée du géopolitologue franco-italien Alexandre Del Valle comme dans cet extrait de 2014 tiré d'une interview télévisée sur la chaîne d'information LCI de France, je cite:
« ... si on croît au patriotisme intégrateur que je développe dans le "Complexe occidental", le patriotisme intégrateur, c'est quoi, ce n'est pas le nationalisme qui exclut, c'est le patriotisme qui inclut, c'est la générosité, j'aime tellement mes valeurs, j'y crois tellement que je vais les transmettre aux autres et croyez-moi, quand un immigré voit quelqu'un qui a honte de lui, il n'a pas envie de s'intégrer.»
Le quelqu'un qui a honte de lui, est-ce possible que cette maladie soit épidémique au Québec ? La contamination aurait atteint des proportions dans toutes les organisations gouvernementales du Québec qu'on nomme principalement notre système d'éducation, notre système hospitalier, notre système social et artistique, etc. Et les Fédéralistes de la trempe du gouvernement de Philippe Couillard se délectent de cet effondrement des valeurs traditionnelles du Québec qu'on nommait: hospitalité, entr'aide, joie de vivre, débrouillardise, créativité. De quoi faire l'envie de plusieurs sociétés dans le monde.
Il est inconcevable qu'un citoyen intelligent comme Philippe Couillard s'emploie à déconstruire les structures vacillantes du Québec au lieu de les consolider. Ce chirurgien fait dans la castration et la lobotisation du peuple du Québec comme dans son art. Quelle réaction faudra-t-il pour arrêter ce massacre ?
Archives de Vigile Répondre
4 décembre 2016Ginette Provost:comment tricher une élection (ou un referendum)
Je suis content que vous souleviez ce point même si nous sommes toujours aux bulletins de vote manuels.
On dirait que cette ultime étape de la démocratie a toujours été protégée dans la perception collective et médiatique,et que même s'aventurer sur cette piste est tabou.Comme une naïveté collective qui se refuse à même imaginer cette possibilité.
Bien sur que çà prend des preuves,mais à la lumière de ce qui est sorti en 2016 et avant,force est d'admettre que cette hypothèse doit être mis dans la balance en prévision des prochaines élections,car ces gens-là sont capables de tout,même de trafiquer une élection ou un référendum.
Il ne faut pas oublier ce que disait Jean Chrétien,ils sont en guerre et considèrent que tous les coups sont permis.
Accorder encore et toujours la bonne foi au PLQ lors des élections?
Archives de Vigile Répondre
3 décembre 2016A mon avis, il me parait evident que les Liberaux trichent et si personne ne va a l'ONU pour demander que le Quebec devienne un pays tout comme l'a fait Israel, alors jamais rien ne changera...
Je vous conseille de lire cet article sur comment tricher une election (ou un referendum)
http://wakingtimesmedia.com/princeton-professor-shows-easy-hack-election-just-7-minutes/
Gaston Carmichael Répondre
3 décembre 2016@M. Pomerleau:
À noter que cet engagement de la FTQ ne signifie pas un appui au PQ. Dans chacune des circonscriptions, le mot d'ordre sera d'appuyer le candidat qui a le plus de chance de battre le candidat du PLQ. Ce pourrait être le candidat de QS ou de la CAQ, autant que celui du PQ.
C'est la stratégie qu'ils ont adopté à la dernière élection fédérale. Ce fut un succès, en ce sens, que le gouvernement Harper s'est fait montrer la porte. Toutefois, on se retrouve maintenant avec Justin, et un BQ qui n'est même pas un parti reconnu à Ottawa. Belle victoire à la Pyrrhus.
Si leur stratégie a autant de succès en 2018, on pourrait bien se réveiller avec un gouvernement de la CAQ.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
3 décembre 2016La riposte s'organise en grand. Vivement, 2018 :
Réélus à la tête de la FTQ, Boyer et Cadieux prônent l'action politique
Publié le vendredi 2 décembre 2016 à 16 h 13
(...)
Appuyée par ses congressistes, la direction de la FTQ a bien l'intention de mettre ses énergies à faire battre le gouvernement de Philippe Couillard.
(...)
Et bien que les élections générales n'aient lieu qu'en 2018, la FTQ compte se mettre à la tâche... dès janvier prochain.
« À partir de janvier, on va commencer à activer la machine. Il faut préparer le terrain », a martelé le secrétaire général.
(...)
M. Boyer veut donc stimuler le goût de l'action politique chez ses 600 000 membres, non seulement pour faire battre le gouvernement, mais pour encourager un engagement plus soutenu.
(...)
On forme, à la FTQ et dans nos syndicats affiliés, 15 000 militants. Et on va intégrer, dans chacun de nos cours de formation, de l'action politique. Daniel Boyer, président de la FTQ
La FTQ compte plus de 600 000 membres, soit 5000 syndicats locaux répartis au sein de 35 grands syndicats.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1003623/boyer-cadieux-reelus-tete-ftq-action-politique
JCPomerleau
P.s Une grande riposte s'organise aussi sur Énergie Est. Un contexte porteur pour nous. Enfin.
Archives de Vigile Répondre
3 décembre 2016Monsieur Le Hir
Comment se fait-il que ce peuple ne bouge pas plus que ça pour se débarrasser de ce gouvernement pourri, corrompu, en manifestant dans la rue? Comme vous le dites si bien dans votre texte, nous nous faisons complices de toutes ces magouilles qui commencent à nous coûter cher; vous n'avez qu'à penser à cette austérité imposée dont nous ne faisons que de sortir à peine. Le 1% qui contrôle tout est mort de rire. Avons-nous perdu le respect de nous-mêmes?
Depuis 2003, à part le petit règne de Marois de 18 mois en 2012, que nous élisons ces profiteurs qui se remplissent les poches, à notre insu, à même les fonds publics ??? C'est absurde! Avons-nous démissionné sur toute la ligne? Chaque Québécois devrait lire, chaque jour, la pensée de Sénèque en haut du site de Vigile parce que nous sommes vraiment un peuple de peureux, de colonisés, en plus, pour refuser de se prendre en main.
Nous préférons continuer à mourir, à petit feu, dans ce pays qui n'a même pas de respect pour nous. C'est le comble du masochisme collectif et je dis en finissant que je ne crois plus en ce système politique totalement déphasé et dépassé.
André Gignac 3/12/16
Yves Corbeil Répondre
3 décembre 2016Rectification, je vais retourné voter si il y a un carré pour le vote blanc sinon j'attendrai les jeunes.
Yves Corbeil Répondre
3 décembre 2016La province en totale perte de contrôle, il n'y a plus de pilote dans l'avion depuis un méchant bout.
Je n'ai qu'un seul conseil pour les jeunes. Prenez le pouvoir ça presse.
Les boomers que plusieurs détestent avec certaines raisons mais c'est quand même eux qui ont apporté les plus belles mesures sociales à notre société après toute les souffrances de leurs parents. Aujourd'hui plusieurs en profitent oui c'est sûre, mais la société en a profiter aussi un certain temps avant que la démolition ne soit entreprise.
Les X ou si vous voulez la génération suivant les maudits boomers, celle-là même qui aura été la plus individualiste et la plus chialeuse de ne pas avoir pu en profiter autant que ses parents, qui a oublié le chemin parcouru depuis la période de ses aïeules, celle-là même qui a apporté quoi à sa société...je cherche encore et ils sont au pouvoir.
Le constat est terrible présentement et votre seul espoir est de prendre le pouvoir et balancer toute cette merde par dessus bord et refaire la société dans laquelle nous sommes tous embourber. La société que vous voulez, celle dont vous rêvez. Elle sera assurément plus belle que celle qu'on subit présentement. Faites là pour vous et vos enfants et sacrez-vous des dommages collatéraux que ça causera...ils avaient juste à y penser avant.
Jamais de mon vivant je n'aurais pu imaginé un aussi bas mépris de la population par ses dirigeants. Nous sommes gouverné par la plus basse classe de gens que la société a pu développé au fil de notre petite histoire. Je crois même que les anglais qui nous exploitaient à l'époque n'ont pas osé descendre aussi bas, ce n'est pas peux dire.
Des Québécois crime, des francophones comme nous qui participent à tout cela sans gêne aucune aux vues et aux sus de tous le monde.
Le coeur me lève tellement que j'ai voté pour la dernière fois aux deux dernières élections. Le jour ou je retournerai dans un bureau électoral si je ne meurs pas avant, ce sera le jour ou un parti de jeunes diriger par un jeune avec des idées et une vision en total opposition d'avec cette vision économique de comique qu'on nous sert ad nauseam depuis des décennies. Des politiques diriger vers le peuple pour le bien-être de celui-ci et le support nécessaire pour TOUS le monde, si nous n'avons pas les moyens pour ça, c'est parce que le partage n'est pas fait équitablement encore une fois parce que ensemble ensemble on en génère en estie du PIB.
J'espère seulement une chose avant de mourir, que les gens à la tête de l'appareil judiciaire ne démissionnent pas devant LA TÂCHE qui les attends et qu'ils finissent par mettre en prison tous les dirigeants gouvernementaux (tous partis confondus) responsables de ce désastre honteux pour une société du vingt-et-unième sciècles qui se comporte comme république de bananes.
La honte totale d'être identifier à cette société de bandits.
Jean Lespérance Répondre
3 décembre 2016On assiste au summum de la corruption. Et pourtant tout le monde politique s'en tire, grâce à l'UPAC qui se traîne les pieds et ne porte aucune accusation contre nos libéraux.
Je le répète et vais le répéter encore et encore, les ventes de ces 3 édifices étant grevées d'irrégularités sérieuses, de fraudes, de corruption peuvent être annulées à la condition d'en faire la demande. Je suggère qu'un parti politique, peut importe lequel en fasse la demande.
Les ventes annulées, tous les contrats de location deviennent caduques, tout s'annule et on récupère le bien du peuple, le bien collectif.