Lettre - Une douleur qui devrait se transformer en action politique

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Faudra-t-il un autre Lac-Mégantic pour que les Québécois se réveillent ?

Tout a été dit ou presque sur la tragédie de Lac-Mégantic. Sauf, peut-être, l’ampleur de la douleur vécue par tous ceux et celles pour qui la vie humaine et la nature sont des valeurs absolues. Mon fils, dans la vingtaine, m’avouait hier qu’il pleurait en lisant Le Devoir ces derniers jours, je dus lui confesser qu’il en était de même pour moi, sexagénaire, et sans doute pour bien d’autres lecteurs, dont vous, peut-être. Tant de douleur, dont les réelles et profondes causes ont été exposées avec force par R. De Koninck dans son J’accuse (Le Devoir du 25 juillet).

Cela n’émouvra pas M. Harper, bien sûr. Et que Mme Marois ait semblé triste aux funérailles ne devrait pas nous faire oublier que son gouvernement vient de tendre la main aux compagnies minières qui ont dévasté, dévastent et dévasteront encore tant de vies, de paysages et de cours d’eau. Et que restera-t-il de la Manicoutai et de ses soeurs dans cinquante ans ?

Quand donc arrêterons-nous de voter pour les « moins pires » qui, une fois au pouvoir, le sont à peine moins que leurs prédécesseurs ? Quand aurons-nous la force et la patience de voter pour ceux dont l’histoire et les valeurs témoignent d’un engagement devant la vie et non devant le capital ?


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