Hydroélectricité : on prévoit des surplus jusqu'à 2027
Les éoliennes : on se prépare à flamber quelque 12 milliards !
En 2027, les éoliennes seront rendues au terme de leur vie utile.
Hydro-Québec affichera des surplus d'énergie au cours des 17 prochaines années.
Des documents déposés devant la Régie de l'énergie confirment l'ampleur des excédents. Le Soleil les a consultés au moment où Hydro affirme son intention
d'ajouter de forts volumes à sa banque d'énergie, en signant des nouveaux contrats pour de petites centrales hydroélectriques et des parcs éoliens.
C'est ainsi que l'on projette d'ici 2015 de
greffer 4000 MW générés par des parcs éoliens au coût d'environ 12 milliards. Précisons, comme le rendement des ces éoliennes est en moyenne de 16%, les 4000 MW ne seront en fait que de 640 MW/.
Alors que ces surplus d'électricité allaient se résorber en 2027. Les éoliennes si bien construites bien sûr pour la plupart seront rendues au terme de leur vie utile. Pour les autres moins bien construites elles auront rendu l'âme bien avant. Et toute cette production d'énergie générée par les éoliennes va s'avérer complètement inutile.
Surtout, que l'on ne s'avise pas d'exporter cette électricité instable aux États Unis et susceptible de causer des pannes de réseau et même générales comme en Allemagne en 2004. Une autre panne,toujours en Allemagne. le 4 novembre 2006 qui a privé d'élcctricité 15 millions d'Européens.
Il pourrait s'ensuivre de poursuites gargantuesques de la part des réseaux américains contre Hydro-Québec et le Québec.
Rappelons que ces éoliennes constituant un danger publique devront être alors démantelées, un autre problème pour les municipalités.
Le déséquilibre entre l'offre et la demande risque de s'accentuer. Le tableau esquissé par Hydro omet de prendre en compte les projets de grandes
centrales. À eux seuls, les quatre barrages sur la Romaine, en chantier, généreront 1550 MW, d'ici la fin de la décennie.
Les petites centrales.
Il y a quelques semaines, la ministre Nathalie Normandeau (Ressources naturelles) a indiqué que l'énergie des minicentrales n'était pas nécessaire au portefeuille énergétique d'Hydro. Les projets se justifient par les retombées économiques dans les régions qui les accueillent, selon elle.
Il serait sans doute plus profitable pour ces régions de procéder à des travaux d'infrastructure. Les projets ne devraient pas manquer tel que travaux d'amélioration des routes, drainage des terres agricoles, le renouvellement des réseaux d'aqueduc et d'égout, centres sportifs etc, au lieu des soi-disantes retombées économiques reliées aux éoliennes et petites centrales. Et dont les coûts sont refilés au consommateur.
LIEN :
Québec doit abandonner le développement éolien.

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Auteur : Jacques Vaillancourt